Poudlard Contre-Attaque
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 Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]

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Morgan Livanarth
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Morgan Livanarth


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MessageSujet: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeLun 17 Mar - 1:11

Morgan avait fini par quitter ce lieu insolite qu’était.. Le placard à balais ! En résumé, il était sortit, comme à son habitude, de cours de potion lorsque, en traversant un couloire, une voix féminine l’avait interpellé. Il fallait savoir qu’il sortait d’une semaine assez agitée. D’accord il avait provoqué une jeune femme appelé Discorde Van Silverwood puis, comme par malchance (ou pas) était tombé malade. Une grosse grippe qui lui avait fait perdre la tête. Evidemment, c’est ce moment là que choisit le destin pour l’obliger à tomber une seconde fois sur la belle muette qui, au final, s’était occupée de lui. L’ayant prit sous son aile pour, à l’origine, pouvoir mieux le détruire par la suite. Pourtant, ce qu’il s’était passé ensuite avait totalement changé ses plans. En effet, les deux adolescents se laissèrent séduire l’un par l’autre. Leurs différents s’étaient transformés en attirances, profondes et intenses. En l’espace de quelques jours, ils en étaient arrivés à s’unir pour le meilleur…Comme pour le pire. Morgan l’aimait, il n’y avait aucun doute à avoir la dessus, simplement, cette intrusion l’avait prit de cour, et Raven, cette belle blonde – encore une curieuse relation – l’avait appelé à le rejoindre lorsqu’elle fut avalé par le placard qui ne tarda pas à engouffrer le Gryffondor avec. Tout les deux s’étaient retrouvés enfermé dans 50 cm2 à tout casser. Bon d’accord, peut être un peu plus quand même, mais rien de bien large. Toujours est-il que leurs corps s’étaient rencontrés et, sachant leur relation plutôt ambiguë, on ne pouvait pas s’attendre à plus effrontée que la jolie Serdaigle. Celle-ci avait chauffé son camarade avec expertise. Elle savait s’y faire avec les hommes, ça ne faisait aucun doute, après tout, n’était-elle pas la fille la plus désirable de cette école. Très franchement, c’était là une chose bien possible. Entre Discorde et Raven se trouvait une immense marge. Simplement parce que ces demoiselles ne se ressemblaient pas. Physiquement mais aussi moralement. Deux cas totalement différents. Il y avait l’allumeuse aussi bien roulée qu’une Vélane, et la belle intouchable plus éblouissante encore qu’Aphrodite. Sauf que Livanarth n’éprouvait aucun sentiment venant droit du cœur pour la première. Elle était son jouet comme il se trouvait être le siens. Mais c’était lui qui détenait les rennes pour la simple et bonne raison qu’il connaissait son secret le mieux gardé et qui concernait par la même occasion le jeune Erwin O’Keefe. Ah… Erwin… Jamais il n’avait pu encadrer son plus grand rival: Morgan Livanarth. Pourquoi? D’une part parce que celui-ci les tenait dans sa main, comme je le disais précédemment, et d’autre part parce qu’il lui volait la réputation de la pire ordure de Poudlard. Enfin, pour le sorcier en question, ils n’avaient pas les mêmes valeurs. Lui était plus raffiné, plus malicieux et surtout, détenait plus de pouvoir. On ne parle évidemment pas d’une quelconque ligue là dedans. Non, mais Morgan étendait son influence dans les esprits de chaque élève présent entre ces murs. Il voyait O’Keefe comme un homme sans le moindre intérêt, un gamin immature qui aime faire souffrir pour son bon plaisir. Sans motif contrairement au Gryffondor qui se trouvait toujours, mais alors toujours une très bonne excuse. De toute manière, on ne lui disait jamais rien, personne n’intervenait dans sa façon de faire tout simplement parce qu’on se méfiait de lui et de sa dextérité magique. Pratique le côté surdoué n’est-ce pas ? Il fallait bien que ça apporte quelques compensations… Enfin passons, là n’est pas le sujet. Miss Silverstein, cette petite poupée de porcelaine, avait finit par avouer sa demande. Elle ne faisait jamais rien au hasard, et si les deux adolescents aimaient se provoquer, autant par les paroles que par les.. Gestes, il y avait toujours une idée derrière. Cette fois-ci ? Rendre jaloux Erwin et pourquoi ? Parce qu’il s’était trop attaché à une certain Discorde ? Le Londonien cru qu’il allait s’étouffer en entendant ça (a moins que ce ne soit la poussière…) En tout cas, il lui fallu un moment avant de se reconnecter. Son cœur avait fait un bon plus haut que les autres et son visage s’était soudainement assombris. Pourtant, il restait crédible et avait maintenu ses efforts pour venir caresser la poitrine de boucle d’or tout en lui posant quelques questions discrètes mais indispensables. Il avait apprit que les deux Serpentards n’entretenaient pas de relation « intime », c’état déjà ça, mais l’idée même que cette raclure pose la main sur sa petite amie mettait Morgan hors de lui. Heureusement, du sang froid il n’en manquait pas, du courage non plus et encore moins de la patience. Il avait continué son petit jeu jusqu’au bout – autrement dit, jusqu’à ce que les portes décident à se rouvrir – et avait marché. D’accord… D’accord il allait l’aider. Contre quoi ? Tout cela n’était que babiole sans valeur, mais en acceptant, il se rendait à lui-même un petit service : celui de ne plus voir une ombre dangereuse planer au dessus de la muette tant convoitée. Elle lui appartenait, ou du moins, elle détenait son cœur et ne voulait pas qu’elle le froisse même inconsciemment. Il fallait qu’il s’en charge car, malgré tout, l’anxiété, l’angoisse montait en lui. Et si elle… Après tout, Erwin était dans la même maison qu’elle, ils avaient le même âge, peut être qu’elle allait lui tomber dans les bras qui sait ? Rah nan ! Cette pensé lui était insupportable ! Il fallait qu’il la trouve, qu’il lui parle ! Mais l’enjeu était très délicat. Car, en bref : ce qui protégeait Livanarth des attaque de ce ‘couple de prédateurs’ que formaient O’keefe et Silverstein, c’était l’unique fait qu’il ait découvert leur amitié secrète et qu’il ait juré de garder le silence tant que leurs attaques ne viendraient pas jusqu’à lui. Le problème, c’est que Discorde connaissait cet homme, et même bien d’après ce que le jeune sorcier avait pu comprendre, s’il voulait tirer les choses au clair sans dévoiler sa liaison avec Raven et ainsi se mettre totalement à découvert… Par Merlin ! Où s’était-il encore fourré cette fois-ci ???

En tout cas, voilà qu’il était bizarrement habillé. Chemise déboutonnée, cravate retirée, les cheveux emmêlés, le parfum de la vipère encré sur lui et surtout, les lèvres et ses alentours rougies par le rouge à lèvre ainsi que quelques traces de baisers à l’intérieur de son cou jusqu’à le commencement de son torse. Il manquerait plus qu’on le remarque comme ça. Rapidement, l’anglophone s’était dirigé vers les toilettes des garçons et avait tenté d’effacer un peu les dégâts. Il avait nettoyé son visage à l’eau faisant disparaître les marques, reboutonné sa chemise et, entendant d’autre élèves pointer leur nez, s’était retiré en coup de vent sans même prendre le temps de terminer son travail avec minutie comme il avait l’habitude de le faire. Il n’avait pas le temps, il devait échapper aux regards indiscrets qui se faisaient on ne peut plus nombreux surtout le concernant, et essayer de rejoindre son dortoir. Mas, bien évidemment le dortoir des Gryffondors était au Sixième étage. Monter tous ces escaliers en passant inaperçu… Et puis, même s’il n’y avait personne, ces maudits tableaux ne se gêneraient pas pour tout raconter au premier impertinent passant. Il ne paniquait pas non, mais commençait à se poser de sérieuses questions. Bon, de toute manière, à cette heure-ci, les étudiants devaient être à la bibliothèque ou dans leurs salles communes en train de réviser. Manque de chance, il pleuvait dehors, le Quidditch ne devait pas attirer foule et les sportifs étaient sans doute restés au chaud. Adossé aux pierres froides qui recouvraient les murs du couloire, Livanarth regardait les flammes danser. Des flammes suspendues par des torches de part et d’autre de la longue allée sombre et humide. Ce qu’il avait fait n’était pas respectueux envers sa petite amie. Il avait laissé Raven le toucher, le caresser à sa guise. Certes c’était pour qu’elle ne puisse pas se douter un seul instant par une quelconque résistance qu’il appartenait à quelqu’un d’autre et que ainsi, elle remonte jusqu’à la brunette. Mais quand même… En y repensant, il n’avait pas trouvé cela désagréable bien au contraire, et c’était en cela qu’il culpabilisait. Lui dire… ? Ou pas. Il se posait la question. Devait-il être honnête et risquer de se prendre une gifle ou mentir et alors… Personne n’en saurait jamais rien sauf lui qui se baladerait encore longtemps avec le cœur lourd. Sans même s’en apercevoir, Morgan avait laissé transparaître quelques traces sous son col qu’il avait refermé. Il suffirait qu’il se lave d’accord, mas entre temps… Qu’allait-il se passer ? Au diable toutes ces questions ! C’est d’un pas rapide que le sorcier entreprit de continuer sa marche pour atteindre les escaliers qui, à cette heure-ci, n’en faisaient encore qu’à leur tête. Il dut attendre un bon nombre de fois que ces derniers se calment avant d’attendre l’étage suivant. Enfin, au bout de quelques interminables minutes, il arriva au Sixième étage… Essoufflé. A ce moment précis, il s’était cru largement tiré d’affaire mais... C’était sans compter le fait qu’il rencontre sa bien aimée qui le regardait. « Aï… » Avait-il alors pensé en se mordant la lèvre inférieure tout en s’avançant lentement, silencieusement. De ses doigts fins, le jeune homme remettait un peu d’ordre dans ses cheveux après avoir resserrer l’air de rien le nœud défait de sa cravate. Il savait que ça n’allait pas se passer comme ça, il savait qu’il sentait le parfum de femme, il savait qu’elle allait vouloir tout savoir, il savait…. Tant de choses à vrai dire. A tel point qu’il n’était plus sûr que c’était là la meilleure solution. Quoi que, s’il voulait rompre, pour sûr qu’il était là un acteur d’exception ! Non ! Non ! Et non ! Ses jambes ne voulaient plus avancer, et son souffle se faisait plus court. Une vague de stress lui arriva alors en pleine face et son organe battant fit un bond énorme en voyant ses yeux se poser sur lui. Immobile, il restait là, déchiré entre l’envie de prendre les jambes à son cou, de péter son câble, ou encore de tout lui expliquer calmement. C’était de sa faute, il avait joué alors qu’elle lui faisait confiance. Qu’allait-elle penser à son sujet ? Qu’il était infidèle ? C’était faux !! Il n’y avait qu’elle qu’il aimait, et qu’elle qu’il désirait avec lui. Raven c’était… C’était aussi pour les protéger tout les deux, elle pouvait le croire ou non, mais à l’origine, tout cela partait d’un bon sentiment. Serrant les poings, la mâchoire crispée, Morgan prit la parole, d’une voix monocorde, presque spectrale :

« J’peux tout t’expliquer… Tout. »


Dernière édition par Morgan Livanarth le Ven 18 Avr - 23:48, édité 1 fois
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeLun 17 Mar - 18:18

Depuis quelques temps maintenant, Discorde apparaissait comme euphorique, épanouie… Du moins c’était ce qu’avaient pu remarquer certaines personnes de sa maison, notamment sa cousine Diane. Cependant, nul n’aurait pu dire avec exactitude ce qui rendait le jolie muette aussi…Gaie ? On avait écarté depuis bien longtemps la thèse d’un jeune homme qui comblerait les moindres désirs de la jeune fille, elle avait tellement de prétendants et pourtant aucun qui n’avait sut toucher véritablement son cœur, ou la toucher tout court. Le seul qui pouvait encore approcher Discorde, la prendre dans ses bras et déposer quelques baisers dans le prolongement de son cou était Erwin O’Keefe. Rien de bien sérieux entre les deux jeunes gens, rien non plus qui laissât à croire qu’ils pouvaient avoir une relation intime, juste une amitié qui avait mal commencée. Alors qu’est ce qui la rendait aussi allègre ? Une très bonne note ? Non, la jeune fille ne s’extasiait pas pour si peu. Une nouvelle robe ? Allons bon ! N’avez-vous rien de plus stupide à dire ? Une bonne nouvelle peut être ? Sans doute… Quoi qu’il en soit, ce que l’on pouvait croire, c’était que si elle avait eu la chance de posséder une voix, elle aurait bien été capable de chanter, ou juste de fredonner un petit air. A défaut de ceci, elle se contentait seulement de dessiner, des paysages, des portraits…Plus qu’elle n’en faisait d’habitude. La vraie raison de tout cela ? Elle avait été écartée, et pourtant, c’était la réponse aux multiples questions. Il s’agissait en effet bien d’un homme, et pas n’importe lequel, un homme qui n’aurait pas dû porter son dévolu sur elle, autant qu’elle n’aurait pas du y répondre : Morgan Livanarth, un gryffondor de septième année, détesté de biens des personnes, majoritairement les Serpentards. Il y avait eu un sacré chemin avant que les deux jeunes gens n’en viennent à s’apprécier puis à s’aimer. Un amour comme le leur ça ne coure pas les rues, en même temps, tous les amours sont différents, chacun à son histoire comme prédéfinie par la flèche ardente de Cupidon. Leur histoire commune avait commencé il y avait bien longtemps, alors qu’ils ne se regardaient pas encore, alors qu’aucun d’eux ne pensait à l’amour, aux sentiments et j’en passe. Puis de fil en aiguille, cette pâle histoire, ce brouillon incertain avait finit par s’imposer pour finalement former un début de quelque chose. Cupidon avait bandé son arc ce soir là, alors qu’il était en septième année et elle en sixième. Les frappant sous l’effet d’un frôlement de lèvres. Sensation électrique pour la jeune fille qui était peut être déjà attirée par le jeune homme. Supposition que nous ne pouvons hélas certifier. Quoi qu’il en soit, ce soir là, il l’avait haïe pour son innocence trop prononcée, sa timidité qui lui paraissait exagérée… Elle l’avait détesté quelques jours après, lorsqu’il avait forcé le barrage de ses lèvres, lui soutirant son premier baiser, allant plus loin dans son acte. Il l’avait ébréchée, cassée… Elle s’était jurée de le détruire, peu importait la manière dont elle s’y prendrait. Pourtant, ses plans s’étaient trouvés déroutés lorsque le destin se chargea de les mettre de nouveau sur le même chemin. Ce soir là, elle se trouvait dans la réserve, reposant quelque chose qu’elle avait emprunté, quand il s’y était pointé, mal en point, malade. La grippe. Malheureusement pour la jeune fille, ou pour son plus grand bonheur ? Il se trouvait qu’elle désirait devenir médicomage plus tard, et la conscience professionnelle, que vous soyez élèves ou déjà adulte travaillant, la poussa à prendre soin du jeune homme, le maternant. Finalement, elle avait finit par se laisser séduire par le jeune homme, tout comme il en était de même de son côté. Ils avaient vu leur deuxième premier baiser, leur première nuit ensemble, leur première dispute et finalement, leur première union, en moins de deux jours. Malgré tout ce qu’ils pensaient, leur amour était une passion qui les poussait à s’aimer rapidement et pourtant si lentement. Discorde en avait oublié ses idées de vengeance. Elle l’aimait tout simplement, sans chercher à penser aux grandes conséquences de leurs actes et de leurs sentiments. De ce fait, elle était si euphorique que c’était à peine si elle faisait attention à ce qui l’entourait. Depuis quelques nuits, elle quittait son dortoir pour rejoindre son amant, bien que certaines nuits, elle préféra rester dans son dortoir, épuisée par son manque de sommeil, malgré tout, c’est qu’elle était encore une chose fragile cette petite Discorde ! Malheureusement, c’était souvent durant ces nuits que sa cousine lui rendait visite dans son Dortoir, très souvent parce qu’elle n’arrivait pas à dormir. S’en suivait alors des discussions plus ou moins animées. Parfois, la deuxième Serpentarde faisait la remarque que la muette n’était pas dans son dortoir, c’était dans ses moments là que Discorde se devait de mentir pour protéger son couple avec Morgan, soit elle faisait une potion dans son cachot favori, soit elle étudiait dans la réserve… Ou encore bien d’autres activités qui trouvaient leur utilité. Et pourtant, malgré ce bonheur soudain, Discorde cachait avec douleur son secret : depuis que Morgan était sortit de l’infirmerie, elle se rendait compte qu’elle le croisait trop souvent, chose qu’elle n’avait jamais remarqué auparavant, et que jouer l’indifférence à chaque fois qu’ils se voyaient n’était pas chose aisée. C’était même assez dur de ne pas pouvoir se blottir dans ses bras, de ne pas pouvoir lui soutirer quelques baisers. Même leurs regards lorsqu’ils se croisaient, se devaient d’être froids. Se haïr le jour et s’aimer la nuit. C’était le deal, le faux contrat. Juste pour que leur couple survive. Chaque jour qui passait, ce deal se faisait de plus en plus lourd, chaque seconde qu’elle passait en sa compagnie dans les couloirs était plus douloureuse que la précédente. Mais pour ce que l’on désire le plus au monde, il y a un prix à payer n’est ce pas ? Et en attendant d’être dans ses bras le soir, elle faisait comme si de rien n’était, et écoutait avec attention ses camarades, étudiait, dessinait… En fait, elle vivait son quotidien habituel, avec une attitude aussi naturelle qu’auparavant. Sans se douter une seconde de ce qui pouvait se tramer en toile de fond. Elle ne se posait aucune question sur ce que faisait Morgan, après tout il pouvait bien être en train d’étudier ou de se promener dans le parc… Elle lui faisait confiance voilà tout, et d’ailleurs, elle n’allait très certainement pas le suivre comme un petit toutou juste pour s’assurer de sa fidélité… Et si elle savait…

Oh, elle n’avait pas tardé à le savoir, pour son plus grand malheur hélas. Ce jour ci, elle avait une journée assez chargée, et n’avait pas disposé d’une seule heure à elle. Pourtant, comme elle s’était ennuyée dans certains cours, notamment celui de l’Histoire de la Magie. Elle avait déjà dévoré le livre de cours qu’on leur avait demandé d’acheter dans la finalité du cours, Binn’s ne leur avait donné que quelques détails en plus. Puis était venus le cours de Sortilèges et Enchantements, où ils apprenaient encore à se servir des sortilèges informulés, chose que la jeune fille savait faire depuis bien longtemps, aussi n’avait elle pas eu de mal à soulever un livre sans prononcer de formule, pas plus qu’elle n’eut besoin de moins de deux secondes pour faire taire son corbeau… Et finalement, la fin des cours s’était annoncée, pour le plus grand plaisir de la jeune demoiselle qui était vite sortie de sa dernière salle de cours, qui n’était autre que celle d’Arithmancie. Et maintenant ? Que pourrait-elle bien faire ? Inutile de songer à aller se promener dans le parc ou ses alentours, la pluie était assez forte pour la dissuader de cette folie. Aller étudier dans la Grande Salle ou la bibliothèque ? Bah… Elle avait déjà suffisamment avancé ses devoirs. Traîner avec Erwin et sa clique ? Inutile d’y songer, elle n’en avait pas envie, pas plus qu’elle n’avait envie d’écouter ses amies glousser dès qu’un garçon passait. En ce cas, que faire ? Lire un livre ? Elle en avait commencé un il y avait quelques jours, assez intéressant. Mais de cela non plus elle n’en avait pas envie. En fait, ce qu’elle désirait ardemment, à cet instant là, c’était indaignablement son amoureux. Elle avait juste envie de sa présence dans la même salle. Quoi que, il y avait fort à parier qu’elle serait déconcentrée s’il se trouvait dans le même endroit qu’elle, surtout si elle étudiait. Mais il n’était pas à proximité d’elle, et elle se trouvait à cet instant là dans les escaliers, qui même si ce jour là se montraient particulièrement têtus. Avaient fini par la mener au Sixième Etage. Etage où se trouvait la Salle sur Demande. Finalement ; la jeune fille avait trouvé ce qu’elle allait faire pour tuer le temps : jouer un petit air de piano, cette salle lui apportait plus de partitions qu’elle n’en demandait, et de toutes contrées différentes. Même la Salle de Musique ne lui suffisait plus… Mais il n’y avait pas que le piano qui l’intéressait, elle s’était aussi mise au clavecin, qui ne différait pas tant que cela que l’instrument qu’elle pratiquait depuis des années maintenant. Et puis il y avait la harpe, instrument qu’elle aimait beaucoup moins, mais qui cependant était intéressante dans sa manière d’être apprise. Elle connaissait la manière d’entrer dans cette salle, et cela ne faisait pas deux fois qu’elle était passée devant le mur qu’un bruit sourd de pas attira son attention. IL était là. Au départ, c’était la joie qui avait emparé son cœur lorsqu’elle l’avait vu, et seul de surcroît. Que demander de plus. Hélas, très vite, c’était autre chose qui était apparue au fond de ses prunelles. De la déception peut être ? Oui, sans aucun doute quelque chose de ce genre. Il avait suffit pour cela qu’elle remarque ses cheveux bien défaits, ce qui n’avait pas l’habitude d’être, et sa cravate suffisamment dénouée pour savoir que quelque chose n’allait pas comme cela aurait dû être. Quand à sa mine. Cela avait achevé ses doutes. Il s’était arrêté, comme plus que surpris de la voir, et très vite elle s’était approchée de lui, du moins de quelques pas, jusqu’à ce qu’un parfum, qui n’était très certainement pas masculin lui parvienne. Elle connaissait bien ce parfum, puisque celle qui le possédait n’était autre qu’une de ses « amies » de Serdaigle. Elle ferma les yeux, comme cachant sa douleur et sa déception. Raven… Très vite, ses yeux s’ancrèrent dans ceux de celui qu’elle aimait, animés d’une colère terriblement triste. Jamais Discorde ne s’était sentie aussi trahie qu’à cet instant là. Elle aurait voulu le frapper, lui hurler qu’il était un menteur, mais elle n’avait pas la force de le faire, et hurler, elle ne pouvait le faire. C’est pourquoi elle recula de plusieurs pas, sans le quitter des yeux, alors que ceci commençaient doucement à s’embuer de larmes. Que devait-elle comprendre ? Qu’elle n’avait servie qu’à lui donner ce que beaucoup de jeunes hommes espéraient d’elle ? Oh combien elle avait pu être stupide ! J’peux tout t’expliquer… Tout. » Expliquer quoi ? Qu’il lui était infidèle alors qu’elle… Alors qu’elle, elle l’attendait tout simplement, qu’elle se préservait chaque jour pour lui…Elle sortit sa baguette de l’intérieur de sa cape, puisque c’était là le seul moyen pour elle de communiquer véritablement avec lui.


« Il n’y a rien à expliquer… Ce que je vois et sens est largement suffisant non ? »

Partir, loin de lui, loin de son regard brûlant, loin de sa traîtrise. Elle se sentait déshonorée, souillée…Et terriblement malheureuse… Revenant sur ses pas de départ, elle acheva sa demande auprès de la Salle va-et-vient, dont la porte apparut soudainement, la laissant entrer subitement et refermer derrière elle. Sauf que contrairement à ce qu’elle s’attendait, la porte ne se referma pas, mais resta légèrement entrouverte, pas assez pour qu’elle le remarque, mais suffisamment pour que lui le voit. Le piano était bien là, au centre de la pièce, attendant que l’on joue de son clavier. Discorde eut un long soupir avant de s’installer à l’instrument et de jouer un petit air de sa connaissance, mi triste, mi joyeux… Plus triste que joyeux, comme si elle coupait les passages qui ne lui plaisaient pas… Poupée brisée, désarticulée…
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeLun 17 Mar - 22:58

Morgan n’était apparu différent ces temps-ci malgré tout. Il restait froid avec les autres, restait passif avec ses quelques amis et comme d’habitude, passait son temps à lire ou à faire du sport. Sportif ? Pas vraiment, enfin, à l’origine, il ne l’était pas. Mais son besoin d’extérioriser l’avait poussé à se dépenser. Pour ça, quoi de mieux que l’éducation physique ? Au vol sur balais il était très fort, pour la bonne raison qu’il pratiquait cette discipline très souvent, qu’il apprenait vite et surtout, qu’il aimait beaucoup ça. Voler… Se sentir libre comme l’air, vivant et éloigné de tout mal. C’était décidemment ce qu’il préférait, une sensation rare que le jeune homme recueillait avec plaisir. A vrai dire, il s’était souvent tâter à s’engager dans l’équipe de Quidditch, mais son envie de solitude l’avait emporté. Il ‘aimait pas les jeux en groupe, même s’il ferait un excellent attrapeur. Habile et doté d’une précision redoutable, à Gryffondor la victoire ! Plusieurs fois, le capitaine lui avait demandé, après l’avoir aperçu durant un cours de vol, mais chaque fois le sorcier regardait celui-ci avec dédain et tournait des talons en prétextant que jamais il ne se mêlerait au ‘peuple’. Après tout, il était connu pour son mépris de toute chose. Sa maison, il n’en avait rien à faire, c’était comme se soucier d’une boîte au lettres pour lui, ou d’une bouteille d’encre. Voyez un peu la considération. Cependant, il avait dut se calmer un peu l’espace de quelques mois et pour cause, il avait déjà chutés plusieurs fois, ce qu’on pouvait considérer comme normal, mais une de ses chutes s’était avérée plus sévère. C’était ça avoir des ennemis… Pendant l’une de ses ‘volée’ en plein air, son balai avait été prit de sursauts pour finalement l’engager à pleine vitesse dans la forêt interdite. Le Londonien n’avait plus aucun contrôle, à la limite, il aurait put user de sa baguette, mais même ses deux mains fermement resserrées sur le manche ne suffisaient pas à bien le maintenir. Au final, il avait foncé en plein sur un sapin, l’objet volant y était resté coincé pendant que Morgan volait en chute libre cette fois pour terminer sa route sur le tapis de neige, à moitié assommé. Bon, ça aurait pu être pire, on aurait pu l’envoyer en plein sur le saule cogneur, à ce moment là, le jeune surdoué aurait bien eu de peine à s’en sortir vivant. Mais là n’était pas la question. Comme autres sports mis à part ça, Livanarth s’adonnait aussi pas mal à la course tout simplement. Il courrait pour se fatiguer le plus possible, il n’était pas le plus rapide, ni le plus endurant, et d’ailleurs, il ne cherchait en rien à le devenir, simplement, il se sentait comme libérer d’un poids énorme à la fin d’une ou deux heures d’endurance. Peut être que c’était là son secret pour rester en forme en restant gourmand car en effet, ce cher Morgan aimait manger, il ne se nourrissait pas tant que ça durant les repas, disons qu’il avait dans ces moments là un appétit restreint, mais entre les heures, c’était toujours une barre chocolatée, des bonbons à la Bertie Crochue, des biscuits ou tout simplement quelques sucettes. Et pourtant, pas un kilo en plus, (attention, il ne faisait pas attention à sa ligne hein xD). A en faire pâlir de jalousie certaines n’est-ce pas ? Il en rendait déjà jalouses ses « amies » féminines qui le regardaient, toujours quelque chose dans la bouche en bavant ? Binh quoi ? o.O C’est qu’elles lui faisaient peur comme ça ! XD Un peu plus et on pourrait croire qu’elle s’apprêtaient à lui sauter dessus pour l’égorger rien que pour lui voler ses mets exquis. Enfin bref, en tout cas, ces mêmes personnes n’avaient rien remarqué d’anormal dans le comportement de leur camarade. Lui qui restait toujours très seul, toujours dans l’ombre, plonger dans ses livres d’écrivains malades ou fêlés dont son favoris, - Edgard Poe - , à la bibliothèque, en train de se battre en duel ou de parler à sa chouette, la douce Pinoko. Mais c’est vrai que plus les jours passaient, et plus les secondes passées en compagnie de Discordes étaient difficiles à supporter. Lui devait mimer l’indifférence, la plaisance de se sentir toujours plus haut qu’elle, plus important, et elle devait mimer la haine, l’envie de vengeance. Hélas, cette envie se transformait très vite en envie plus intime, celle des baisers chauds. En effet, en la voyant, en la croisant ne serai-ce qu’un instant, en respirant son odeur, le jeune homme avait envie de la serrer dans ses bras, de lui murmurer un « je t’aime » à l’oreille ou simplement des compliments après tout, n’était-elle pas tout simplement radieuse ? Il voulait l’embrasser, regouter à sa peau, ressentir sa langue jouant avec la sienne. C’était indescriptible comme sensation, mais un vide énorme se formait dans son estomac, il en avait des nausées tellement c’était douloureux. Comme quoi, il aimait cette femme plus que tout, jusqu’à s’en étonner lui-même. Il avait besoin d’elle et de sa chaleur, mais depuis qu’il était sortit de l’infirmerie, il était difficile aux deux adolescents de se croiser la nuit, le plus souvent, ils étaient obligés de faire s’emblant de se détester plutôt que de s’aimer. Alors les mots doux, il pouvait se les garder, ravaler sa salive et finalement partir. Il y à juste une fois où il s’était laissé aller, en cours de potion, avec sa partenaire de cour qui gardait une marge de sécurité (xD) à ses côtés. Normale qu’elle ait peur de lui remarque, puisque la dernière fois qu’elle avait fait une bêtise, il l’avait foudroyé du regard, d’un regard tellement perçant qu’elle en avait pleuré. Okay… okay… il y était allé un peu fort. Ses gestes aussi n’étaient pas sûrs, elle tremblait de peur d’une remarque de la part de son coéquipier. Mais cette fois, c’était Livanarth qui perdait pied. Il était resté debout devant sa table, les yeux dans le vague, totalement absorbé par ses souvenirs… Certains allants jusqu’à la nuit qu’il avait passé avec Discorde à l’infirmerie, arrivant ainsi à la faire légèrement rougir sans aucune raison apparente. C’est seulement lorsque la Gryffondor à ses côtés lui tendit le flacons pour lui demander ce qu’il en pensait que le sorcier sortit de ses pensés, brutalement entraînant un geste brusque qui heurta la flacon et le fit se briser par terre en un fracas assez épouvantable. Une odeur infecte s’était répandue dans toute la salle, Morgan était resté un moment interloqué, sans comprendre ce qu’il venait de faire jusqu’à ce qu’une main l’attrape pour le faire se dégager de l’endroit en pleine ébullition. C’est vrai que la fumée verdâtre qui flottait puait tellement qu’il aurait put tourner de l’oeil rien qu’en la respirant trop précipitamment. En tout cas, il eut droit à un sermon de la part de son professeur et un regard presque désolé de sa partenaire (qui n’y était pour rien, allez savoir pourquoi alors.. T_T).

Toujours est-il que, lorsqu’en remontant les escaliers, Livanarth avait croisé le regard de sa petite amie, il s’était tout de suite sentie comme pris en faute. Comme s’il revenait de faire une bêtise et que même nettoyée elle restait gravée sur son front. Ce qu’il pouvait avoir honte. Rien que de penser à ce qu’elle devait ressentir, il se serait lui-même bien foutue des claques. Son coeur s’était noué en voyant son visage souriant se transformer en une mine décomposée… Attristée… Déçue ? Non. Il ne voulait pas qu’elle pense ça ! Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il s’était servie d’elle rien que par fierté d’ajouter sur son blason une conquête et, par n’importe laquelle. Il avait défloré Discorde Van Silverwood l’intouchable ! Foutaises ! Non… Tout cela était faux, il n’avait pas voulu lui faire de mal, et ce qu’il lui avait dit à l’oreille, ce « je t’aime », il comptait vraiment. Simplement ça, allez l’expliquer à une femme qui à le cœur brisée. « Mais quel con ! » avait alors pensé le Gryffondor tout en serrant la mâchoire juste après avoir lu ce qu’avait prit la peine d’écrire la belle à l’aide de sa baguette. C’est vrai que déjà, les apparences ne jouaient pas en sa faveur, la chemise pas forcément bien remise, la cravate, les cheveux et… le parfum. En faite, il avait voulu la retenir, vraiment, le seul problème fut que ses membres ne lui répondirent pas. Sa main ne voulu pas se lever sa voix ne voulu pas céder, il restait immobile, telle une poupée désarticulée, à la regarder s’enfoncer dans la salle sur demande, ouverte… Et qui le restait ? Peut être en fin de compte avait-il de la chance. Progressant lentement vers l’ouverture après s’être distribuer silencieusement une multitude d’insultes, il écouta… Un piano, elle jouait du piano. Pourquoi ? Pour étendre sa mélancolie ? Ce n’était pas la peine, et Morgan ne voulait pas avoir à supporter cela, c’est pourquoi il s’engouffra dans l’ouverture pour venir la rejoindre, sans faire le moindre bruit pour ne pas qu’elle l’entende, avant de s’immobiliser juste derrière elle, à quelques cm seulement du dos courbé de la belle. Là il reprit la parole d’une voix calme :

« Je ne répète jamais deux fois ce que je dis, tu écoute si tu veux, ou alors tu joues la sourde oreille. T’as pas d’autre choix parce que je ne partirai pas. »

Là il posa sa main sur l’épaule de la muette et la resserra légèrement, s’agenouillant derrière elle, s’appuyant doucement contre son corps chaud.

« Ce que j’ai fais n’est pas correcte on est d’accord, mais je ne t’ais pas ‘trompé’ c’est clair ? Raven et moi sommes de simples amis et encore, ça dépend des fois… Mais elle avait besoin de moi pour rendre jaloux l’un de ses ex. Pourquoi aurai-je refusé ? Elle ne me force à rien, juste un service. Je n’avais pas prévu de me retrouvé enfermé dans un mini placard avec elle certes, et ça n’excuse en rien le fait de l’avoir laissé m’embrasser et me déshabillé… Enfin… Que voulais-tu que je fasse ? Elle me connaît tu sais ; il aurait suffit que d’un simple refus pour qu’elle devine quelqu’un dans ma vie et qu’elle cherche à en savoir plus. Je ne pouvais pas nous mettre en danger Discorde… Je ne pouvais qu’accepter. C’était 5 minutes de ma vie, 5 petites minutes pour une aide importante. »

Le londonien marqua une pause avant de se relever et de venir cette fois s’accouder sur le piano, enfonçant ses yeux turquoises et sincères dans ceux de sa petite amie. Il affubla son visage d’un léger sourire avant de reprendre.

« Je comprend que tu m’en veuilles, mais au fond tu sais que je t’aime, tu sais aussi que pour rien au monde je ne risquerait de perdre une femme telle que toi. Tu m’es bien trop précieuse. Tout ça tu le sais. Alors arrête s’il te plaît, je supporte mal les gens qui font la tête trop longtemps. Pourquoi n’essaies-tu pas de comprendre ? Tu veux quoi ? Que je te dise quoi ? Que je suis désolé ? Et bien oui, je le suis, vraiment. Et je te promets que mon but là-dedans n’était pas de te froisser. »

Là il approcha son visage de la joue de Discorde pour venir placer ses lèvres vers son oreille et lui murmurer quelques mots :

« Et puis… Tu es bien plus belle que Raven tu le sais ça? »

D’accord, et maintenant ? Sa colère s’était-elle évanouie ou allait-elle boire ses paroles ? Naïve elle serait de lui pardonner si facilement. Ce genre de chose n’était pas correct vis-à-vis d’elle. Et puis, l’arrogance n’était pas bien placée dans ces moments là, mais que voulez vous, Morgan reste Morgan.
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Discorde Van Silverwood

Discorde Van Silverwood


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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMar 18 Mar - 1:25

Ah le Quidditch... Sport adulé de la majorité des sorciers. Si Discorde faisait partie de l'équipe de Serpentard? Non, bien sûr que non. Pourtant, elle aurait pu, elle n'était pas mauvaise à ce jeu, surtout au poste d'attrapeuse, elle était suffisamment agile et rapide pour attraper le vif d'or, et elle n'avait pas peur de la hauteur ni de descendre en piqué rapidement. Elle se faisait confiance pour ce genre de choses. Mais elle avait préféré opter pour des activités bien plus calmes, comme les arts. Le dessin lui prenait beaucoup de temps lorsqu'elle décidait de s'y mettre sérieusement, tout comme la musique. Discorde n'était pas vraiment faite pour le sport, d'ailleurs, elle n'en avait pas besoin pour s'entretenir, c'était quelque chose qui était assez avantageux, et même si, contrairement à son amant, elle n'était pas une grande gourmande, il lui arrivait cependant de dévorer avec appétit des sucettes sorcières, dont souvent au sang, ce qui ne faisait pas d'elle une vampire, rassurez-vous, ou alors, elle s'enfilait des litres et des litres de thé sucré. Sur ce point là, on pouvait dire qu'ils avaient un point commun : les sucreries. Pour le reste, ils avaient des activités plutôt différentes, il passait son temps à déjouer les pièges de ses ennemis, qui, il fallait se l'avouer, étaient nombreux, alors qu'elle se plaisait à étudier d'autres choses que ses cours normaux. Des deux, elle était sans aucun doute la plus calme, et l'on pouvait dire que son mutisme était une grande qualité, au moins, ce n'était pas une fille qui passait son temps à parler, surtout si c'était pour ne rien dire. Même les deux amants n'avaient pas de longues discussions, les mots semblaient inutiles, même s'il leur arrivait parfois de "parler" sur un sujet, ils n'allaient pas jusqu'à passer des heures à débattre, car très vite, les baisers prenaient le dessus sur les discussions, tout autant que les caresses et les mots doux. Ils n'avaient pas réussis à caser une nouvelle étreinte depuis l'infirmerie, et ce, du fait que se voir la nuit devenait de plus en plus difficile, surtout avec le nouveau Concierge qui venait d'arriver. Il allait falloir trouver un endroit rien qu'à eux, où ils pourraient se voir en toute sécurité, sans risque de se faire prendre, où ils pourraient vivre leur amour sans contraintes, sans baguette pointé sur le cœur de leur union. Finalement, c'était ça le problème. Si la haine entre les deux maisons qu'étaient Gryffondor et Serpentard n'avait pas été aussi forte, il n'y aurait certainement pas eu ce genre de problème, et ils pourraient s'étreindre dans les couloirs sans risque d'être jugés, oui, ils pourraient s'embrasser, se toucher, chose qui leur manquait tant et qui devenait indispensable. Etre fort, encore et toujours. Comment pourraient ils tenir un an alors qu'il leur était déjà difficile de devoir s'ignorer et de se haïr dans la journée? Presque à s'en rendre malade. Mais au moins, cela ne leur bouffait pas totalement la vie, puisque le seul fait qu'ils se voient dans les couloirs ou ailleurs ne suffisait il pas à les rassurer?

Discorde ne pouvait pas croire en ce qu'elle voyait. Oui, c'était bien de la déception qui se lisait dans ses yeux, tout autant que de la colère et en fait, elle n'aurait certainement jamais pensé qu'il puisse la trahir. Comme si cela ne pouvait être. Et repenser à ce « je t’aime » dans le creux de l'oreille lui brisait encore plus le cœur. Elle savait que l'on pouvait mentir sur les mots, mais les regards eux, ne trompent pas, ou presque. Mais elle ne voulait pas chercher à comprendre ce qu'il y avait dans celui de celui à qui elle avait donné son cœur et son corps. Son âme aussi? Ce qu'elle voyait, c'était ces cheveux défaits, cette cravate dénouée, et ce parfum de femme, le parfum de Raven. Oui, elle savait qu'elle était plus que désirable, comme presque la moitié des jeunes filles de cette école me direz vous. Mais elle... Elle possédait ce quelque chose en plus qui faisait qu'on lui cédait dès qu'elle désirait quelque chose. Etaient elles si différentes ces deux jeunes femmes? Toutes deux convoités, toutes deux à croquer, si ce n'était que l'une était réputée plus qu'intouchable, la brune en l'occurrence, alors que la blonde, elle, n'était pas si inaccessible que cela. Mais au point que Morgan lui cède? Elle ne lui suffisait donc pas...Mais qu'avait elle de plus la Serdaigle? Oh non, ce n'était pas de la jalousie qu'éprouvait Discorde, juste de l'incompréhension face à la situation. Finalement, son innocence éternelle était elle quelque chose de mal? Quelque chose dont elle aurait dû se défaire plus vite? Mais ce n'aurait pas été elle si elle s'était donnée aussi rapidement à n'importe quel homme. Il avait fallut qu'elle tombe amoureuse de Morgan, véritablement, pour tout lui offrir. Mais les sentiments sont comme les feuilles des arbres, ils naissent puis tombent et finalement, finissent par disparaître, emportés par les vents. Morgan avait il eu des sentiments pour elle? C'était ce qu'elle se demandait maintenant. Puis une autre question était vite arrivée : rejoignait il à cet instant une autre femme? Autant disparaître maintenant de sa vie, autant vite l'oublier. Oui, mais quand on aime comme elle l'aimait à cet instant, comment peut on se défaire de ses sentiments? Il lui faudrait bien plus qu'un « oubliette » pour l'effacer de sa mémoire, c'était de toute son emprise dont elle devrait se débarrasser, des frissons lorsqu'il effleurait sa peau, des souvenirs beau, bien que peu nombreux. Pour l'heure, elle voulait s'éloigner de lui. Entrer et disparaître entre les quatre murs de la Salle sur Demande. Malheureusement pour elle, la porte n'était pas fermée, et ainsi, la salle n'avait pas pu disparaitre de la vue du Gryffondor. Elle aurait dû penser à lui en interdire l'accès. C'aurait été préférable. En attendant qu'elle se rende compte de sa bêtise, elle s'était installée à son piano et jouait les quelques notes de son air de mélancolie, mais sans réelle conviction, juste pour ne pas penser à lui, ou au contraire, pour se laisser aller à son chagrin? Et elle ne l'avait vu ni entendue entrer, trop absorbée par les notes sur la partition et au frappement de ses doigts sur les touches, jusqu'à ce que sa voix retentisse derrière elle, la forçant à se raidir, sans que pour autant, elle ne cesse de jouer ce qu'elle avait commencé. Mais ce fut sa main sur son épaule qui la força à s'arrêter doucement de jouer, comme si ses doigts glissaient des touches, qu'elle ne pouvait plus les atteindre. Quand à son corps contre le sien, cela ne la poussa qu'à se raidir d'avantage et à fermer les yeux, luttant contre l'envie de s'appuyer contre lui ou de s'écarter brusquement. Son corps ne répondait plus vraiment.
« Ce que j’ai fais n’est pas correcte on est d’accord, mais je ne t’ais pas ‘trompé’ c’est clair ? Raven et moi sommes de simples amis et encore, ça dépend des fois… Mais elle avait besoin de moi pour rendre jaloux l’un de ses ex. Pourquoi aurai-je refusé ? Elle ne me force à rien, juste un service. Je n’avais pas prévu de me retrouvé enfermé dans un mini placard avec elle certes, et ça n’excuse en rien le fait de l’avoir laissé m’embrasser et me déshabillé… Enfin… Que voulais-tu que je fasse ? Elle me connaît tu sais ; il aurait suffit que d’un simple refus pour qu’elle devine quelqu’un dans ma vie et qu’elle cherche à en savoir plus. Je ne pouvais pas nous mettre en danger Discorde… Je ne pouvais qu’accepter. C’était 5 minutes de ma vie, 5 petites minutes pour une aide importante. »

Rien que ces paroles arrachèrent un hoquet muet à la jeune demoiselle de Serpentard, alors qu'elle se dégageait de lui, le forçant à lâcher son épaule et se reculer. Oh non, elle n'avait pas la force de le regarder, mais il il lui annonçait cela avec une telle désinvolture que la jeune fille ne put empêcher ses larmes de couler. Ils avaient largement été plus loin qu'elle n'aurait pu le penser, mais quelle naïve ! Placard, baisers, déshabillés. Et la suite? Il la lui cachait? Ou il ne s'était vraiment rien passé? Mais c'était cinq minutes de trop. Cinq minutes où il avait été à sa merci, et où elle même subissait ses assauts d'homme. Et il ne pouvait qu'accepter? Il se moquait d'elle? Très vite, elle reprit sa baguette posée sur le bord du piano, écrivant très rapidement, sous le coup de la colère ou de la tristesse, les deux étaient de mise de toute manière...


« On a toujours le choix Morgan. Même devant les choix les plus durs. »

Il bougea de place et tenta d'ancrer son regard turquoise dans le lagon de la jeune fille qui ne s'y attarda que quelques secondes, le laissant apercevoir sa détresse et son dégoût, jusqu'à ce qu'elle le reporte sur les touches noires du piano. « Je comprend que tu m’en veuilles, mais au fond tu sais que je t’aime, tu sais aussi que pour rien au monde je ne risquerait de perdre une femme telle que toi. Tu m’es bien trop précieuse. Tout ça tu le sais. Alors arrête s’il te plaît, je supporte mal les gens qui font la tête trop longtemps. Pourquoi n’essaies-tu pas de comprendre ? Tu veux quoi ? Que je te dise quoi ? Que je suis désolé ? Et bien oui, je le suis, vraiment. Et je te promets que mon but là-dedans n’était pas de te froisser. » Rien à dire, mais elle ne voulait même pas y croire, ni même penser à le faire. Quoi qu'il ait voulu faire, c'était fait, et il aurait sans doute dû penser aux conséquences avant de s'embarquer dans de telles choses... « Et puis… Tu es bien plus belle que Raven tu le sais ça? » La goutte de trop peut être, celle qui fit déborder le vase. Elle appuya fortement sur quatre touches, arrachant un grondement sourd de la part de l'instrument, tandis qu'elle se levait en même temps, s'écartant. Ses lèvres bougeaient toutes seules, exprimant des injures bulgares à l'encontre de tout et de lui, d'elle et de son amour pour lui. Elle ne comprenait pas tout, et ce n'était pas faute de ne pas être intelligente, mais elle ne parvenait pas à comprendre ses réactions, ni même ses motivations. Et d'ailleurs, pourquoi Raven l'avait elle choisie lui? Il y avait des tas d'autres jeunes hommes dans cette école, il avait fallut que ça tombe précisément sur Morgan? Allons bon. Elle s'éloigna du piano et lui tourna le dos, alors que ses larmes coulaient encore une fois, bien qu'elle tentât de les retenir et de les effacer. Oh non, elle était naïve, mais certainement pas au point de lui pardonner ce qu'il venait de faire. Certainement pas. Et que répondre? Rien. Elle ne voulait plus lui parler, elle désirait juste qu'il disparaisse, alors qu'elle se laissait tomber dans le lit qui venait tout juste d'apparaitre, ce même lit qu'elle avait chez elle. Elle voulait se noyer dans ses draps et s'enfoncer dans le moelleux de ses oreillers, et ne plus songer à lui. Qu'il reste au piano, ou qu'il parte, mais qu'il ne lui adresse plus la parole.
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMar 18 Mar - 22:47

[ en matant mon nouveau vava je viens d'apprendre que j'étais deveniou admin xD que me vaux cet honneur? XDD ça va chier pour les membre mouarfmouarf +baf+ ]


Que voulait-elle qu’il lui dise ? Morgan avait beau être un véritable surdoué, il avait de fortes lacunes en ce qui était de parler aux femmes. Il était même carrément mauvais de ce côté-là. Non pas qu’il soit timide, ou hésitant, ou encore macho. Non. Simplement, dans sa jeunesse, il n’avait pas bénéficié de beaucoup d’amour, mais plutôt de coups durs. Son esprit s’était comme renfrogné, il était devenu un homme dur et surtout extrêmement cassant. Pour lui, tout le monde devait souffrir, il n’avait plus à s’excuser de ce qu’il était devenu car ce n’était pas de sa faute. Pour lui, c’était la vie qui décidait de ce genre de choses, et les larmes de crocodile qu’il voyait couler des yeux de sa belle lui donnaient plus l’envie de vomir que l’envie de la serrer dans ses bras. Elle était faible… Se sentir trahit… Combien de fois Morgan avait ressentit ça ? Combien de fois lui avait-on planté des couteaux dans le dos ? Combien d’insultes devaient-il supporter ? De regards ? Des poids énormes qui pesaient sur son estomac jour après jour. Mais voilà… Il ne flanchait pas gardait la tête haute, pour voir combien ce monde était pourri, combien l’être humain était égoïste et pitoyable. Certes il n’avait pas été correct, d’accord, il avouait tout. Mais pourquoi fallait-il qu’elle pleure ? Pourquoi fallait-il que tout soit si compliqué ? Il lui répétait sans cesse qu’il l’aimait ! N’étai-ce pas suffisant ? Il semblerait que non. Le jeune homme avait envie de rire. On se serait cru dans un de ces feuilletons télévisés à l’eau de rose dont s’abrutit sa grand-mère chaque matin. Les genre « amour gloire et beauté » ou encore…. Inutile d’en énumérer d’autres. C’était une perte de temps. Enfin bref, il restait là, sans savoir vraiment où se placer. Quelque part, il se savait coupable. Ses paroles étaient brutales, blessantes, voir carrément méchantes et humiliante. Qu’est-ce que Discorde pouvait bien avoir à faire de savoir qu’il la trouvait bien plus belle que Raven ? Voilà une remarque très mal placée, on pouvait même voir cela comme une provocation vulgaire et sans tabou. Morgan se montrait comme il était vraiment, comme un garçon hautain, prétentieux, franc et sec. Il ne laissait aucune marge de manœuvre à sa petite amie, ses mots s’enchaînaient sans la moindre faille, il était sûr de lui et avait reprit de l’assurance. Ce n’était pas une dispute de plus qui allait l’impressionner. Et si ça ne devait pas durer avec cette jolie muette, alors ça ne durerait pas. Il n’allait sûrement pas se prendre la tête 107 ans avec ces histoires… pourtant, son cœur lui disait de s’accrocher, de garder son calme ou de crier s’il le fallait. De l’embrasser et de lui demander pardon. Hélas, cette attitude prouverait qu’il se savait en faute. Dans le placard, il y avait eut des baisers oui, des baisers osés, profonds, sucrés et même sensationnels. Raven était une maîtresse de choix, elle osait tout. Elle faisait tout et emportait chacune de ses proies en un tourbillon ardent. Pourquoi lui ? Pourquoi justement Livanarth ? D’une part parce qu’elle s’attaquait aux plus beaux, et, jusqu’à preuve du contraire, celui-ci n’était pas un laideron… Mais un homme, bien battit au visage… Possédant beaucoup de caractère, non pas le petit jeune aux traits androgyne hyper à la mode (Bouuuuuuuh Tokio Hotel !!!! >___< +baf+), ensuite, Raven et Morgan se connaissaient depuis un bout de temps, et elle ne pouvait s’adresser qu’à lui en une telle situation pour la simple et bonne raison qu’il était celui que Erwin détestait le plus en cette « merveilleuse école ». Mais ça, le sorcier ne pouvait pas le révéler à Discorde, auquel cas il révèlerait par la même occasion la liaison entre O’Keefe et Silverstein mettant ainsi à bas sa propre couverture. Galère !

En tout cas, la jeune femme s’était arrêté de jouer en l’écoutant parler, il l’avait sentit se raidir lorsqu’il posa sa main sur son épaule mais, au final, elle s’était levé en lui affirmant qu’on avait toujours le choix, quelque soit la situation. Et bien non ! Pas toujours. La preuve ! Livanarth la regardait s’en aller vers un lit apparu soudainement. Ses yeux étaient froids, dénudés de toute émotion. Il ne comprenait pas… Pourquoi elle ne voulait pas l’écouter et encore moins le croire. Elle pensait quoi ? Qu’il l’avait juste ‘baisé’ pour le plaisir ? C’était ça qu’elle pensait ? Et bien soit ! Mais alors qu’elle ne vienne pas regretter ses paroles, car il n’était pas dans les habitudes de ce Gryffondor de supplier ses conquêtes pour qu’elles lui reviennent. Ce comportement avait même tendance à le faire fuir. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’il serait déçu. En fait, il avait envie de lui dire… Lui dire qu’elle n’était qu’une pauvre idiote et que oui, il avait profité d’elle. Rien que pour voir sa réaction. Mais les sentiments l’en empêchaient. Il l’aimait trop pour ça. Trop pour la briser à ce point.
Le piano… Il ne savait pas jouer de cet instrument. Il n’avait jamais apprit et puis ... Il n’était pas un « homme à tout faire ». La genre invincible qui à toutes les qualités du monde, qui est intelligent, sportif, créatif et angélique à la fois… Merci bien u_u. Il savait jouer de la guitare, parce que c’était aussi en grattant des cordes à l’aide de son médiator qu’il extériorisait ses maux. Le piano était un instrument à la réputation bien trop encrée dans le romantisme et la niaiserie pour lui. Mais si la muette pensait qu’il allait rester en place, elle se trompait sur toute la ligne. Encore une fois, ce n’était pas son genre de rester comme une tâche noire sur un mur blanc. Ainsi, Morgan s’approcha d’elle, une nouvelle fois, presque agacé par ses pleurnicheries. Mais quand allait-elle comprendre exactement ? Quand allait-elle piger qu’il n’était pas de ces hommes qui soignent, qui susurrent des mots doux aux oreilles de leur amour fané ? Allez savoir… A quoi bon de toute façon ? Elle allait découvrir…

Tout en s’asseyant sur le bout du matelas, le sorcier tourna la tête pour la regarder, le visage plonger dans ses multiples oreillers. Rien que ça… Rien que ça le faisait frissonner. Ce lit, immense, aux couvertures soyeuses… C’était toute la bourgeoisie de la demoiselle qu’il reconnaissait. Elle n’était qu’une gamine gâtée ! Pourtant il l’aimait… Il n’y avait rien à faire. Inclinant doucement son menton sur le côté il parla, d’une voix douce :

« D’accord… J’vais te dire, en fait c’est vrai que… C’est vrai qu’elle n’est pas la seule. Moi aussi je l’ais caressée, je l’ais touché. D’abord, c’est moi qui l’ais embrassé, et plaqué contre le mur, ensuite, elle s’est mise sur moi et m’a retiré ma chemise. J’ai fait de même avec la sienne et je lui ais touché les seins… Gentiment… Pour le plaisir… Et la vérité c’est que… J’en avais rien à foutre. »

Là il s’avança à quatre pattes le long des couvertures jusqu’à se placer juste au dessus de Discorde, ses mains de chaque côtés de son corps, ses jambes aussi, il avança ses lèvres jusqu’à sa nuque et reprit en faisant rebondir son souffle et danser ses mèches de cheveux sur sa peau.

« Et t’sais pourquoi hein ? Nan t’sais pas ? J’n’ais appris d’belles sur toi aussi. Alors… Je me suis dis… « Si elle profite des bras d’Erwin… pourquoi ne profiterai-je pas de ceux de boucle d’or ? » Voilà c’que j’me suis dis. Et je t’ais hais de ne rien m’avoir dit. Parce que O’keefe veut ma peau et toi tu t’permet de jouer les charmeuses de serpents ?? »

Tout en se redressant il retira sa cravate et l’envoya valser ailleurs tout en montant d’un ton.

« Blâme-moi seulement s’tu n’as rien à te reprocher petite catin ! Gifle moi s’tu veux ! Frappe moi oui ! Comme tu as l’habitude de l’faire puisque ta voix t’fais défaut ! Après tout… tu l’as déjà fait non ? »

Mais tout en s’exprimant il obligea la belle à se retourner en usant de ses bras et s’était allongé sur elle, son ventre contre le siens, l’empêchant de bouger, de fuir… Un sourire malicieux se dessina sur sa bouche faisant ainsi apparaître cette cicatrice dentant accentuant sa pommette gauche. Ses yeux plantés dans les siens il ne la lâchait pas.

« Dis moi que tu m’aime… Murmure-le… Mais je veux l’entendre… Au moins le voir. Allez Discorde. Dis moi que tu m’aimes comme je t’aime ! Dis-le ! »
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMer 19 Mar - 10:43

Qu’ y avait il vraiment à dire ? Rien de plus. Il en avait assez dit, voire peut-être trop. Chaque parole sur ce qu’il lui confirmait était pire qu’un coup de poignard dans son cœur. Insupportable. Elle était faible, comme bien des femmes, mais c’était ce qui les caractérisait, et pour Discorde, il valait mieux la tristesse à la frustration, celle de ne pas être aimée à sa juste valeur, les conséquences de cette frustrations ne seraient pas très joyeuses. Oui, autant se laisser aller à la tristesse, à cette première étape. Et pourtant, il avait beau lui répéter qu’il l’aimait, rien n’y faisait, comme si les mots n’avaient plus de valeurs… Ces paroles qui faisaient espérer, réduites à néant par la faute d’une autre. Mais c’était hélas, la première fois pour elle qu’elle était et se sentait trahie. Jamais personne ne l’avait fait, et elle comprenait combien cela pouvait faire mal. Surtout venant de sa part à lui. Oui, l’être humain était égoïste, pitoyable, mais aussi cruel, terriblement impitoyable. Il faisait partie de ces êtres là. Pourquoi pleurait elle au fond ? Mais parce qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, ses larmes coulaient toutes seules ces imbéciles ! Mais aussi parce qu’elle l’aimait terriblement. A ce point que l’on dit infinie, et qu’à cet instant, elle était persuadée que la réciproque n’était pas de mise, malgré le fait qu’il le lui dise et répète. Oui, elle était faible parce qu’elle aimait. Amour égal Faiblesse. C’était ce qu’elle s’était inlassablement répété tout au long de ses années, juste avant qu’il n’entre complètement dans sa vie. Il lui avait suffit de voir toutes ses filles qui venaient pleurer dans ses bras lorsqu’elles se faisaient plaquer par leur petit-ami pour le comprendre, et Discorde s’était promis de ne pas terminer comme ces filles, pourtant, ce jour là, elle ne valait pas mieux qu’elles. Qui avait osé dire que l’amour était le plus beau des sentiments ? Il ne valait pas mieux que les autres, et il était cruel en plus de cela. Oui, sentiment fourbe, et traître. Mais le Gryffondor enchaînait les paroles blessantes, allant parfois jusqu’à la provocation. Il voulait quoi ? Qu’elle lui pardonne sur un claquement de doigts et vienne se blottir contre lui ? Et bien il pouvait toujours espérer, Discorde ne pardonnait pas comme ça, elle lui avait accordé sa confiance, il en avait pour ainsi dire, abusé, elle ne la lui redonnerait pas aussi facilement. Et encore, au vu de la situation, encore fallait il que le meilleur reprenne place sur le pire. Certes, ce serait terriblement dommage d’en arriver à se séparer là, maintenant, alors qu’ils avaient à peine commencé à se trouver. Mais quand l’un faute, comment voulez-vous pardonner aussi facilement ? Il avait des choses à cacher, certes, mais n’était ce pas lui au départ qui désirait qu’il n’y ait aucun secret entre eux ? Assurément, elle était la première à lui cacher certaines choses la concernant, en l’occurrence, ce qu’il avait put voir de ses propres yeux, mais ne s’était elle pas promit de lui en parler au moment propice ? Ce moment n’était pas encore arrivé, pourtant, chaque jour, elle réfléchissait à une manière de le lui dire, de lui raconter avec résumé le pourquoi du comment.

Il voulait lui dire qu’il s’était moqué d’elle ? Elle serait blessée dans son fort intérieur, mais elle aurait de quoi le recevoir. Après tout, avant de lui céder totalement, avant d’être tombée terriblement amoureuse de lui, n’avait elle pas eu dans l’idée de le détruire ? Qu’importe la manière dont elle s’y prendrait. Lui dire qu’elle s’était servie de lui, qu’il n’avait servie à rien d’autre qu’à la déflorer et bla bla bla, et le tout, accompagné de son petit sourire moqueur et de son regard froid, glacial. Tout comme lui, voir sa réaction. Après tout, il était le premier des deux à lui avoir dit « je t’aime », mais aussi le dernier. Touché-coulé. Bataille navale. Ils en sortiraient fiers, mais terriblement blessés tous les deux, car même s’ils prétendaient le contraire, leurs sentiments étaient bien là, présents et ancrés dans leurs cœur, leur corps et leur âme. Oh terrible fierté ! Encore une fois, ils étaient semblables. Ils ne suppliaient pas pour le retour, Discorde ne retenait pas ses prétendants, même si ces derniers lui juraient de l’attendre ou de tout faire pour atteindre son cœur. Et ils ne devraient pas se plaindre par la suite, ne pas regretter ce qu’ils s’étaient dits. Et si une éventuelle séparation venait à se faire, combien elle en souffrirait en silence… Chaque jour, elle éviterait son regard, de peur de s’en rendre aveugle, de peur peut être de se trahir pour autre chose… Elle ne pouvait pas le regarder avec tout son amour sous peine d’éveiller les soupçons, et elle ne pourrait encore pas le regarder sous peine de montrer sa douleur et une nouvelle de fois d’attirer les regards des autres. Et malgré tout, malgré le fait qu’il n’ait pas voulu la froisser, elle commençait tout de même à se fissurer, prête à se briser comme une poupée de porcelaine qui tombe au sol, ou la paroi d’un miroir qui à reçu un coup.
Chacun ses faiblesses, chacun ses points forts et ses points faibles. Il ne savait pas jouer du piano, cela importait peu à la jeune fille. Elle l’aimait pour ce qu’il était, et sans doute lui en aurait elle voulu de savoir jouer de cet instrument là. Elle n’avait jamais attendue de lui qu’il soit l’homme parfait, elle s’était très vite rendue compte qu’il ne l’était pas, et qu’il avait des défauts gros comme une montagne. Notamment celui de se montrer parfois violent, colérique… Mais elle aimait ses défauts autant que ses qualités. Ce n’était pas le physique qui l’attirait vraiment chez lui, c’était sa personnalité. Mais ce qu’elle n’aimait pas chez lui, c’était sa faiblesse face aux femmes. Tous les hommes étaient pareils, forts d’extérieurs, mais finalement faibles devant les femmes, surtout si ces dernières savaient jouer de leurs charmes et de leurs atouts. Non, c’était ce qu’elle ne lui pardonnerait pas. Et lui ? Quand allait il comprendre que Discorde était une fille des plus fragiles, malgré le fait que certains traits de son visage prouvent le contraire, que sa fragilité était semblable à l’éphémère papillon ? Il fallait prendre soin d’elle parce qu’elle était semblable à une enfant ? On l’avait surprotégé et elle avait terminé de se protégé elle-même, mais ses défenses étaient tombés une à une face à Morgan, elle avait finit par lui léguer la charge de la protéger ? Naturellement qu’elle n’attendait pas de lui qu’il soit le preux chevalier du conte de fées, juste lui-même en temps normal, mais plus doux et autre avec elle. Elle pouvait faire certaines concessions, cela va de soi, mais tout à une limite… Et alors qu’elle s’était éloignée de lui, se noyant dans ses draps de satin, il revenait à la charge, encore plus blessant, plus désinvolte, menant la jeune fille à vouloir se boucher les oreilles pour ne plus l’entendre. Elle aurait aimé pouvoir chanter et se concentrer sur les paroles de sa chanson, mais sans voix, cela lui était impossible. Condamnée à l’écouter parler. Ne comprenait il pas que ses paroles étaient terriblement blessantes ? Mais pourquoi avait il fallu qu’elle se foute dans une telle situation ? Pourquoi avait elle cédé aux avances de son cœur ? Jamais plus. Ne plus écouter les battements de cet organe battant maudit. Qu’il se transforme en pierre et la laisse tranquille. Quant à lui… Qu’il disparaisse maintenant, elle ne voulait plus entendre les détails qu’il lui offrait généreusement, alors qu’elle n’avait rien demandé.

Mais il avait décidé de ne pas lâcher prise, car très vite, elle se retrouva sous lui, bloquée entre ses bras et ses jambes, alors qu’il continuait son monologue. Non, elle ne voulait pas savoir pourquoi. Elle ferma les yeux et s’apprêtait à lui dire de se taire, malgré son mutisme lorsqu’il parla d’elle, la forçant à se demander ce qu’elle avait fait. Qu’avait-elle à voir là-dedans ? « Si elle profite des bras d’Erwin…» Quoi ??? D’où profitait-elle des bras de son ami ? Ces paroles la forcèrent à rouvrir les yeux, sous la surprise et l’incompréhension. Quel était donc le rapport entre Raven et Morgan et Erwin et elle ? Elle ne tarda pas à le savoir, alors qu’il continuait à parler. « Et je t’ais hais de ne rien m’avoir dit. Parce que O’keefe veut ma peau et toi tu t’permet de jouer les charmeuses de serpents ?? » C’était tout bonnement incompréhensible. Il n’y avait strictement rien entre Erwin et elle, c’était ce qui avait été convenu dès que leur amitié avait débuté. Certes, après Morgan, ou avant, il était le seul à pouvoir l’approcher d’aussi près et de pouvoir la prendre dans ses bras, mais leur relation n’était certainement pas aussi poussée que celle que Morgan entretenait avec Raven, et cela, elle allait très vite le lui dire et lui faire comprendre. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle sortait avec lui qu’elle se devait de renoncer à ses amis, avait il oublié à quelle maison elle appartenait ? En ce cas, faudrait il aussi qu’elle renonce à sa cousine ? A Viviana et Sean ? A Pansy et compagnie ?Oh oui, elle allait lui répondre, jusqu’à ce qu’il la force à se retourner sur lui, usant de sa force, s’allongeant sur elle, la forçant à le regarder dans les yeux. Mais il avait augmenté d’un ton et usait d’un vocabulaire qui la surprit, et la déçue. « Blâme-moi seulement s’tu n’as rien à te reprocher petite catin ! » Catin ? C’était comme cela qu’il la percevait alors qu’il était le seul à avoir put la posséder pour lui tout seul ? Elle ne comprenait plus sa réaction, il devenait fou tout simplement, et la suite de ses paroles le lui confirma, alors qu’elle tentait de se dégager de son emprise, sans grand succès. Et à chaque supplique de lui dire qu’elle l’aimait, il était sur le point de hurler, la forçant à fermer les yeux. Non, elle n’aimait pas cet homme qui la retenait prisonnière ainsi, elle n’aimait pas cet homme fou. C’était l’autre celui dont elle était tombée amoureuse, pas de cet homme qui l’insultait et lui reprochait ce qui n’était pas. Et elle ne voulait pas lui répondre. Ses larmes et son regard ne lui suffisaient ils donc pas pour lui répondre ? Il savait qu’elle l’aimait, auquel cas, elle n’aurait sans doute pas fait tout ce qu’elle avait fait depuis le début. Mais allez expliquer cela à un homme qui est en colère… Elle finit par détourner le regard de celui de son amant, continuant de tenter de lui échapper.
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMer 19 Mar - 16:02

Morgan avait fait l’impasse sur tellement de choses ces dernières années… il était resté seul sans cesse, il n’avait compté que sur lui au prix de milles efforts, toujours plus difficiles les uns que les autres. Il n’avait que lui comme meilleur ami mais aussi comme pire ennemi. Sans cesse à devoir se méfier de ses propres pensés. Ne pas faire de bêtises, ne pas succomber à la tentation… Combien de fois avait-il voulu s’enfuir, loin, très loin. Se perdre au beau milieu d’un océan infini, d’une forêt gigantesque, ou même d’un marais puant ! Plus rien n’avait d’importance maintenant. Lorsque l’on reste renfermé sur soi-même tant d’années, on fini par ne plus regarder que ses pieds et sans prendre garde aux agressions extérieurs. Le jeune homme était en un sens une personne très cultivée, un esprit droit, sans fausse modestie, des yeux brillants de malice, une voix grave et envoûtante, de multiples talents et une vision très ouverte des choses. C’était ce qui le différenciait d’un bon nombre de surdoués. Mais d’un autre côté, il avait la rancœur qui le bouffait lentement. Lui bouffant les entrailles, tuant ses sentiments, endurcissant son cœur déjà fragile. Il possédait visiblement une santé de fer, comme ça… Sans savoir qu’il était lui aussi un homme fragilisé par ses épreuves passés. On dit que ce qui ne tue pas nous rend plus fort, mais pour lui, tout cela n’était qu’une connerie raconter aux braves qui cherchent une raison de continuer, encore et encore. Mais... Morgan… Avait-il vraiment envie de continuer ? Si c’était pour souffrir comme il souffrait en ce moment et depuis bien longtemps, sûrement pas. Il se tirerait bien une balle dans la tête. Le fait que son père le renie lui avait fichu un coup mémorable, comme s’il ne valait rien. Comme s’il était une erreur de la nature, un simple pantin qu’on aurait voulu voir brûler. Le fait que sa mère se laisse dépérir sous prétexte que son fils l’abandonne lui avait infligé un sentiment de culpabilité immense, il s’était cru le pire enfant du monde, la pire créature qui hantait ce monde. Sa famille l’avait regardé comme s’il se trouvait être le meurtrier de sa mère, de la même façon que s’il lui avait directement planté un couteau dans le dos. Mais... Il ne l’avait même pas touché. Tout ce qu’il avait pu voir, c’était son visage comme endormie, appuyer contre son torse alors qu’il la soutenait, sans vie. Ses oncles, tantes, amis, cousins, cousines, tous étaient partis chacun de leur côté en rayant le nom du garçon dans leur arbre généalogique, il n’y avait que Lilie et ce cher Raymond. Deux adorables personnalités, assez intelligentes pour comprendre le pourquoi du comment. Son rêve ? Être enfin en paix avec lui-même. Ne plus avoir à se poser 1001 questions avant de s’endormir, ne plus avoir à courir deux heures chaque soir pour extérioriser, ne plus être obligé de hurler dans le vent, de ravaler sa douleur. Discorde ne le comprenait pas. Elle n’était pas apte à comprendre tout simplement parce qu’elle n’était pas passée par là. Pour Morgan, ceux qui ne vivent pas ne peuvent pas véritablement savoir ce que l’on ressent, la mal qui nous pique tout droit au cœur, chaque fois à un angle différent selon la provenance du crime. Cette épine qui nous suit et s’appuie parfois sur notre estomac, empêchant la moindre bouchée de nourriture de s’y engouffrer. L’être humain était né pour souffrir aussi, c’était évident. Mais pas à ce point. S’il n’était pas passé par là, Livanarth lui-même se serait demandé comment interpréter la dépression de certaines personnes, leur enfermement. Des chaînes invisibles le maintenaient à son passé ; le regret… La peine… la culpabilité. D’accord, il n’était peut être pas le fils idéal, d’accord il avait été longtemps malade, oui il était violent en paroles, oui il savait faire mal et s’en muser. Mais, y’a-t-il seulement une personne qui se soit poser la question dans ce monde du… Pourquoi ? Penser que cela ait un quelconque rapport avec son enfance n’était pas bien malin, n’importe quel abrutit était capable de tirer ce genres de conclusions. Le sorcier avait tout simplement perdu la foie. Il ne croyait en rien, même plus en lui. Il voyait tout noir et continuait pourtant à sourire parce qu’il était attaché à la vie, parce qu’il ne voulait pas se laisser aller et que ce n’était pas son genre. Mais le malheur nous rattrape toujours… Toujours jusqu’à ce que tout enfin soit éclairci bien en profondeur. A quand ce moment ?

Peut être Morgan ne savait-il pas parler aux femmes, mais non, encore une fois elle se trompait. Il n’était pas un chien devant la gente féminine. Autrement, ce ferait bien longtemps qu’il se serait trouvé une petite amie. Son physique lui attirait pas mal de convoitises. Certaines filles lui envoyaient des lettres, il en recevait une voir deux par semaines, et comme personne ne le savait en couple, ces déclarations se poursuivaient… Sans suite de la part du jeune homme qui nourrissait le feu avec. Il était un garçon réservé, qui ne se donnait pas à n’importe qui. Discorde ne voulait pas comprendre qu’entre Raven et Morgan, tout cela n’était qu’un jeu sans la moindre importance ! Un jeu coquin certes, mais toujours maîtrisé. Il ne désirait pas coucher avec cette Serdaigle, et elle ne désirait pas non plus s’offrir à lui. Ils étaient comme deux frère et sœur, une relation légèrement incestueuse oui, mais amicale. Mais oui, cette façon qu’avait la muette à feignait de ne pas l’écouter mettait le Gryffondor hors de lui. Il ne supportait pas que l’on fasse la sourde oreille. Lui, lorsque les bouches se mouvaient pour le poignarder de 100 couteaux, pour l’injurier, pour lui faire porter la pierre, il gardait la tête haute, il acceptait, et s’il voulait pleurer, alors c’est qu’il n’était qu’une espèce de petite tapette. Voilà comment ce jeune sorcier voyait les choses. Et non, il ne devenait pas fou, absolument pas. Il gardait d’ailleurs le parfait contrôle de lui-même, simplement qu’elle ne le connaissait pas… la preuve en était faite. Elle aimait le Morgan doux, sensible. Celui qui l’avait comblé de bonheur et d’amour, celui qui lui souriait sans aucune raison apparente. Hélas, Morgan c’était ça mais c’était aussi de la colère, beaucoup de colère renfermée, de la haine pour le monde, du jugement et de la sévérité. Elle faisait avec.. Ou elle partait.
Toujours est-il que le jeune homme restait là, appuyé sur elle, l’empêchant de fuir. Elle était contrainte d’ouvrir ses oreilles au fur et à mesure que le ton montait. Il ne lui demandait pas grande chose. Juste de lui dire qu’elle l’aimait, car, il en doutait vraiment. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait confiance en personne. Parce que tous les gens auxquels il s’était attaché l’avaient abandonnés. Et non, pas comme dans les séries télévisées avec Brandon qui trompe Vanessa avec sa meilleure amie obligeant celle-ci à se noyer dans sa crème de marron. Non… Lui c’était différent. Simplement que, une nouvelle fois, il se sentait démuni, on le plaçait sur l’estrade, on le pointait du doigt en criant « monstre » ou « méchant ! Méchant ! ». Hin… c’était trop facile… Trop facile de tout lui foutre sur le dos. Pas de chance, il n’y avait pas marqué « bonne poire » sur son front, et Livanarth avait un répondant acéré. Quoi que, env oyant cette réaction puérile, il était surtout tenter de soupirer… Blasé. En tout cas, il se redressa, toujours assit sur elle, l’air on ne peut plus agacé.

« Alors quoi… Tu m’en veux alors que… Tu ne m’aimes pas c’est ça ? Tu te rends enfin compte que je ne suis pas celui que tu attendais ? Vous êtes tous pareils. De toute manière, tu n’es qu’une gamine gâtée, t’as vécu dans le luxe, tu ne connais pas la misère, tu n’sais pas ce que c’est que d’avoir VRAIMENT mal ! Tu pleures ? Qu’est-ce que tu crois que ça me fait ?? Tu pleures pour un rien ! »

Il s’écarta de sa petite amie, tête haute et s’assit sur le rebord du majestueux lit avant de reprendre, cassant :

« Comment ais-je pus m’imaginer qu’une gamine comme toi pouvais m’apporter quelque chose ? Je suis stupide… Tu n’vois rien, tu te pleins alors que je m’excuse. En fait, tu te prends pour une victime… Une putain de victime alors que dans l’affaire, qui est-ce qui cache des choses hein ? Qui est-ce qui ne dit rien ?? J’m’en tape que tu sois proche d’Erwin, et j’te demanderai pas de faire de choix puisque j’agis selon mes propres règles. J’ai juste envie de partir. J’étouffe déjà… TU m’étouffes. »

Se rendant compte qu’il utilisait là son vocabulaire de campagnard et non celui qu’il avait l’habitude d’utiliser, le jeune homme se stoppa et respira. N’empêche que… Lui aussi retenait ses larmes. Depuis des années qu’elles n’étaient pas sorties, ce n’était sûrement pas maintenant qu’elles allaient venir. Une nouvelle fois, il les ravala et se dirigea lentement vers le piano qu’il observa un moment, l’œil distrait. Il n’avait plus envie de rien, sa fougue s’était en allée, Discorde ne réagissait pas. En fin de compte, c’était peut être lui qui s’était trompé. Il l’avait prise pour une femme avec du punch, qui saurait le remettre dans son droit chemin. Elle n’était rien qu’une chiffe molle…

« Et bien, après cette brève et dernière discussion, je vais te laisser te noyer dans tes larmes. A partir du moment où j’aurais passé cette porte… »

Il resta dos à la belle mais serra ses poings à l’intérieur de ses manches pour reprendre, d’un ton assez monocorde afin de cacher sa voix brisée et les tintements de son cœur qui l’était aussi. Une nouvelle fois. Mais ce qui l’était encore plus… C’était ses espoirs.

« … Ce ne sera même plus la peine de cacher notre relation… Puisqu’elle sera définitivement terminée. »
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMer 19 Mar - 17:14

Mais comment comprendre les choses quand l'on se sent trahie? Comment peut on faire comme si de rien n'était lorsque l'on sentait le parfum d'une autre sur celui qu'on aime? Et surtout, comment pouvait on comprendre vraiment quand celui que vous aimer vous décrit tout ce dont vous ne voulez même pas entendre parler? C'était au dessus de ses forces. Après tout, Discorde n'était pas un être exceptionnel non plus, juste une jeune fille de 16 ans qui était en train de vivre son premier amour et qui était aussi en train de le perdre. Comme le dit si bien ce proverbe, « un de perdu, dix de retrouvés », mais existait il d'autres Morgan? Bien sur que non. C'était lui qu'elle aimait, pas un autre. Elle ne pourrait pas s'imaginer dans les bras d'un autre. Elle aurait pu le comprendre si les choses avaient été différentes, si le temps n'oppressait pas ainsi leur relation. Chaque fois qu'ils croyaient que tout allait bien, il y avait un obstacle. Aujourd'hui, cet obstacle s'appelait Raven. Discorde ne supporterait certainement pas que la Serdaigle approche à nouveau Morgan, pas maintenant qu'elle savait qu'il l'avait touché et qu'elle en avait fait autant. Et ce, même si Les deux amants n'étaient plus ensembles. Et pourtant, il était convoité, tout autant qu'elle, il faudrait qu'elle se fasse à cette idée et qu'elle accepte; voilà tout. Mais à cet instant... Elle ne voulait pas lui parler, ni le regarder, elle voulait juste qu'il la laisse seule. Elle se sentait malade à l'idée qu'une autre ait put être touché par lui, le parfum de Raven lui piquait le nez, elle ne supportait pas de sentir cette odeur sur lui, tout comme lui n'aurait très certainement pas supporter de sentir le parfum d'Erwin sur elle. Inversons la situation pour voir. Lui, comment réagirait il s'il apprenait qu'entre elle et le Serpentard, il y avait une histoire identique à cette qu'il entretenait avec Raven? S'il sentait son parfum sur elle, s'il voyait sa jupe habituellement plissée, froissée? Si elle voyait quelques boutons de sa chemise défaits? Il entrerait dans une sacrée fureur. Mais Discorde était plus que fidèle au Gryffondor, ses yeux ne se portaient pas sur d'autres garçons, et même si elle ne pensait pas à lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il était sans cesse présent dans sa tête et son cœur. Il lui arrivait même de penser à eux, à revivre un souvenir passé qui accentuait son sourire déjà présent. Et très souvent, c'était son ventre et son bas-ventres qui fourmillaient doucement lorsqu'elle osait penser un peu trop fort à lui. Et même à cet instant, même alors que tout semblait avoir basculé, alors qu'il était sur elle, l'empêchant de bouger, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir le souffle coupé sous la pression de son cœur, sous la demande de son corps qui avait reconnue celui qu'elle aimait d'un amour plus que sincère. Mais dire à cet homme qui avait trahie sa confiance et qui lui hurlait dessus les mots qu'il attendait était au dessus de ses forces. Elle ne voulait pas lui dire, pas sous la contrainte. Pas tant qu'elle ne comprenait pas ses réactions. Avait elle peur de lui? Là tout de suite? Oui. Parce qu'il la retenait prisonnière et voulait la soumettre. Discorde n'était pas du genre à étaler ses sentiments, celui de l'amour encore moins, même si c'était Morgan qui le lui demandait, et que ce soit avec la violence ou non, cela ne changeait rien. Elle lui avait déjà dit ce qu'elle ressentait, et d'ailleurs, cela se lisait dans ses yeux non? Lui répéter inlassablement qu'elle l'aimait ne changerait rien, ce n'était pas dans ses habitudes, elle n'avait jamais prononcé ces deux mots à une autre personne que lui, pas même à ses parents. Vous comprenez?
Elle voulait qu'il la laisse, mais en entendant ses paroles, elle ne put qu'avoir le souffle coupé et cesser de pleurer. « Alors quoi… Tu m’en veux alors que… Tu ne m’aimes pas c’est ça ? Tu te rends enfin compte que je ne suis pas celui que tu attendais ? Vous êtes tous pareils. De toute manière, tu n’es qu’une gamine gâtée, t’as vécu dans le luxe, tu ne connais pas la misère, tu n’sais pas ce que c’est que d’avoir VRAIMENT mal ! Tu pleures ? Qu’est-ce que tu crois que ça me fait ?? Tu pleures pour un rien ! » Il croyait vraiment qu'elle ne l'aimait pas? Simplement parce que ne lui avait pas dit? Elle pleurait pour un rien? Non, elle pleurait parce qu'elle l'aimait, véritablement, que ce qu'il avait fait avec Raven la blessait terriblement et qu'elle comprenait de plus en plus que ce sentiment dans lequel elle s'était noyé allait lui en faire plus que baver. Oh comme elle n'aurait jamais dû écouter son cœur ! Au moins, ils n'en seraient pas là, à se disputer, elle ne serait pas en train de pleurer et à subir ses reproches et sa colère. Mais cela ne s'arrêtait pas là. Alors qu'il s'écartait enfin d'elle, la laissant reprendre son souffle, reprendre contenance, il enchainait sur les paroles blessantes, ce lui laissant aucun répit. « Comment ais-je pus m’imaginer qu’une gamine comme toi pouvais m’apporter quelque chose ? Je suis stupide… Tu n’vois rien, tu te plains alors que je m’excuse. En fait, tu te prends pour une victime… Une putain de victime alors que dans l’affaire, qui est-ce qui cache des choses hein ? Qui est-ce qui ne dit rien ?? J’m’en tape que tu sois proche d’Erwin, et j’te demanderai pas de faire de choix puisque j’agis selon mes propres règles. J’ai juste envie de partir. J’étouffe déjà… TU m’étouffes. » Elle? Une victime? Oui, victime de ses sentiments envers lui. Elle lui cachait des choses tout autant qu'il le faisait, ils étaient à égalité sur ce plan. Mais tous deux si fiers qu'ils se voilaient la face. Et elle... Il n'avait peut être pas tout a fait tort dans ce qu'il disait, mais d'un autre côté, il n'avait pas comprit ce qu'était Discorde. Certes, elle n'avait pas connu le malheur, mais apprendrait plus tard ce que c'était. Elle n'avait pas vécue ce qu'il avait du enduré toutes ces années, elle ne le vivrait jamais, mais pouvait il le lui reprocher? Elle n'avait pas demandé le rang d'aristocrate, elle était née avec et ne pourrait jamais s'en défaire, quoi qu'elle dise et fasse. Mais lui, en revanche, était né avec le pouvoir de s'exprimer, pas elle. Elle ne le pourrait peut être jamais, elle ne pourrait jamais lui dire de vive voix tout ce qu'elle ressentait, seulement par gestes, par lettres... Son mutisme commençait à lui peser depuis qu'elle était avec lui, et pourtant, ce qu'il ignorait, c'est que depuis qu'elle était avec lui, elle tenait vraiment de parler, chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant. Mais ses cordes vocales étaient figées à jamais, glacées... Et il se levait, elle l'avait sentie et vu, il s'éloignait d'elle, et elle pensait qu'ils en resteraient là pour aujourd'hui, mais c'était un ultimatum qu'il lui posait, obligeant son cœur à faire un bond plus fort dans sa poitrine. Alors soit elle lui disait qu'elle l'aimait, ou presque, soit il partait?

Sa fierté en prenait un coup. Soit elle agissait en véritable serpentarde qu'elle était et mettait de côtés ses sentiments, soit elle laissait sa fierté de côté et lui disait qu'elle l'aimait, le retenait auprès d'elle? Elle aurait pût l'enchaîner à elle si elle l'avait vraiment voulue. Mais s'il partait, c'était son cœur à elle qui lâchait, et là, elle pourrait vraiment pleurer. Elle ne pouvait pas lui hurler d'attendre, parce qu'elle n'avait pas de voix. Il n'y avait aucun combat en elle, parce que la réponse à ce qu'elle devait faire, elle la connaissait déjà. Mais comment l'appliquer était une autre question. Attrapant sa baguette, elle lança un rapide sort qui obligea la porte à se fermer à double tour, mais aussi à disparaitre de la vue des autres selon sa demande, juste pour le retenir quelques minutes. Elle ne pourrait jamais lui pardonner cette écartade, mais c'était subir et le garder ou conserver sa fierté et le perdre à jamais. Et cette deuxième solution, pour le moment, lui était insupportable. Elle se leva de son lit, sa baguette en main et se dirigea vers le jeune homme, les yeux encore brillants. Pourquoi avait il fallut qu'elle tombe amoureuse? Elle ne se serra pas contre lui et ne le prit pas dans ses bras. Cette odeur sur lui était tout bonnement atroce, et elle ne la supportait pas. Elle ne fit que plonger son regard dans le sien, encore plein de douleur et agita sa baguette rapidement, qui retranscrivit ses pensées dans les airs.


« Ne pense jamais que je ne t'aime pas, parce que c'est faux. Je ne te le dirai jamais aussi souvent que tu ne le désire, mais je n'en pense pas moins ! J'ai compris que je t'aimais ce fameux soir à l'infirmerie, la première fois que nous avons dormis ensembles. Alors je t'interdis de penser le contraire... »

Marquant une pause, elle reprit cependant très vite, agitant de nouveau sa baguette. Pourquoi avait il fallut que leur histoire soit aussi compliquée?

« Ce que tu as fait ou non m'est tout bonnement insupportable et me fais poser les mêmes questions que toi et porter en même temps les mêmes jugements. Je suis une gamine pour toi? Tu n'as qu'une envie, celle de partir? Je t'étouffes? Alors pars maintenant, je n'essayerai pas plus de te retenir, je ne force pas les gens à rester auprès de moi. Mais alors fais le vite avant que moi je ne tombe encore plus amoureuse de toi. »

C'est enfin sur ses mots qu'elle se retourna, lui faisant dos et abaissant sa baguette, la laissant tomber au sol. Maintenant que c'était dit, elle n'avait plus goût à rien. S'il partait, elle ne rentrerait pas dans sa Salle Commune ce soir, elle préfèrerait très certainement rester seule et s'occuper.
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMer 19 Mar - 19:33

Elle n’avait effectivement pas 36 solutions qui se présentaient devant elle. Discorde avait le choix : soit elle restait allongée sur son lit à verser toutes les larmes de son corps et alors, elle perdrait Morgan à tout jamais. Soit elle se levait et l’empêchait de partir. De toute évidence, ce jeune homme ne plaisantait pas. Il était radical, lorsqu’il disait quelque chose, il le faisait, ça elle pouvait en être certaine. Là, il était fatigué. Fatigué de devoir se justifier pour des gestes sans valeurs à ses yeux. A croire que la belle en faisait tout un plat alors que pour lui, ce n’était rien de plus qu’une partie de « cap ou pas cap » qui ne se referait pas. Ce n’était pas la première fois en plus que les deux adolescents s’adonnaient à ce style de provocation. Et oui, elle allait devoir s’y faire. De toute façon, elle n’était pas la première pour le sorcier, et ses mains avaient déjà et depuis longtemps caressés le corps d’une autre femme. Ses lèvres aussi. C’est vrai que ça faisait mal. C’est vrai que l’amour fait mal. Et elle n’était pas la seule à souffrir à l’instant, sauf que Livanarth ne le montrait pas de la même façon. Plus dur, plus rêche, il avait prit l’habitude d’utiliser la méthode offensive pour répondre à ce genre de paroles. La violence était son alliée dans ses moments. Jamais il n’utilisait les mains, jamais. Et sûrement pas pour régler une discordance liée au cœur. Non, mais ses mots faisaient mal. Il utilisait chaque recoin, chaque faiblesse pour briser. Etant persuadé de l’amour que lui portait Discorde, il n’eut aucun mal à la faire réagir avec ses dernières phrases. Elle était totalement éprise de lui, déjà sous le charme, enchaînée… Elle n’aurait pas la force de le laisser partir et c’était tant mieux car, en vérité, Morgan lui-même aurait bien du mal à supporter ce brusque divorce. Il était amoureux d’elle et ne pouvait pas se le cacher. Son cœur battait à chaque fois qu’il la croisait, il était heureux, vraiment heureux. Ses yeux la cherchaient sans cesse dans les couloirs sans pour autant se faire remarquer. Discret et malicieux, il la voulait sans cesse… Cependant, sa fierté l’aurait obligé à quitter la salle très vite si jamais la belle ne se serait pas levé pour le retenir, au moins un peu. Bien heureusement, cette dernière se retrouva très vite devant lui, sa baguette à la main à lui retranscrire ses pensées. « Ne pense jamais que je ne t'aime pas, parce que c'est faux. Je ne te le dirai jamais aussi souvent que tu ne le désires, mais je n'en pense pas moins ! J'ai compris que je t'aimais ce fameux soir à l'infirmerie, la première fois que nous avons dormis ensembles. Alors je t'interdis de penser le contraire... » Des mots… Oh si elle savait… Si elle savait comme il avait envie de l’embrasser à ce moment précis. A voir ses yeux brillants sous la faible lumière, sa bouche crispée par la colère et ses jours encore humides. Pourtant… Il n’en fit rien. La lassitude peut être. En tout cas, il avait l’impression de revivre des scènes déjà passées, il avait l’impression de revoir Sally Anne devant lui, avec ses milles reproches et lui de son côté lui infligeant 10 000 blessures de suite. Quelle drôle de situation. Mais elle n’avait pas besoin de lui dire tout ça, car il le savait déjà. Et oui, tout ce qu’attendait Morgan en vérité, c’était qu’elle se lève, pour qu’il puisse l’enlacer, qu’elle lui prouve qu’elle n’en avait pas assez, qu’elle avait malgré tout besoin de lui et que cette petite erreur de parcours serait vite oubliée. C’est vrai, lui aussi s’était laissé charmer à l’infirmerie, d’ailleurs, parfois, alors que son professeur racontait d’une voix monocorde des choses dont Livanarth connaissait déjà l’existence et tous les secrets, celui-ci se permettait de sombrer très vite dans un autre monde, son monde. Un univers dans lequel personne n’avait encore jamais été admit. Et alors qu’il flottait entre ses rêves et ses ambitions, il repensait à sa maîtresse, parfois avec tant de force qu’il était obligé de revenir très vite à la réalité s’il ne voulait pas rencontrer un problème majeur plutôt gênant au niveau de son bas ventre. (Suivez mon regard +gifle+ xD) « Ce que tu as fait ou non m'est tout bonnement insupportable et me fais poser les mêmes questions que toi et porter en même temps les mêmes jugements. Je suis une gamine pour toi? Tu n'as qu'une envie, celle de partir? Je t’étouffe? Alors pars maintenant, je n'essayerai pas plus de te retenir, je ne force pas les gens à rester auprès de moi. Mais alors fais le vite avant que moi je ne tombe encore plus amoureuse de toi. » Partir ? Alors elle voulait bien le perdre ? Cette phrase fit bondir l’organe battant du jeune homme qui crut se plier en deux sous la douleur aiguë bien que passagère qui venait de le piquer. Pourtant, il resta tout à fait droit, sérieux et calme. Ses doigts s’étaient décrispés du tissu de sa manche et il observait sa petite amie qui s’éloignait. Le laissant à son choix. D’ordinaire… Le parfum. C’est vrai qu’il sentait fort le parfum de Raven, et ce devait être ça qui empêchait Discorde de l’approcher. Cette odeur devait lui être tout bonnement insupportable et pour cause, il était celui d’une autre femme. Le bruit que provoqua la rencontre entre la baguette de la muette et le sol fit sortir le Gryffondor de sa torpeur silencieuse. Depuis combien de temps étaient-ils là tous les deux exactement ? Il était incapable de le définir. Une éternité… A peine 3 secondes ? Impossible de répondre. Quoi qu’il n’allait pas en rester là ! Ravalant sa salive il inspira avant de reprendre vivement la parole afin d’attirer l’attention de sa maîtresse.

« Je n’attends pas de toi que tu me comprennes, encore moins que tu me suives, simplement que tu m’aimes. Et puisque c’est le cas... Qu’est-ce que je veux de plus ? Que tu cesses de me prendre pour le méchant. Je suis ton petit ami, pas le méchant loup ! Mon but c’pas d’te blesser. J’ sais que c’n’est pas facile ; moi aussi ça me coûte de ne pas pouvoir t’embrasser en public, moi aussi j’aimerai que l’on soit libre. Mais on ne peut pas, parce qu’ici, notre relation est interdite. »

Il s’approcha d’elle et l’entoura de l’un de ses bras avant de venir coller ses lèvres à son oreille lui susurrant doucement de douces paroles… :

« Nous sommes des… Hors la loi. C’est plutôt excitant non...? »

Mais avant qu’elle ne puisse ‘répondre’ quoi que ce soit, le jeune homme se recula d’un pas et tourna son visage vers une sorte d’immense baignoire, le même genre que la salle des préfets, qui venait d’apparaître (ou qui était là depuis quelques minutes, sans même que la douce Serpentarde ne s’en soit aperçu…) Passons… Morgan défia Miss Silverwood du regard tout en déboutonnant sa chemise la laissant glisser ensuite rapidement jusqu’à ce que cette dernière se retrouve sur le sol. Il esquissa un nouveau sourire, toujours aux sous-entendus multiples et plaça sa main à l’endroit où se trouvaient quelques marques de rouge à lèvres pour les cacher, presque sensuellement, avant de venir se diriger d’un pas modérément lent vers la grande étendue d’eau savonneuse (tout en ayant prit soin de laisser croire qu’il allait lui donner un baiser juste avant de s’éloigner :huhu : ). Elle voulait que l’odeur disparaisse ? D’accord… Ayant tout de même gardé son pantalon, Livanarth s’engouffra progressivement à l’intérieur du liquide chaud, frissonnant de plaisir. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas prit un vrai bain comme celui-ci, c’était agréable… Plus que ça même. La profondeur de l’objet lui permit de s’enfoncer jusqu’à hauteur du ventre avant qu’il ne se laisse totalement immerger en se laissant aller en avant. Il se doutait bien que Discorde ne tarderait pas à le rejoindre, aussi, il refit surface et, se relevant, lui fit signe de s’amener d’un mouvement de tête.

« Vous ne voudriez pas vous faire attendre n’est-ce pas darling ? »
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMer 19 Mar - 21:00

Se lever ou le perdre. Discorde n'était pas handicapée, fort heureusement pour elle, mais en même temps qu'elle pleurait, elle remettait ses idées en place, cherchait à comprendre le pourquoi du comment, à peser le pour et le contre. Jamais elle n'avait autant pleuré que depuis qu'elle le connaissait. Même son aîné n'avait pas réussit à la faire pleurer avec autant de conviction... Mais la belle muette ne voulait pas passer son temps à pleurer pour lui. Premièrement, parce qu'elle n'aimait pas montrer cette marque de faiblesse, et deuxièmement, parce qu'elle préférait avoir des éclats de rires qui ne s'entendraient pas, avec lui, plutôt que de pleurer des larmes de tristesses. Des larmes de joies pourquoi pas? Elle savait qu'elle n'était pas la première du sorcier, et sans doute pas la dernière, mais pour l'heure, elle voulait être l'unique à ses yeux, celle qu'il ne tromperait pas. Malgré ses faiblesses et sa fragilité, Discorde n'hésiterait pas une seconde à partir s'il le fallait? Même si elle l'aimait de tout son être. Pourtant cela, il ne s'en doutait pas. Qui le pourrait d'ailleurs? Discorde entrait dans une vie et les souvenirs que vous possédiez d'elle restaient ancrés à jamais dans un recoin de votre mémoire ou de votre cœur. Et ils réapparaissaient aussi brusquement qu'elle vous avait quitté, sans que vous ne vous y attendiez. Discorde était ainsi, la plus belle chose qui puisse vous arriver, et peu importe de la manière dont elle vous apparait, peu importe ce qu'elle fait... Les meilleurs choses ont une fin, et très vite la muette disparaissait aussi vite qu'elle n'était arrivée. Il en serait de même dans le futur, voire plus. Discorde entrerait dans la vie de certaines personnes, sèmerait les graines de l'amour, de la tendresse, mais aussi de son propre prénom, de la discorde. Oui, ce serait ainsi et pas autrement, et cela ne commencerait très certainement pas plus tard que cette année... Pour en revenir à Morgan, oui elle l'aimait, mais n'hésiterait pas à partir ou le laisser partir s'il le fallait. Mais comme prédit, il resterait à jamais dans son cœur, tout simplement parce qu'elle était amoureuse, et que ce n'était pas de ces amours d'adolescents qui ne durent pas. Le Gryffondor représentait à lui tout seul la violence des mots, alors qu'elle... Elle était la douceur? Oui, elle était douce, patiente, mais pas cette fois. Pas ces fois où ils en venaient à s'engueuler. La dernière fois, elle n'avait pas hésité à lui mettre une gifle pour lui montrer sa douleur, mais cette fois, elle était lasse. Tout comme lui. Il n'en pouvait plus de devoir s'expliquer, elle ne supportait déjà pas cette relation qu'il entretenait avec la Serdaigle. Car si à chaque fois elle devait sentir le parfum de Raven sur lui, elle se sentirait chaque jour de plus en plus trahie, voire pire. Elle pourrait aller jusqu'à penser qu'il lui mentait et qu'il vivait avec elle la même chose que ce qu'ils vivaient en ce moment. Discorde était naïve, mais aussi jalouse. Certes, jamais elle n'irait mettre leur situation à jour, car sa position était autant menacé que celui de son amant, mais elle leur briserait le cœur, et ce, de n'importe quelle façon. Oui, la fierté faisait faire n'importe quoi, autant que la jalousie. Il lui avait faire un choix, elle avait renversée là situation, le laissant lui aussi faire un choix. Ou il partait et coupait court à ce qu'ils s'étaient dit, ce qu'ils avaient fait ensembles, ou il restait avec elle et adviendrait ce qu'il adviendrait. Oui, c'était bien ce parfum qui l'empêchait d'aller se blottir contre lui, et qui l'empêcherait de l'embrasser, de le garder contre elle... Elle ne ferait aucun geste tant qu'il porterait encore ce parfum qu'elle commençait déjà à détester. Elle lui faisait encore dos lorsqu'il reprit parole, tandis que son propre regard s'était perdue dans le noir du piano. Noir, comme ce qu'elle broyait en ce moment...
« Je n’attends pas de toi que tu me comprennes, encore moins que tu me suives, simplement que tu m’aimes. Et puisque c’est le cas... Qu’est-ce que je veux de plus ? Que tu cesses de me prendre pour le méchant. Je suis ton petit ami, pas le méchant loup ! Mon but c’pas d’te blesser. J’ sais que c’n’est pas facile ; moi aussi ça me coûte de ne pas pouvoir t’embrasser en public, moi aussi j’aimerai que l’on soit libre. Mais on ne peut pas, parce qu’ici, notre relation est interdite. » Il ne voulait pas qu'elle le comprenne? C'était ce qu'elle, elle voulait. S'il voulait comprendre les plus grands mystères de sa vie, il faudrait payer en échange. Donnant donnant. Elle ne voulait pas être juste cette fille que l'on prend dans ses bras, que l'on embrasse et que l'on câline pour le plaisir. Elle était bien plus, et s'il y avait des choses qu'elle ne comprendrait pas, comme cette relation avec Raven, il y en avait d'autres qu'elle pourrait comprendre. Il voulait juste qu'elle l'aime. Et c'était tout? Elle aurait pu être à l'autre bout du monde et simplement l'aimer pour que cela lui convienne? Non, bien sur que non. Discorde elle même ne se plierait pas à ce genre d'exigence. Finalement, peut être était ce aussi le fait qu'elle ne pouvait pas le prendre dans ses bras qui la blessait vraiment, qu'elle ne pouvait pas montrer combien elle était heureuse dans ses bras. Mais c'était le prix à payer. Elle était dos à lui, et pourtant, ses lèvres murmurèrent malgré elle, comme si elle pouvait vraiment parler
.
« Je ne veux pas de cette vie de cachotteries... »
Entourée d'un de ses bras, elle frissonna, fronçant en même temps le nez, sentant cette odeur haïe. « Nous sommes des… Hors la loi. C’est plutôt excitant non...? » Pas plus que cela.. Discorde le voulait pour elle toute seule. Elle ne voulait pas étaler son bonheur dans les couloirs de l'école, mais elle voulait pouvoir le regarder librement et ne pas à avoir se cacher dans des salles comme celles-ci, ni même dans les sombres couloirs simplement pour pouvoir l'embrasser ou ne serait ce que lui caresser la main... Etre ensembles et ne pas être jugés était pourtant quelque chose d'impossible, elle le savait, et cela entrainerait bien des conséquences comme celle de maintenant. Si ce n'était pas lui qui se retrouvait piégé dans les bras d'une autre, ce serait elle, tôt ou tard...

Pourtant, elle n'eut pas le temps de lui répondre, puisqu'il recula d'un autre pas. Allait il partir? Elle se tourna sur lui, et suivit vite son regard, vers cette immense baignoire qui trônait dans la salle. Un bain? avait il comprit qu'elle n'allait pas supporter cette odeur et qu'elle ne ferait rien avec lui, que ce soit caresses ou baisers tant qu'il porterait le parfum féminin? Elle reporta très vite son regard pleins de questions, alors qu'il défaisait sa chemise. Aucun geste elle n'amorça à cet instant, le regardant faire, pourtant, les regards du jeune homme étaient pleins de sous entendus, comme très souvent. Et alors qu'il s'éloignait, lui faisant croire qu'il allait l'embrasser, chose qui pourtant, n'aurait rien changé, puisqu'elle aurait refusé de lui laisser ces lèvres tant qu'il ne serait pas entré dans l'eau, elle le regarda s'engouffrer dans l'eau qui semblait délicieusement chaude. Alors il allait bien prendre un bain pour effacer toutes les traces de Raven. Elle ne pouvait que lui en être reconnaissante. Mais qu'elle serait la suite des évènements? Il ne fallait pas compter sur son pardon. Elle était peut être naïve, mais pas à ce point là. S'il fallait qu'elle se fasse entendre pour obtenir de lui qu'il n'approche plus d'aussi près Raven, alors elle le ferait, et le moyen utilisé ne serait très certainement pas celui qui lui plairait le plus à lui. Discorde n'était pas dans la Maison de Serpentard pour rien, elle y était parce qu'elle possédait la ruse, mais aussi la roublardise. Et si ces qualités de maison pouvaient disparaitre sous les baisers de Morgan, ils n'en demeuraient pas moins présents. « Vous ne voudriez pas vous faire attendre n’est-ce pas darling ? » cette simple phrase la fit sortir de sa légère torpeur, alors qu'elle effaçait les dernières de larmes sur ses joues. Ôtant ses chaussures, et ses chaussettes, ainsi que sa cape, elle se dirigea vers le bassin dans lequel elle n'entra cependant pas. Elle s'assit tout d'abord au bord de celui ci, laissant ses pieds s'engouffrer tout d'abord dans l'eau chaude, ainsi que ses jambes. Elle porta tout d'abord son regard sur Morgan, qui lentement, revenait vers elle. Silencieusement, il entoura ses cuisses de ses bras, jusqu'à finalement, l'emprisonner pour la mener doucement dans l'eau chaude. Discorde l'entoura délicatement de ses jambes avant de se laisser entrainer dans l'eau avec lui. Elle portait encore son uniforme, jupe et chemise. Mais aussi ses sous-vêtements blancs dont le haut commençait maintenant à se voir sous la chemise plus qu'humide. Ses cheveux noirs, quand à eux, flottaient doucement derrière elle, bien mouillés. La jeune muette entoura la nuque de son amant de ses bras, se serrant contre lui. Elle avait vu le reste de rouge à lèvres dans sa nuque, mais maintenant, qu'y pouvait elle? Elle n'allait pas se remettre à pleurer non plus... Non, elle allait se charger de lui... Pour l'heure, elle se contenta d'approcher son visage du sien et d'attraper ses lèvres, l'embrassant, tendrement, mais avec cependant crainte. Non, elle ne voulait pas le perdre, c'était une chose plus que certaine, mais il comptait peut être un peu trop sur ce qu'il savait d'elle pour la conserver auprès de lui... Discorde, malgré tout, était une jeune fille imprévisible, il avait pu le constater dans la réserve, mais aussi à l'infirmerie, lorsqu'elle s'était donnée à lui aussi tôt. Dénouant ses bras, elle finit par déboutonner sa propre chemise qui lui collait à la peau. D'ailleurs, depuis quand les bains se prennent ils habillés?
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeMer 19 Mar - 22:09

Mais qui ? Qui pouvait aimer ce genre de vie ? Personne. Morgan lui-même n’était pas satisfait de toutes ces cachotteries. Le fait qu’elle soit à Serpentard et lui à Gryffondor ne pouvait que leur attirer des ennuis. Comme quoi, il n’était pas impossible de tomber amoureux de son opposé. Mais ces deux adolescents n’étaient pas si différents que ça. Ils avaient tous les deux quelque chose de dur en eux, un caractère bien encré, cette façon de toujours compter sur eux-mêmes bref… Certains points les rapprochaient. Mais c’était peut être les seules choses, car mis à part cela, tous les éloignaient : leur maison, le règlement, les élèves qui les entouraient et surveillaient particulièrement bien Morgan bref… Ils n’avaient pas de chance. Plusieurs fois, en proie à beaucoup de fatigue, le soir, Morgan se demandait s’il ne valait pas mieux rompre déjà. C’était tellement pesant… Pourtant, son cœur lui disait non, son corps aussi. Il l’aimait trop, il était trop éprit de cette fille pour lui dire stop. Peut être n’était-elle pas parfaite, mais elle restait tout de même son idéale. Et elle avait raison de s’énerver comme elle le faisait en ce moment. Livanarth savait qu’il avait eu tord tout en ne considérant pas son geste comme une tromperie. Il acceptait de ne plus recommencer, même si c’était plus devenu une habitude avec Raven qu’autre chose. Il ne lui en avait même pas parlé, à la limite, il aurait pu l’informer de certaines choses mais… Rien. En fait, il en était presque au point de regretter son geste. La voir dans cet état n’avait rien de plaisant, surtout lorsqu’il s’imaginait à sa place ou ce qu’elle devait penser de lui. Morgan n’était pas infidèle, lorsqu’il était amoureux, il l’était vraiment. Regarder, la preuve : Sally Anne et lui, une histoire de 4 années consécutives. Voilà qui n’était pas banal pour des gamins de 13 ans. Mais voilà, les meilleures choses avaient une fin. Peut être Discorde n’était-elle pas la première, peut être aussi ne serait-elle pas la dernière. Pourtant, le jeune homme en était tellement sous le charme mais de façon tellement raisonnée qu’il avait le l’intime sensation que... C’était une histoire faite pour durer qui débutait entre eux deux. Elle allait lui apporter beaucoup et son amour pour elle n’avait pas fini de se développer, ce n’était rien comparé à ce qu’il allait ressentir pour elle dans quelques semaines, quelques mois… Quelques années ? Peut être après tout. Pourquoi pas ? Peut être serait-il le père de ses enfants ? Qui sait ? Seul l’avenir leur dirait. En tout cas, pour le moment Livanarth n’avait pas envie d’aller voir ailleurs. Elle était belle d’accord, mais ce n’était pas ça qui lui importait le plus. Elle avait quelque chose d’autre, une part de mystère, de l’esprit et aussi de l’humour ? Non pas tant que ça, du moins il n’en avait pas encore vu. C’était peut être le seul gros défaut que le garçon lui ait vu jusqu’à maintenant, mais à la limite, il pourrait compléter puisque, chez lui, contre toute attente, il était le clown de la famille. Comme quoi, voilà un petit être plein de ressources et de surprises. Si elle savait comme il aimait rire, mais comme il devait se retenir à Poudlard pour ne pas gâcher toute sa combinaison. Enfin, elle le verrait bien un jour étant donné qu’à côté d’elle, il se sentait lui-même. Plus obligé de se cacher. Enfin, pour en revenir à ce jeu de cache-cache improvisé, ils allaient devoir le supporter, ils n’avaient pas le choix. S’ils devaient être découverts, ils risquaient tout les deux gros, et l’idée même d’être séparé de sa petite amie faisait frémir Livanarth. Il avait besoin d’elle, plus que jamais, alors s’ils devaient être séparés… A quoi bon ? Le sorcier entendit bien ce que ‘murmura’ la muette lorsqu’il l’avait entouré de son bras. Et cette phrase le fit fermer les yeux, comme méditant. C’est vrai… c’était douloureux. Mais ne plus se voir le serait encore plus. Elle le voulait pour elle toute seule ? Et bien, jackpot (xD) il était à elle, il lui appartenait, corps et âme, son cœur était entre ses mains, elle pouvait en faire ce qu’elle voulait, l’embrasser... Ou même le piétiner, Morgan n’avait plus aucun pouvoir maintenant, descendu de son piédestal, il se mettait au même niveau que cette belle jeune femme dont il était éperdument amoureux. Certes, ce n’était pas non plus son style de dire sans cesse « je t’aime ! Je t’aime ! », De plus, il n’était pas des plus romantique. Non, la niaiserie et le romantisme étaient tellement étroitement liés qu’il préférait s’en éloignait. Cependant, il ne se cacherait pas de lui faire comprendre – par n’importe quel moyen – que c’était elle son ange.

L’eau était vraiment bonne, chaude mais pas trop, douce et mousseuse. L’odeur du savon allait pouvoir débarrasser le Gryffondor du parfum de boucle d’or comme semblait le vouloir Discorde. Madame allait être servie. Mais ce qu’attendait Morgan surtout, c’était que la belle le rejoigne… ce qu’elle ne tarda pas à faire puisque quelques minutes plus tard déjà, elle se trouvait sur le bord du bassin, assise après avoir retiré ses chaussures et ses chaussettes. Le Londonien s’était approché d’elle, lentement pour ne pas qu’elle fuit et l’avait longuement regardé avant d’entourer ses cuisses de ses bras, la contraignant à se coller à lui au fur et à mesure qu’il l’emportait dans l’eau. Elle avait noué ses jambes autour de lui et déjà, elle cédait et l’embrassait. Il n’était pas stupide, il savait bien qu’elle ne lui avait pas pardonné et qu’elle se ferait très persuasive. Assez pour qu’il ne recommence pas une telle bêtise. Les yeux du jeune homme s’étaient clos l’espace d’une minute tandis que leurs lèvres s’unissaient et se désunissaient sans fin. Mais la première chose qu’il regarda ensuite fut sa chemise blanche devenue transparente sous l’effet mouillé. Oh qu’elle était désirable comme ça O.O. Elle s’attendait à quoi exactement ? Qu’il reste sage ? Sûrement pas ! (laule XD mission impossible oui ! x’D) à ce stade, il serait bien plus aisé pour le sorcier d’aller se battre à mains nues devant une armée de trolls affamés vêtus de cuirasses épineuses plutôt que de ne pas céder à la tentation. Enfin, elle commençait à retirer un a un les boutons de son haut laissant à Morgan le plaisir de découvrir peu à peu et doté d’un regard attentif, le corsage de l’aristocrate. Son soutien gorge était encore en trop, mais il n’était pas pressé… Savourer ce qu’il avait devant lui déjà était une délicieuse gâterie. Il se pencha un peu pour reprendre possession de la bouche pulpeuse de sa maîtresse tout en venant abaisser la fermeture éclaire de sa jupe, la libérant de celle-ci. C’est vrai après tout, un bain ne se prenait-il pas nu ? Ouai enfin, voir Discorde nue ne le dérangeait pas, bien au contraire. Lui… c’était une autre histoire =D S’il était resté en pantalon ce n’était pas pour rien comprenez. Faire son pudique dans un moment pareil n’était pas forcément bien choisi mais il ne fallait pas lui en vouloir… Il avait été comme ça tout le temps de sa relation avec Sally Anne aussi. Morgan reposa Mlle Silverwood dans le bain, libérant ses jambes et l’enlaçant tendrement.

« Je sais que tu ne veux pas vivre comme ça, mais dis-toi que ce n’est que pour deux ans. Quand tu seras sortie de cette maudite école… On sera libre. Et on pourra vivre comme bon nous semble… »

Un sourire mélancolique se traça progressivement sur son visage en même temps qu’il l’a regardait, comme hypnotisé. C’est en murmures qu’il reprit… Ses yeux rougies par l’envie de verser des larmes toujours retenues.

« Ma princesse… Crois en moi. Fais moi confiance. J’te promet de te rendre heureuse t’entends ? C’est ce que je me suis juré… A partir du moment où tu m’as aimé. »

Il ne voulait pas la décevoir, ni même lui faire de beaux discours. Il était simplement sincère dans ce qu’il lui disait. Si ça se trouve, ils ne seront plus ensemble avant la fin de leur scolarité ici mais… tant qu’à imaginer, Morgan voulait voir son bonheur avec elle. Il voulait voir son bonheur dans la mesure du possible. Et c’était possible ! Ah c’est dans ces moments là qu’il se sentait le mieux, qu’il se sentait le plus proche de lui-même. Lorsqu’il se prononçait ouvertement et… Mais pas le temps d’en dire plus que le soutien gorge de la belle était tombé dans l’eau, dénudant sa poitrine ronde et diaboliquement douce. Le pire, c’est qu’il n’en avait pas fait exprès (xDD) C’est les joues rougissantes et affichant une mimique de gamin intimidé et prit de court qu’il prononça un « oups », ne sachant plus ou se placer. Devant ce genre de vision, il restait toujours comme un enfant, timide et peu sur de lui. Enfin ça, c’était jusqu’à ce que l’excitation monte, à ce moment là, il retrouvait ses moyens bien évidemment. Mais en attendant, il la regardait, toujours rouge en se mordant la lèvre inférieure. Wow…
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeJeu 20 Mar - 19:59

Leur amour n’avait pas commencé sur les chapeaux de roues, il fallait se l’avouer, tous deux opposés dans leurs vies, qu’elle soit à Poudlard ou en dehors. Elle était à Serpentard lui à Gryffondor, elle était une aristocrate, il faisait croire qu’il l’était. Il était Anglais, elle était bulgare. Le reste de sa vie n’était pas supposé se construire en Angleterre, mais dans son pays natal. Il n’aimait pas la magie, bien que doué, alors qu’elle, elle ne pouvait peut être pas vivre sans. En même temps, me direz vous, pour Discorde, la magie lui facilitait bien des choses, notamment pour s’exprimer. Il pouvait être violent, elle restait douce, en presque toute circonstances. Et nous pourrions continuer encore longtemps à leur trouver des oppositions, mais c’était l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre qui les réunissait, car malgré tout ce qui les séparait, leurs cœurs battaient vraiment lorsqu’ils étaient ensembles. Et s’ils avaient des points opposés, ils en avaient d’autres qui se ressemblaient, cités plus haut. Mais étaient ils aussi nombreux ? Quoi qu’ils disent et fassent, de toute manière, leur couple n’avait pas sa place au sein de cette école. Pas tant que lui serait autant surveillé et haïe, pas tant qu’elle passait encore pour la fraiche et innocente Discorde. Oh ils auraient pu se séparer maintenant et remettre tout à plus tard, mais ne leur a-t-on pas apprit à vivre les instants présents et à ne pas remettre au lendemain ce qui peut être fait maintenant ? Dire stop maintenant revenait à abandonner ce en quoi ils croyaient. Renoncer à ce « nous » tout simplement. Et qui pouvait dire que dans deux ans leur histoire serait toujours valable ? Ils étaient ensembles maintenant parce qu’ils s’aimaient, parce que leur deux cœurs battaient à l’unisson, mais qui pouvait prédire que les battements des organes sous les poitrines seraient aussi fort dans deux ans s’ils remettaient leur histoire à plus tard ? Autant s’accrocher, car de toute manière, aucun d’eux ne voulait quitter l’autre, cela semblait être au dessus de leur force. Discorde n’y pensait pas vraiment, et lui qui y pensait se refusait à le faire. Pourtant, même avec toute la volonté du monde, s’ils ne se tenaient pas au courant de certaines choses, s’ils ne se faisaient pas confiance, leur coule ne passerait pas le cap de quelques mois, même s’ils s’aimaient passionnément… Ils s’apportaient quelque chose mutuellement, pour l’heure il était trop tôt pour dire quoi, mais ce ne devait pas être un petit détail. Et le futur était tellement incertain, car en effet, qui peut dire ce qu’il se passera au-delà de Poudlard ? Peut être que leur couple durera encore et qu’ils vivraient ensembles. Essayez un peu d’imagination leur maison, ou leur appartement dans un premier lieu. Lui préférait vivre sans magie, elle non. Quelques pièces où n’apparaissaient rien du monde auquel ils appartenaient tandis que d’autres en contiendraient… Deux mondes dans une seule maison, voilà qui pourrait être amusant. Imaginez-les maintenant avec une vie de famille… Oui, deux enfants par exemple, quoi qu’un seul serait très certainement bien suffisant. Des enfants insouciants et dont pourtant les parents connaissent déjà une partie de l’avenir… Mais cessons donc de nous projeter dans le temps, car après tout, ils n’étaient ensembles que depuis quelques semaines. Que pouvait elle avoir de spécial ? Ce n’était certainement pas l’humour, d’accord, elle n’était pas d’un sérieux à tout casser, elle savait rire et pouvait être amusante dans ses faits et gestes mais sincèrement, l’imaginez vous un seul instant en train de raconter ne serait ce que la plus petite des blagues ? Non, bien sur que non… Rire aussi la gênait parfois, elle qui ne pouvait pas. Ouvrir la bouche et n’entendre aucun son en sortir, c’est assez frustrant, demandez donc à Morgan pour voir, il saura vous répondre. Discorde avait elle vraiment quelque chose en plus ? Je devrais plutôt dire, quelque chose en moins… Autrement, elle était comme toutes les autres filles si ce n’est qu’elle ne pense pas aux garçons, et ne semblait pas être plus pressé que ça de connaître la vie auprès d’un garçon. C’était Morgan qui avait tout chamboulé, et malgré tout, Discorde était heureuse de partager sa vie avec lui et de se reposer de temps en temps sur lui. Elle lui laissait entre les mains sa fragilité et son amour pour lui. Finalement, posséder sa vie était quelque chose d’épuisant, encore plus depuis qu’elle possédait le cœur du Gryffondor.

A peine eut elle posé les pieds dans l’eau que très vite, elle se trouva rejointe par son aimé, qui l’entourait afin de la faire entrer un eu plus dans l’eau. Comment lui refuser cette requête alors qu’il usait de sa tête d’ange ? Discorde ne pouvait pas résister plus et très vite, alors que ses jambes et ses bras entouraient le jeune homme, elle se retrouva dans l’eau chaude, entourée de mousse. La suite des évènements serait très certainement plus intéressante, car après tout, ce serait la première fois qu’ils se détendraient ensembles dans la chaleur d’un bain. C’était très certainement ici qu’elle pourrait s’occuper de son amant, mieux encore qu’à l’ordinaire. Et cela ne tarderait très certainement pas à se faire, puisque déjà, elle devait se débarrasser de sa chemise transparente qui était désormais gênante à se coller ainsi à sa peau. Et les boutons cédaient un à un sous les fins doigts de la Bulgare, jusqu’à finalement séparer les deux pans de la chemise qui très vite, se retrouva jetée quelque part au bord de la baignoire. Puis, très vite, ses lèvres retrouvèrent celles du Gryffondor , alors que celui se chargeait de sa jupe, qui très vite, rejoignit la chemise blanche. Désormais, il ne lui restait que ses sous-vêtements assortis. Quand à lui, il lui restait encore son pantalon dont très vite, elle se chargerait, car pour s’occuper totalement de lui, et pour rendre un bain, ce dernier ne servirait pas à grand-chose. En fait, Disc’ ne comprenait pas vraiment pourquoi le jeune homme était pudique, et elle n’irait certainement pas lui poser la question, tout comme elle n’irait pas non plus le forcer à ne pas l’être, ce qui serait très certainement, une chose plus qu’impossible. Elle resta un long moment dans ses bras, écoutant ses paroles, tandis qu’elle fermait en même temps les yeux, sous sa voix douce, celle qu’elle aimait à entendre, sans ce ton méchant et blessant. Oui, ce n’était que pour deux ans, mais c’était tout de même un temps qui pouvait paraitre bien long… Surtout qu’elle devrait très certainement, c’était d’ailleurs même sûr, un an sans lui. De quoi craquer. Même quelques rendez-vous à Pré-au-Lard lors des sorties organisées ne lui suffiraient pas. Et elle ne pourrait certainement pas passer toutes ses vacances avec lui, elle devait aussi voir sa famille, et d’ailleurs, à côté de cela, elle avait son apprentissage de [AHAH ! Je vous dirais rien XD] Malgré tout, le temps serait assez restreint, sauf si elle décidait de tout lasser tomber et de rester avec lui… Elle rouvrit ses yeux lagons et les plongea dans ceux de son amant, confiante et pourtant, légèrement triste. Oh comme elle pouvait l’aimer ! Mais ce fut sa deuxième phrase qui la fit sourire et l’incita à le prendre de nouveau dans ses bras, déposant un baiser dans son cou. Elle ne pouvait que le croire et lui faisait confiance, du moins, pour certaines choses…Mais à peine eut elle légèrement reculé et qu’il retirait son bras qu’elle sentit comme une sorte de libération au niveau de sa poitrine : le soutien-gorge blanc de dentelle avait finit par lâcher, les bretelles glissèrent très rapidement de ses épaules dorées, laissant sa poitrine se découvrir. En entendant un « oups » plutôt enfantin, Discorde releva les yeux vers son amant, lui jetant un regard suspicieux, et pourtant, plein de malice. Oups ? Vraiment ? Ce qui était le plus amusant en fait, c’était de le voir rougir lorsqu’il la voyait nue, alors qu’elle, elle ne rosissait plus autant. Elle l’invita très vite à se serrer de nouveau contre elle, tandis que le sous-vêtement se perdait dans l’eau mousseuse. Finalement, il ne lui restait presque plus rien, ce qui n’était pas du jeu ! Doucement, ses mains habiles, descendirent le long de son corps, jusqu’à trouver l’attache de sa ceinture et de son pantalon. Et dire qu’il y a quelques semaines, elle devenait pivoine lorsqu’elle allait vers cette partie… On ne pouvait qu’avouer qu’aujourd’hui, elle s’en sortait plutôt bien, même si elle était bien loin d’être de ce genre de femmes plus habituées et plus entreprenante… Quoi que, c’était à voir… Lorsqu’enfin toutes les attaches cédèrent, Discorde disparut sous l’eau, ôtant le tout qui bien vite, se trouva aussi perdue que son propre sous-vêtement dans l’eau. Au moins, ils feraient une lessive en même temps (SBAAAF ). La suite en revanche, ne peut être racontée, cela se passe entre Morgan et Discorde, toujours sous l’eau… ( XD)

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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeJeu 20 Mar - 21:54

C’est vrai, il y avait pas mal de choses qui les opposaient tous les deux. Morgan en connaissait même plus encore. Sachant son passé et connaissant un peu de la richesse de la belle, il ne pouvait que se rendre à l’évidence : il était le rustre, le paysan et elle était la princesse. Lui qui n’avait jamais eut le droit à la moindre faveur, que ce soit de sa mère qui claquait presque tout son fric dans sa consommation de cigarettes ou son père qui le haïssait. L’égoïsme s’était emparé du petit garçon non pas parce qu’il était mal élevé, mais justement parce qu’il n’avait rien. On ne lui cédait aucun caprice alors… Dès lors qu’il possédait enfin quelque chose bien à lui, il était capable de se battre pour protéger son bien. Enfant, Morgan était un véritable sauvageon, un robin des bois version ténèbres. Hyperactif, il ne laissait aucun répit à sa génitrice, courrant partout, criant pour se faire entendre, balayant tout sur son passage. Une véritable tornade. Il passait ses journées à faire des bêtises, à suivre des gamins de mauvaise influence. Pourtant, il était déjà bien assez intelligent pour comprendre qu’il n’avait rien à voir avec ce genre de personne. A croire qu’il avait besoin de défier le monde. Besoin de montrer qu’il existait. Au point de se faire renvoyer de classe tous les jours, parfois des renvois d’une semaine. La seule fois où il fut définitivement expulsé de son école primaire, c’était juste avant qu’il n’entre à Poudlard. Ayant ramener une bonne dose de fusées dans son sac, il les avait sortit en plein cour et allumées faisant s’enflammer et exploser celles-ci au plafond, détruisant à petit feu toute la salle. Et le pire dans tous ça, c’est qu’il en était fier. Enfin on le regardait, enfin il existait, en bien ou en mal.. Qu’elle importance ? Tant qu’il se faisait remarquer. Dans ses yeux déjà reluisait une lueur de mal, une lueur destructrice montrant à quel point il méprisait tous les gens qui l’entouraient ? Cette bande d’insouciants ! De bâtards. Ils n’avaient encore rien vu et ne verraient jamais rien comparé à lui. Mais alors pourquoi ? Pourquoi Discorde ? Et bien, en 7 années, le jeune homme s’était assagit, il était devenu quelqu’un de calme, posé. Il parlait peu mais pensait beaucoup. Il avait gagné en un charisme encore inégalé et n’avait plus besoin de taper des pieds et des mains pour qu’on le connaisse ne serai-ce que de nom. Morgan Livanarth. Petit diable devenu grand. Démon prétentieux et hautain. L’enfer lui allait si bien qu’on pouvait croire qu’il en sortait. Comme envoyé par Lucifer pour détruire tout ceux qui se dresseraient au travers de sa route. Son arme favorite ? Culpabiliser… Oh comme il aimait ça… On s’en était longtemps servie contre lui alors… A qui le tour ? Malgré tout, il possédait un cœur. Pas de pierre ni de marbre. Peut être de glace oui… Mais seulement en couverture, car la belle muette avait franchie les limites et le lui avait volé sans qu’il ne puisse contre attaquer. Remarque, quoi de plus belle vengeance que cette malédiction qu’il lui avait lancé en l’obligeant à tomber amoureuse de lui ? Tout deux n’avaient pas fini d’en voir ni d’en apprendre. Si différents et pourtant si proches. Ils se complétaient presque. Elle le voyait comment exactement ? En y réfléchissant bien, elle ne savait rien de lui. Elle ne savait pas d’où venait cette façon d’être, ni même cette cicatrice au visage. L’avait-elle seulement remarqué ? Sans doute… Même les filles auxquelles il n’avait jamais adressé la parole lui savaient ce petit défaut terriblement séducteur. Une pommette plus prononcée qui en faisait fondre plus d’une. Un sourire en coin, le regard qui en dit long et hop ! Trois par terre, la bave aux lèvres. C’était amusant comme un rien pouvait engendrer une grande différence. Pourtant, cette marque, Morgan ne l’avait pas souhaitée. Ce n’était pas de naissance. C’était… Il voulait oublier. Mais ce que voulait surtout le sorcier, c’était en connaître plus sur sa petite amie. Ses tatouages… Un mystère… Comment s’aimer si on se cache tout ? Lui-même ne disait jamais rien, alors comment pouvait-elle comprendre ses réactions parfois exagérées ? S’ils voulaient arriver jusqu’aux enfants et à la maison dans la campagne ils avaient intérêt à avancer de ce côté >____< (+Zbaff+) Mouai… Des enfants… Elle aurait bien du mal à lui faire cracher un « oui » concernant cela, non pas que le Gryffondor en était allergique mais presque ( ça le fait éternuer xD *out*). Non mais… Il voulait profiter de sa jeunesse, pouvoir partir où il voulait, surtout s’il devait devenir acteur. Sinon, à part ce côté, les bambins eux-mêmes adorait Livanarth. Chaque fête, chaque regroupement de famille, dès qu’il y en avait de présent, il fallaient toujours qu’ils lui collent aux pattes ! T__T

Et oui, Morgan avait la particularité de déshabiller rapidement les femmes sans même que celles-ci ne s’en rendent compte. Parfois même, un regard et celles-ci se sentaient plus nues encore qu’un vers de terre. Discorde était maintenant en sous-vêtements, blancs à dentelles. Aguichante… Mais c’était vraiment sans le vouloir que le londonien défit le soutiens-gorge qui tomba dans l’eau rejoignant par la même occasion sa jupe et sa chemise. Son visage s’était empourpré, ses mains avaient brusquement quittées le corps de la brunette et c’était limite s’il ne voulait pas détourner son regard. Non, le spectacle était bien trop attrayant *O*. Pourquoi était-il si pudique alors que Discorde maintenant semblait bien plus sûr d’elle. C’était encore et toujours en relation avec son passé. Son souvenir de garçon difforme, les yeux hagards et le corps maigre. Berk ! Rien que d’y penser… En tout cas, sa réaction sembla intéresser la Serpentarde qui le regardait maintenant avec suspicion. Que pensait-elle ? Qu’il en faisait trop ? Qu’il était trop timide ? Mais il n’y pouvait rien ! Elle était si belle et puis… Oh puis zut ! Pourquoi fallait-il toujours qu’il se complique la vie ? Elle était déjà bien assez dure avec lui sans qu’il n’en rajoute une couche ! Leurs lèvres s’étaient rejoins à nouveau en un baiser tendre et pas sans apporté avec lui un désir naissant. Sentir les mains de Discorde qui parcouraient sa peau rendait Livanarth plus chaud encore qu’il ne l’était déjà. Sa bouche qui s’emparait de son cou jusque… Il eut un mouvement de recul lorsque les doigts de la belle atteignirent son bas ventre, sa ceinture. Un bref mouvement avant de reprendre de plus belle, amusé par la situation. C’est qu’elle prenait les initiatives ? Pourquoi pas... Ça ne pouvait qu’élargir encore leur amour. Un couple se devait de fuir la monotonie, s’ils se trouvaient à se voir, se parler pour ensuite faire l’amour et ainsi de suite durant des mois et des mois… pour sûr que le jeune anglais aurait vite fait de casser. Lui qui détestait s’ennuyer… Bonjour la répétition ! Et puis c’était agréable de sentir cette pression à ce niveau. Lorsque toutes les attaches furent défaites et que son pantalon d’uniforme ne l’habillait plus, il cru qu’elle allait tout simplement l’embrasser à nouveau, satisfaite de ne pas être la seule à se trouver nue ou presque. Mais non, elle s’abaissa à la grande surprise du garçon qui ne s’attendait pas à ça. Ou du moins pas aussi tôt. La jolie Bulgare se trouvait sous l’eau et son amant put apprécier très rapidement sa bouche qui… Se mordant une nouvelle fois la lèvre inférieur il releva la tête et tandis qu’il apprécier cette gâterie exquise, avait les yeux embués, fixés sur le plafond. Et bien, elle était en forme ou quoi ? o.O (XD) Non pas que ce soit une mauvaise surprise mais, sachant que quelques semaines auparavant, un baiser la rendait rouge pivoine… Passons… Mais en vérité, ça Morgan l’attendait. Sans impatience mais il l’attendait. Si ce n’était pas une preuve de parfaite osmose alors… Qu’est-ce que c’était. Délicieuse sensation qui déjà lui coupait le souffle. Il voulait qu’elle continue. Egoïstement peut être. Mais c’était trop bon pour se terminer de suite. Quelques instants suffirent pour faire se concentrer un plaisir intense chez Morgan, un plaisir puissant et indéfinissable. Il n’allait pas… Non, posant ses deux mains sur les joues de sa maîtresse, il la força à refaire surface, définitivement cette fois en même temps qu’il atteignit sa jouissance. Un gémissement avait finalement traversé ses lèvres et son visage rosi par la chaleur cette fois, laissait visiblement apparaître les caractéristiques d’un orgasme achevé et particulièrement agréable. Il la regardait, sans savoir quoi dire, ses yeux bleus la dévisageant comme pour la première fois. Elle venait de passer une nouvelle étape mine de rien. Pensé qui fit sourire son petit ami. Il n’attendit d’ailleurs pas plus longtemps pour la serrer dans ses bras, la plaquant assez fortement contre lui, leurs corps mouillés s’accordants à la perfection.

« Wow… »

C’était tout ce qu’avait réussit à prononcer le sorcier en riant à moitié. Il n’y avait rien à dire, juste à savourer ce moment d’intense intimité. Il glissa la paume de sa main contre l’un des seins de la belle brune pour venir caresser celui-ci tout en capturant de sa bouche ouverte la nuque de cette dernière. S’abaissant peu à peu, il l’embrassait un peu partout, langoureusement, jusqu’à atteindre encore une fois l’une de ces marques et tout particulièrement celle avec comme inscription « Brian ». Tiens, il ne l’avait pas encore remarqué celle-là. Se redressant, il fit lentement parcourir sa langue le long de la mâchoire de Discorde avant de poser son index sur le nom en question et de la regarder.

« Qui est-ce ce… Brian ? » Lui demanda-t-il alors sans aucun reproche de caché. Une simple question. « Pourquoi tu ne veux rien me dire sur ses marques ? Ça me gêne un peu en fait… Parce que j’aimerai te connaître et pas m’dire que je suis tombé amoureux d’une parfaite inconnue. »

Sur ces mots il lui déroba un dernier baiser avant de s’enfoncer dans l’eau savonneuse pour venir s’appuyer sur un rebord, sans pour autant la lâcher des yeux. Allait-elle enfin lui dire ? Ou allait-elle rester… "Muette" ? Peut être encore allait-elle vouloir quelque chose en échange. Il attendait, patiemment.
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeVen 21 Mar - 0:57

Une princesse... Il est vrai qu'elle avait toujours été considéré comme telle, deux nourrices étant enfant, une encore maintenant. Ajoutons à cela le fait qu'elle ait toujours eu ce qu'elle désirait, même si elle fut, et demeure loin d'être capricieuse. Pourtant, cela n'empêchait pas que sa chambre soit gigantesque, prenant la taille de trois grandes chambres, ce qui lui donnait l'aspect d'appartement, son lit baldaquin pouvait bien accueillir trois personnes, et sa garde robe était plus garnie que n'importe quelle garde-robe de vraie princesse. Ajoutez à cela tous les bibelots, les meubles...Discorde avait tout pour être heureuse. Elle vivait dans le luxe, et rien que sa propre chambre le prouvait. Cependant, ce genre de détails, restait, comme son nom l'indique, un simple détail. Discorde semblait se moquer d'être immensément riche, temps qu'elle avait de quoi manger et de quoi se vêtir, elle se moquait bien du reste. Tout comme elle se moquerait bien de savoir d'où il venait, et certainement aussi qu'elle était son ascendance, ce qui importait seulement était qu'elle l'aimait, et qu'il l'aimait en retour. Et si dans le futur elle devait tout abandonner pour être avec lui, eh bien elle le ferait. Enfant, on pouvait avouer qu'ils se ressemblaient, avec deux milieux différents, il est vrai. Mais tous deux sauvageons à leur manière, avec cette même envie : celle de se rebeller. Lui l'avait fait pour prouver qu'il existait, elle, parce qu'elle voulait battre de ses propres ailes. Et puis, au fur et à mesure que les années avaient passé, ils s'étaient assagis tous deux, bien que subsiste encore en eux cette petite envie de rébellion. Elle ne courait plus dans son domaine pour grimper aux arbres, mais il lui arrivait encore de partir à la sauvette, en chemise de nuit, pieds nus, cheveux défaits, ressemblant plus à une nymphe sauvage qu'à une jeune fille de bonne famille. Peut être qu'un jour, Morgan aurait l'occasion de voir cette apparition. Il l'avait bien vue nue, alors pourquoi pas sous son aspect de petite sauvage? Mais le temps l'avait bien assagie, elle ne montait plus comme autrefois dans les arbres, elle était devenue plus...Jeune fille aristocrate, mais pas de celles qui se plaignent de s'être cassé un ongle ou d'avoir salie sa robe. Juste une jeune fille avec des passions, des envies, et un cœur qui battait plus fort dès qu'elle se trouvait en présence de Morgan. D'ailleurs, l'avait il réellement obligé à tomber amoureuse de lui? Peut être bien que oui en fin de compte, dès le moment où il avait forcé ses lèvres, dès le moment où lui même s'était montré faible à cause de la maladie et dès qu'elle avait prit soin de lui. Leur deuxième premier baiser s'était déroulé alors qu'elle lui faisait boire une potion. Comment oublier? Elle ne s'en était pas offusquée, avait juste rougie fortement sous l'impulsion électrique que cela lui avait fait ressentir, avant que finalement, elle ne lui tombe complètement dans les bras. Il l'avait gagné comme un trophée. Comment elle le voyait maintenant? Tout simplement. Comme l'être qu'elle aimait, celui avec qui elle voulait passer les meilleurs moments de sa vie, que ce soit maintenant ou dans le futur. Le futur... Terriblement incertain, et pourtant, viendrait un jour où, malgré elle, elle pourrait le prévoir à l'avance... Anciens vestiges d'une ascendance oubliée, mais qui se souvenait hélas bien d'elle. Mais ce n'était pas pour tout de suite, alors ne cherchons pas plus loin, voulez vous? Mais pour en revenir à Morgan, viendrait un jour où elle lui poserait des questions, dès qu'il recommencerait à lui en poser... Un deal en quelques sortes. Discorde ne pouvait pas lui révéler tous ses secrets, car ils faisaient partis d'elle, de sa féminité, de ses secrets de famille... On ne révèle pas ce genre de choses impunément. C'était comme dire à un inconnu que l'on à ses règles. Cela ne se fait pas... Et les enfants... Ah les enfants. Discorde possédait un don avec ces derniers, et l'on ne doutait pas un instant qu'elle serait une excellente mère. Même si sa voix lui manquait, elle avait une manière bien particulière de conter les histoires, se servant d'une vieille formule, elle avait cette manière de s'approprier les éléments pour en faire ce qu'elle voulait, ce n'était pas à la portée de tout le monde, mais pour elle si, puisqu'elle possédait cette force d'esprit pour le faire, il suffisait de voir comment elle communiquait ! Mais pour en revenir à sa façon de faire, Discorde se plaçait très souvent près d'un petit étang ou d'une cheminée pour conter ses histoires, et dès lors, grâce à sa baguette, contait l'histoire choisie en dessinant dans les flammes ou dans l'eau, dès lors, les éléments semblaient vivants... Mais le mieux restait lorsqu'elle possédait deux baguettes : elle pouvait alors manier et mêler les deux éléments à sa guise, ce qui était toujours mieux lorsque l'on met en scène plusieurs personnages... Et Merlin, que les enfants pouvaient aimer cela ! C'était une vraie joie de voir leurs petits yeux briller de milles feux lorsqu'elle s'asseyait près d'un élément et commençait à raconter. Heureusement, cela n'arrivait qu'aux repas de familles, ceux qui réunissaient plus d'une cinquantaine de personnes, jusque là, elle avait le temps d'inventer une nouvelle histoire... Parfois, même les plus âgés se plaisaient à regarder...

Discorde ne s'était jamais trouvée nue devant un autre homme que Morgan, si bien sûr l'on ne compte pas la fois où son frère était entré brusquement dans sa chambre et l'avait trouvé presque vêtue... Mais autrement, seul lui avait pu la voir nue de la tête aux pieds, avait pu caresser sa peau... Il n'y avait que des femmes qui entouraient Discorde, et généralement, c'était plus sa nourrice qui l'habillait où la lavait qu'une autre personne... Comment pourrait réagir Morgan s'il savait qu'elle avait encore une nourrice? Non pas qu'elle en avait besoin, mais dans ce genre de famille, la nourrice faisait office de bonne, et de confidente. Parfois, on pouvait garder ces femmes jusqu'à ce qu'elles décèdent, et même si Discorde l'aimait comme une deuxième mère, elle ne voulait pas la retenir auprès d'elle toute sa vie... Mais voila qu'elle se trouvait à moitié nue devant son amant qui rougissait sous cette vue. Cette réaction avait tout de même le don de faire sourire moqueusement la jeune fille. Elle espérait qu'il n'irait pas jusqu'à rougir chaque fois qu'il la voyait nue, elle finirait vraiment pas croire qu'en fin de compte, il n'était pas aussi dur qu'il ne le laissait paraitre ! Mais rassurez-vous, pour le moment, cette réaction la faisait rire et elle n'en était que plus touchée. Mais il faut maintenant reprendre son sérieux et revenir aux câlins. Disc`aimait énormément sentir la peau du Gryffondor sur la sienne, elle était comme un nouveau vêtement pour elle, un vêtement sous lequel elle se sentait bien, apaisée...Et là voilà qui prenait de sacrés initiatives en venant ôter le pantalon de son amant, malgré son mouvement de recul. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais sans doute ne tarderait elle pas à le savoir. Et s'il fallait qu'elle le rassure sur son physique, alors elle le ferait, car viendrait un moment, notamment dans le lit qu'ils partageraient, que ce soit dans une heure ou dix ans, où ses doigts parcoureraient ses courbes masculines, comme traçant un chemin... Et tout comme lui, elle ne supporterait sans doute pas l'habitude : se voir, s'embrasser, s'aimer puis se séparer... Non, cela ne pourrait que les inciter à se détester de cette monotonie... Alors autant commencer maintenant à mettre du piment dans leur couple... Et d'ailleurs, ce n'était très certainement pas mauvais pour eux deux que Discorde se mette à prendre des initiatives, elle était peut être novice dans les choses de l'amour, mais il ne tenait qu'à lui de la mettre sur la voie. En revanche, ce qui suivit surprit sans doute les deux adolescents. Elle ne s'attendait pas plus que lui à vouloir faire cela, surtout maintenant. Mais au moins, elle le faisait de son plein gré et n'allait pas rechigner à le faire plus tard. Et d'ailleurs... Non.. N'allons pas chercher des mots pouvant rendre ce genre de choses totalement vulgaires, (et n'allons pas non plus choquer la sensibilité de certaines personnes *O* ). Il lui arrivait parfois de remonter à la surface, historie de reprendre son souffle, jusqu'à ce que ce soit son amant qui lui demande de remonter à la surface, pour la dernière fois. Il semblait...comblé et agréablement surpris. Ce qui rassurait la jeune fille, juste avant qu'il ne la prenne dans ses bras et ne la serre contre lui. Un « Wow… » fut sa réaction, alors que la demoiselle enfouissait son visage dans son cou, laissant les courbes de son corps épouser parfaitement celles du jeune homme. Oui, une parfaite osmose, une communion des plus harmonieuses... Une intimité merveilleusement bien conservée entre les deux adolescents, au point que la jeune fille ne pensa qu'à une chose : que personne ne trouve cette salle pour ce soir, qu'elle disparaisse de la vue de tous, le temps qu'ils se retrouvent totalement.

Ses caresses lui firent peu à peu perdre le nord, la laissant clore ses yeux bleus de glace, se laissant aller dans les bras de son grand petit ami. Cela aurait pu durer et continuer s'il n'était pas encore tombé sur une de ses marques. Elles n'étaient pas nombreuses, mais bien placées. Discorde possédait six tatouages en tout. Un sur chaque bras, l'un représentant à son poignet, une ancienne rune bulgare, antique et donc, presque oubliée : deux serpents entrelacés formant une sorte ce cercle légèrement coupé, sur l'autre bras, la tête d'une de ses ancêtres, et très certainement la plus dangereuse. Sur ses côtes du coté gauche, c'était des inscriptions en ancien bulgare, tout comme sur son omoplate droite, à sa cheville droite, côté intérieur, c'était une Lune sur une grande étoile bleue...Quand à cette inscription qu'il venait de voir, c'était la toute première marque de Discorde, celle qu'elle possédait depuis qu'elle avait un an. Considérée plus comme une marque ou tâche de naissance, mais, qui, cependant, pouvait porter à confusion... Ce fut en sentant le doigt de Morgan appuyé dessus qu'elle comprit qu'il l'avait remarqué. Le temps des explications, le temps des questions, l'arrêt des secrets. « Qui est-ce ce… Brian ? » Cette simple question arracha un sourire à la jeune fille alors qu'elle avait bien plus envie d'en rire. Mais sans doute aurait il finit par croire qu'elle se moquait de lui. C'est pourquoi elle s'approcha du bord où il se trouvait et réclama à la Salle magique une petite serviette pour s'essuyer les mains, mais aussi des feuilles de parchemin ainsi qu'une plume à papote. Ce serait plus simple, car de ses propres lèvres, il serait très difficile de tout lui expliquer, ou presque... Elle toucha la plume, scellant ainsi avec cette dernière le pacte implicite de ses pensées. Elle fit tout d'abord un essai et n'eut une mine satisfaite que lorsque cette dernière écrivit le fond de penser de la jeune fille. Fin des secrets, début des révélations. Très vite, la plume à papote se remit au travail en écrivant ce que lui dictait mentalement la Serpentarde. Il ne suffisait qu'au Gryffondor de lire...


« Brian n'est pas une personne, mais un mot. Un mot de ma langue natale. Lequel? Un simple mot d'une longue formule... »

Elle marqua une pause, laissant ainsi son amant lire ce qui était déjà écrit, puis, elle reprit ensuite, repoussant ses longs cheveux noirs trempés en arrière. .

« Ce n'est pas que je ne veux rien te dire. C'est juste que c'est assez intime pour moi. C'est une part de moi. Ce serait me mettre plus qu'à nu que de te le dire comme ça. Aussi vais je te proposer une sorte de deal, afin qu'il n'y ait plus de secrets entre nous. Si tu me raconte ta vie, sans omettre aucun détails, je te conterai la mienne. »

De nouveau elle marqua une pause, laissant le manège se reproduire, avant de reprendre, le regardant avec malice tandis que la plume écrivait seule, au fil de la pensée de la jeune fille. C'était une malice sans nom: gentillement moqueuse, et pourtant, bien mystérieuse...

« Comme je sais que tu es quelqu'un qui aime bien fouiner et savoir, je vais te lancer ce défi. Je vais te laisser regarder ces tatouages attentivement, redessines les si tu le veux, prends les en photos, peu importe, mais ne les montre à personne d'autre, à part ma famille, les filles de mon dortoir, une autre personne et toi, personne ne les a jamais vraiment vu. Le défi est simple : j'ai six marques, si tu trouves la signification presque entière de l'une d'entre elles, à l'exception de celle que je viens de te donner,alors je te dirai tout ce qu'il y a à savoir sur elles, pourquoi elles existent, et pourquoi elles apparaissent et disparaissent à leur bon vouloir. Es-tu d'accord? »
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeVen 21 Mar - 23:22

(première partie (A))


Comment réagirait-il ? Comment Morgan le prendrait le coup de la nourrice ? Et bien… Comme un peu n’importe qui. Sûrement la surprise l’obligerait-elle à se moquer d’elle gentiment tout d’abord, mais ce qui pouvait tout changer c’était la vie qui en résultait. Si cette nounou devait entrer dans la chambre chaque matin, empêchant ainsi quelques baisers, câlins voir plus si affinités. Si elle devait être toujours scotchée à la belle brune, alors oui, il le prendrait mal. Aux yeux du jeune homme, c’était assez surprenant. Pour lui, un adulte n’avait pas besoin de quelqu’un pour s’habiller, se laver… En fait, il trouverait ça pesant, frustrant, stupide et puéril. Lui qui depuis tout petit devait se débrouiller seul, à cette seule vision, il risquerait d’avoir des nausées. Ce qu’il pouvait détester la richesse… Etrange n’est-ce pas ? Il se faisait passer pour un véritable aristocrate, un pourri gâté prétentieux et insupportable alors qu’au fond, il ne supportait pas ces mêmes personnes. Les plus intelligents pouvaient trouver ici une sorte de critique. Une critique constante. Morgan représentait à lui tout seul l’emblème de l’artiste décalé. Il était son œuvre d’art. Sa façon de faire, de se construire, de se montrer, de s’habiller. Sa gestuelle, ses paroles rares et marquantes, son visage d’ange contrastant avec son caractère machiavélique. Il s’était enfouit dans son culte. Il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde. Pourquoi ? Mais pour montrer à tous ces gens qui l’entouraient leur vrai visage. Tel un miroir reflétant la tristesse et l’horreur qu’était ce monde. Cette école. Depuis longtemps il avait compris que l’être humain ne se fiait qu’aux apparences. On le voyait comme il voulait qu’on le voit, et pas autrement. En fait, c’était assez effrayant de voir à quel point il renfermait dans son poing un immense pouvoir. La séduction, la manipulation, la rancœur… Il possédait le mode d’emplois de tant de choses en vérité à l’intérieur même de sa tête. C’est parce qu’il avait grandit trop vite qu’il s’ennuyait déjà. C’est aussi par peur de la monotonie qu’il se transformait continuellement. Il était tiraillé entre l’envie de fuir son passé, l’envie de changé, l’envie d’assumer, l’envie de blesser et enfin, celle de vivre enfin normalement. Mais était-il vraiment fait pour une vie normale ? Rien n’était moins sûr. Comment imaginer un personnage comme Livanarth dans une petite maison en pleine campagne accompagné de ses deux enfants, une fille et un garçon, de sa femme, tous assis autour de table à partager un bon repas après une journée de travail bien remplie. Non ! Surtout pas ! Son pire cauchemar… Voir son potentiel gâcher derrière un bureau à tapoter sur son clavier. En vérité, ça n’avait pas changé : il désirait toujours avoir tous les regards postés sur lui. Être admiré sans même avoir besoin de lever le petit doigt. Encore cette contradiction… Il se savait beau. Bien fait. Bien habillé. Toujours soigné. Mais alors pourquoi cette timidité face à sa petite amie ? Peut être avait-il tout simplement peur de se révéler tel qu’il était vraiment ? Ou tout simplement peur qu’elle ne le voit pas si beau que ça. Sachant que pour lui elle était la créature la plus magnifique qu’il ne lui ait encore été permis de toucher, caresser… Embrasser. Qu’elle ne s’inquiète pas, ses débuts étaient bien souvent comme ça, mais bientôt, elle n’aurait plus le temps de le voir rougir que déjà elle ressentirait une douce chaleur s’emparer d’elle, que déjà il aurait fait d’elle sa maîtresse de toute la nuit. Insatiable le garçon mine de rien… (Hinhiiiin *O*) Toujours à la recherche du plaisir charnel, celui accompagné d’amour, de tant d’amour que l’ivresse en est presque insupportable. Le cœur s’emballe, la vue se brouille et plus rien ne guide que les instincts eux-mêmes. C’est toute une danse endiablée, un rythme effréné, une montée d’adrénaline. Quoi que, in fact, Morgan demeurait un grand enfant dans le sens où il aimait s’amuser, rire, et surtout dire des bêtises démesurées. Après tout, ne se retenait-il pas de rire 9 mois dans l’année ? Voilà peut être le côté le plus dur challenge que sa façon d’être lui imposait. Et puis, ne connaissez vous pas le célèbre ‘humour anglais’ ? Pas Londonien pour rien n’est-ce pas ? (xD) Une chose était sûr, Discorde ne risquait pas de s’ennuyer avec lui. Même si elle ne le savait pas encore. Bientôt elle pourrait découvrir ses multiples qualités. Comme ? Et bien… Pour commencer, quel couple n’aime pas aller aux fêtes et danser ? Pas des valses niaises on s’entend bien là-dessus, enfin, pas que. Non, je parle de vraies danses, la grand-mère de Morgan ayant été une grande fanatique de tous les sports artistiques, elle avait apprit à son petit fils depuis tout petit les pas du tango en particulier mais aussi du Rock. Deux danses particulièrement complexes, rapides mais attractives et on ne peut plus agréables à regarder. C’était une notion de rythme. Le petit anglais était né avec la musique dans la peau. Ce n’était pas une coïncidence s’il était habile sur un balai. Qu’elle serait la tête de cette jolie muette en découvrant ne serai-ce que ce côté complètement fou de son amant, celui-ci entraîné par les notes, le son qui l’entoure. Incontrôlable, rapide et expert, il se ferait un plaisir d’enseigner tout ce que sa maîtresse pouvait encore ignorer. Enfin… Peut être que mÂdÂme avec tous ses cours de ‘machins machines’ était-elle déjà expérimentée en la matière après tout. On n’avait pas tous le fric pour se payer une éducation hors norme. Sûr que le sorcier ne se gênerait pas pour plusieurs fois lancer des vannes à Miss Silverstein. Il serait même capable d’en faire à ses parents. Mais plus fines cette fois. Mais ce n’était pas sa faute ! Il ne pouvait pas supporter les regards aristocrates, hautains, qui se posaient parfois sur lui lorsqu’il se promenait à londres. En général, il répondait par un sourire sarcastique ou exagérément courtois montrant bien son dégoût. C’est qu’il avait un caractère bien trempé le gamin (mais ça qui ne le savait pas ? xD) On ne pouvait lui manquer de respect sans qu’il ne réagisse, avec assez de tact pour renverser la situation à son avantage. Fils de ‘paysans’ d’accord mais pas trop non plus. Sang pur ou pas, riche ou pauvre, gentil ou méchant, qu’elle importance ? Son âme s’était construite à partir d’un puzzle, il lui manquait des bouts et malgré tout, il tenait debout.

Une intimité bien gardée, comme un vrai couple devait le faire. Les deux jeunes gens n’étalaient par leurs ébats d’abord parce qu’ils n’en avaient pas le droit, parce que ce serait comme les trahir, mais ensuite parce que c’était ça l’union amoureuse. On s’aime, ça se voit mais on ne le dit pas. C’est silencieux… Comme un murmure et pourtant, ça à plus d’impacte encore qu’un hurlement faux. C’était pesant parfois d’accord, mais en règle général, ils s’en sortaient plutôt bien. De plus, leur osmose s’agrandissait de jour en jour. Des étapes passées et dépassées progressivement. Pas trop vite mais pas trop lentement non plus. Entreprenante ? Humm… Oui elle commençait à le devenir. Ce qu’elle faisait ne pouvait que combler Morgan qui atteignait le 7eme ciel avec grand plaisir. Endroit de légende toujours espéré. Un moment d’extase intensément savouré jusqu’à ce qu’elle lui revienne entre les bras, qu’il la retienne contre lui reprenant possession de ses lèvres mais aussi de sa peau, son corps entier lui appartenant. Cette question était sortie toute seule. Il était normal qu’il veuille savoir et comprendre. Il n’était pas commun de trouver comme ça du jour au lendemain un tatouage marquant un nom masculin sur le corps de sa copine (U_u). ‘Brian’, alors comme ça il ne s’agissait même pas d’une personne. On en apprenait tous les jours (xD) Encore une de ces inscriptions bulgare ? Décidemment, il allait finir par se trouver allergique à cette langue >__< (A… A… A-atchoum ! +baf+). La muette l’avait vite rejoins contre le rebord de l’immense baignoire, sourire aux lèvres. Tout deux défiant l’autre d’un regard sous-entendant plusieurs choses. Finalement, elle fit apparaître un parchemin accompagné d’une plume à papotte. Certes, choses très pratiques lorsque l’on ne possède pas de voix pour s’exprimer. Comprenant qu’il allait encore et toujours devoir lire, Livanarth se redressa légèrement : « Ce n'est pas que je ne veux rien te dire. C'est juste que c'est assez intime pour moi. C'est une part de moi. Ce serait me mettre plus qu'à nu que de te le dire comme ça. Aussi vais je te proposer une sorte de deal, afin qu'il n'y ait plus de secrets entre nous. Si tu me raconte ta vie, sans omettre aucun détails, je te conterai la mienne » Ah… Ah…Ah… Elle en avait de bonnes elle ! Peut être étai-ce trop intime pour elle, mais le passé du jeune homme était sans égal. Douloureux, noueux, indescriptible… Sans oublier aucun détail ? En lisant cette petite phrase, le sorcier eut émit un ricanement tout en continuant sa lecture. Impassible. Mais encore ? Il n’avait rien a dire… Pas tant qu’elle n’aurait pas terminé son second récit : « Comme je sais que tu es quelqu'un qui aime bien fouiner et savoir, je vais te lancer ce défi. Je vais te laisser regarder ces tatouages attentivement, redessines les si tu le veux, prends les en photos, peu importe, mais ne les montre à personne d'autre, à part ma famille, les filles de mon dortoir, une autre personne et toi, personne ne les a jamais vraiment vu. Le défi est simple : j'ai six marques, si tu trouves la signification presque entière de l'une d'entre elles, à l'exception de celle que je viens de te donner,alors je te dirai tout ce qu'il y a à savoir sur elles, pourquoi elles existent, et pourquoi elles apparaissent et disparaissent à leur bon vouloir. Es-tu d'accord? » Un défit ? Voilà qui était intéressant… Amusant même. Effectivement, Discorde possédait gravés sur sa peau, six tatouages différents. Des plus ou moins gros, plus ou moins visibles. Mais il n’avait encore trouvé la signification d’aucun d’entre eux. C’était comme scellé ; scellé en même temps que la voix de la belle. Comment trouver ? Comment comprendre ? Existait-il seulement des livres traitants le sujet ? Ou la famille Von Silverwood serait-elle la seule issue possible ouverte au garçon pour trouver ses réponses ? Voilà qui n’était pas à son avantage… Il réfléchissait, fronçant les sourcils. Devait-il vraiment accepter et ainsi révéler son passé ? Personne encore n’avait eut de renseignements concernant ses 17 dernières années de vie.


Dernière édition par Morgan Livanarth le Ven 21 Mar - 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeVen 21 Mar - 23:23

[deuxième partie =D (moi aussi je t'aime <3 xD)]


Enfin… Abaissant son visage vers l’eau savonneuse, Morgan ferma les yeux, le visage légèrement crispé. Son cœur lui disait oui mais sa bouche lui disait non. Et puis… Se remémorer tous ces souvenirs dont la majorité se trouvait assez atroce… Il allait devoir user de force pour ne pas se laisser fondre dans le bain. Acquiescent silencieusement de plusieurs mouvements de tête avant de relever celle-ci, il anima ses lèvres d’un sourire mélancolique.

« D’accord… Si c’est vraiment ce que tu veux alors… Je veux bien te raconter mon passé. J’accepte ton défi mais attention, je VEUX avoir la certitude que tu me diras bien TOUT concernant ce tatouage. J’exige aussi de connaître ta vie. Sans ça, je resterait plus muet encore qu’une tombe. »

Il attendit sa réaction avant d’inspirer un coup. Par où commencer ? Surtout qu’il n’avait pas tous les éléments lui-même pour comprendre. Sa sœur jumelle dont il ignorait toute l’existence, sa petite sœur de même… Au final, il ne réussit qu’à rire, blasé par ses propres faiblesses. Il faisait croire à tout le monde qu’il avait été gâté du début à la fin et ce depuis 7 ans maintenant. Alors… Tout bouleverser d’un coup. C’était presque trop pour lui.

« Excuse moi mais je… Mais pourquoi tu veux savoir en fait ? Tu ne voudrais pas plutôt que je te dise… je n’sais pas moi… La composition des Livanarth ? Ou encore… Le temps qu’il fait dehors ?? » Reprit-il d’une voix troublée.

Laissant le silence se poser entre eux, le Gryffondor grimaça en repensant à plusieurs flash back. C’est d’un ton maussade qu’il commença :

« Je suis né… Puis je suis mort. »

Par là il voulait dire que son cœur s’était arrêté de battre et qu’on avait dut le réanimer dès sa sortie de l’utérus de sa mère. Souriant brièvement à cette phrase sans aucun sens, Morgan fixa ses yeux au plafond, une mimique amusé pour caché son malaise, son angoisse..

« J’ai été décrété cliniquement mort pendant 1 minute, puis les infirmiers m’ont ramenés à la vie. Mais franchement… Je me demande parfois s’ils ont bien fait. Depuis ce jour mon cœur est fragile, j’ai longtemps vécu avec une constitution frêle, renforçant cette faiblesse. Mais le pire n’est pas là. Jusqu’à 4 ans à peu près, j’ai été mentalement très malade. L’autisme ? Tu connais ? Tsss… Sans doute, mais tu ne sais pas à quel point c’est dur à vivre. Avoir son enfant touché par ça c’est comme une malédiction. C’est comme… C’est comme sans cesse porter à bout de bras un pantin désarticulé. Mon père et ma mère, aussi loin que remontent mes souvenirs, ne se sont jamais entendus. Ils passaient leur temps à se gueuler dessus, ils ne faisaient pas attention à moi… j’était l’enfant de trop, celui qui agace plus qu’il n’apporte. Mon père passait ses nerfs sur moi, il me frappait sans cesse, avec la main, un manche à balai, une fourchette… Tout dépendait de ce qu’il avait sous la main. Ma mère quand à elle ne réagissait jamais, elle voulait compenser avec ses multiples cadeaux. Mais franchement… qu’est-ce que j’en avais à foutre de ses cadeaux moi ??? »

Serrant les dents, le jeune homme s’arrêta le temps de respirer un peu. La colère se lisait sur son visage, une colère dirigée contre qui ? Ses souvenirs… Ses géniteurs. Tous ces coups reçus… Se passant la main sur le visage pour y retirer l’humidité il glissa sa langue entre ses dents avant de reprendre son histoire avec acidité :

« Deux incapables… Sous prétextes que je n’étais pas son fils idéal, mon père à essayer de me noyer dans la baignoire. Il faut croire qu’il n’avait pas l’âme d’un meurtrier puisqu’il n’a réussit qu’à me faire suffoquer. Ensuite ? Il est définitivement partit et je ne l’ais jamais revu. Tant mieux… S’il se trouvait être dans ma maison encore aujourd’hui, c’est sans hésitation que je lui planterait un couteau dans les entrailles à c’te connard de mes deux. Enfin… Ma mère m’a élevé seul. Un Psychiatre m’a sortit de ma maladie mais cette fois c’est mon QI qui m’a joué de mauvais tours. Je voyais le monde différemment, mes camarades n’étaient rien d’autres que de stupides fourmis pour moi. J’ai finis par devenir l’une d’entre elles… Oui j’ai choisi la facilité… Mais par ma faute, 3 enfants ont soufferts, l’un d’eux est mort. 3 amis. On jouait avec de la dynamite et… J’aurais dut y passer moi aussi si seulement je n’avais pas eu ces maudits pouvoirs ! J’ai appris alors que j’étais un sorcier, que ma mère en était un aussi. Vivre dans le mensonge… J’y étais condamné depuis ma naissance. Enfin, crois-tu vraiment que ma malchance s’arrêta ici ? Pas du tout. A Poudlard j’ai commencé mon petit jeu, ce même jeu que tu vois encore maintenant. Entre chez moi et l’école, j’étais un garçon totalement différent. Tout aurait put merveilleusement bien se passer si seulement… »

Il n’arrivait pas à aller plus loin. Son estomac se nouait avec force, s’en était véritablement douloureux. Sa tête lui faisait mal et son visage avait blêmit en revoyant les images qui allaient suivrent. Le Londonien semblait maintenant presque… Absent.

« Si seulement… Si seulement… Je n’avais pas été si égoïste… Maman s’est tuée. Elle était atteinte d’un cancer, et elle s’est laissée dépérir simplement parce que je ne m’occupais plus d’elle. Elle à quitter ce monde dans mes bras… Je n’avais que 15 ans. 15 ans c’est jeune pour voir celle qui nous a mit au monde… Crever plus misérablement encore qu’un rat d’égout. Elle pleurait tout le temps, au final, son cœur à lâché. Et ce n’était que le début. Après son inhumation, toute ma famille m’a vu comme un monstre. On m’a blâmer et… Il n’y avait que moi qui pouvais me rassurer du contraire. On m’a rayé de l’arbre généalogique, et j’ai été recueilli par mes grands parents maternels. Les deux seules personnes qui ont su m’aimer pour ce que je suis vraiment. Encore maintenant je vis chez eux dans une petite maison située pas très loin de Londres. Je me cache parce que j’ai honte. De quoi ? Je ne sais pas. Mais j’ai honte de ce que je suis c’est vrai. Je suis faible, mon cœur me fait défaut et je ne fais rien pour arranger les choses. »

Encore un silence. Morgan écouta les gouttes d’eau mourir sur le sol de la grande salle, son regard perdu maintenant dans l’eau claire. Il venait de dire une bonne partie de sa vie là. Et ses entrailles se serraient. Il souffrait d’avoir à repenser à tout cela. Là il revoyait à quel point on l’avait repoussé sans cesse, personne n’avait jamais répondu à ses appels au secours, a quel point on l’avait ignoré, oublié et finalement abandonné… Sans ses deux adorables personnes qu’étaient ses grands parents, où serait-il maintenant ? En train de cuver quelque part ? Peut être… En tout cas, pas ici. Prenant possession de la main de Discorde, il fit glisser ses doigts le long de sa cicatrice présente sur sa joue.

« Voilà la seule marque visible de ce que je viens de te raconter. Non non, ce n’est pas mon cher papa. Non… Il était assez intelligent pour faire en sorte que mes bleus et marques ne soient pas visibles à long terme. En fait, c’est moi… J’étais petit quand c’est arrivé. Mais j’ai prit un couteau de cuisine pour me l’enfoncer brusquement dans la peau. Pourquoi ? Ahah ! Bonne question. Tu sais, quand on est autiste, on ne connaît pas les limites à ne pas franchir. J’ai simplement voulu imiter ma mère en train de cuisiner je crois. hum... Des progrès a faire.. »

Bon voilà, c’était tout ce qu’il était capable de raconter pour le moment, le reste… il faudrait le lui arracher de force. Soupirant, il inspira à un air distant avant de reconcentrer toute son attention sur sa petite amie devant lui :

« Des questions ? » Lui demanda-t-il en affichant un sourire malicieux mais triste malgré tout.
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeSam 22 Mar - 2:41

Discorde avait finit par se faire à son monde de danse et de paillettes, finit par se faire aux robes de luxe et à tout ce qui s’en suit en général. La Serpentarde n’avait jamais eu à se plaindre de sa propre vie, en même temps, quelle personne dans la même situation qu’elle le ferait ? Tous les enfants n’avaient pas de nourrice jusqu’à cet âge avancé, heureusement me direz vous, mais les parents de la jeune fille, le père en particulier, terriblement attaché à sa fille en qui il a mit beaucoup d’espoirs, inquiet de son bien être, insista pour que l’une de ses nourrices d’enfance demeure chez eux, jusqu’à ce que sa fille n’éprouve plus le besoin de l’avoir à ses côtés, ou que lui-même et sa femme ne le désirent plus. Dès lors, Anka était restée, fidèle au poste, ne rentrant chez elle que lorsque sa protégée était à Poudlard. Maintenant, pouvait-on dire que Discorde éprouvait le besoin d’avoir encore une nourrice ? Non, bien sûr que non, elle savait se vêtir seul, tout autant que se laver, se coiffer et tout ce qui s’en suit, mais la présence de sa nourrice était un repère, et d’ailleurs, il y avait des sujets qu’elle pouvait aborder avec cette dernière dont elle ne parlerait certainement pas avec une autre. En ce qui concernait la vie de Discorde le matin, si un jour Morgan devait venir chez elle, il était plus qu’évident que la jeune fille donnerait quelques instructions à sa gouvernante afin qu’elle n’entre pas dans sa chambre le matin, ne doutant pas un instant que son amant ne se contenterait très certainement pas de rester dans la chambre à côté, mais préfèrerait aisément rejoindre la couche de sa maîtresse. Elle en aurait fait de même naturellement. Quand on goûte à la peau de quelqu’un et qu’on aime cette personne, comment imaginer passer une nuit sans la chaleur de son corps et sans son parfum pour vous endormir ? Finalement, Morgan était une sorte de parodie de ce qu’il haïssait le plus au monde, ces personnes qui ont tout en levant seulement le petit doigt. Mais il n’y avait rien de comique dans la situation, car tous les aristocrates et bourgeois n’étaient pas comme il le pensait. Discorde était une preuve de cela, elle ne réclamait rien, ou presque, et n’était pas aussi hautaine qu’on pouvait le penser. Elle était juste elle-même, et c’était les traits de son visage qui lui donnaient une petite allure de peste. Et d’ailleurs, de cette situation dans laquelle il s’était fourré, n’était ce pas lui qui en souffrait le plus ? On ne le voyait que comme un être cruel et méchant. Manipulateur, il fallait être terriblement proche de lui pour comprendre qu’il ne l’était pas tant que cela. Discorde, comme tout le monde, s’était laissé prendre à l’image qu’il donnait, et pourtant, maintenant qu’elle était avec lui, et ce, depuis l’infirmerie, elle avait compris qu’il avait, comme tout le monde, sa part de fragilité, malgré le fait qu’il ne veuille pas le montrer. Tout comme elle n’ignorait plus le fait qu’il avait besoin de se sentir aimé, même si la raison lui échappait encore. Ce que pourtant, elle ne tarderait pas à savoir. Le découvrir sous son autre jour ? Mais Discorde n’attendait que cela en vérité, le connaitre en dehors de Poudlard, sans cet uniforme, le voir vivre normalement, sans la pression de l’école. Elle se demandait bien comment il pouvait être… Plus serein ? Moins sérieux et moins machiavélique ? Bizarrement, Discorde le voyait bien cheveux au vent dans un jardin, s’occupant autrement… Riant peut-être ? Mais sans doute serait-elle encore loin du compte. Comment était-elle en dehors de l’école ? Plus calme et plus pondérée qu’elle ne le paraissait déjà. Elle troquait son uniforme contre des robes plus légères, quel que soit le temps, plus voilées… Des robes qui semblaient venir d’un autre temps. Ses longs cheveux noirs étaient très souvent détachés, reposant sur un côté ou dansant selon le gré du vent. Ah la danse… Désolée de vo décevoir, malgré ses nombreuses expériences en danse, Discorde ignorait tout du Rock et n’avait que quelques vagues notions de Tango, qui dataient tout de même. Bah ! Au moins quelque chose qu’il pourrait lui enseigner ! Elle se ferait très certainement un plaisir d’apprendre, après tout, la jeune fille aimait apprendre de nouvelles choses, celles-ci ne seraient pas de trop. Quand aux vannes qu’il pourrait lui lancer, sans doute la Serpentarde n’y répondrait elle pas, mais il y avait fort à parier qu’à un moment où à un autre, elle demanderait au Gryffondor de cesser cette activité. Il y a des choses que l’on accepte, d’autres non n’est ce pas ?

L’amour, ça ne se commande pas, ça vous tombe dessus et vous ne pouvez rien faire d’autre qu’accepter. Discorde acceptait de tout son être son amour pour Morgan. Elle le revendiquait lorsqu’elle était avec lui, et ne pouvait que se taire lorsqu’ils n’étaient plus seuls. Ils connaissaient déjà plusieurs face de leur Amour, dont cette osmose parfaite dont ils étaient les sujets. Le fait que la Serpentarde lui offre sa virginité aussi tôt était bien une preuve qu’elle l’aimait de ton son être, et ce qui était fait ne serait pas à faire plus tard, mais plutôt à se reproduire. Voire même les pousser plus loin, rien que ce qu’avait fait Discorde était une preuve qu’ils n’avaient pas fini de faire évoluer leur couple. Ce genre d’ébats était important pour bien maintenir son ménage et il semblait qu’ils s’en sortaient plutôt bien sur ce point, leurs deux corps se complétant parfaitement, leurs lèvres s’unissaient à merveille. Et puis était venue le temps de cesser d’avoir des secrets l’un pour l’autre, et cela commençait sous la forme d’une question sur le tatouage de la jeune fille. Hum… Bien, elle allait lu répondre, puisque cette fois elle n’avait pas trop le choix pour s’esquiver, et d’ailleurs, elle n’avait pas envie de s’engueuler de nouveau avec Morgan. D’un, parce qu’elle était lasse et quelque peu fatiguée, et de deux, parce qu’elle voulait passer un bon moment avec lui. C’est pourquoi elle lu révéla qu’il s’agissait d’un mot et non pas d’un prénom. Il valait mieux qu’il ne s’attende pas à trouver des inscriptions en Anglais, puisque que ce genre de marque provenait de la famille côté Bulgare…Et finalement, elle prit l’initiative de lancer le sujet de leur vie respective, en se servant de la plume à papote pour poser ses questions. Elle voulait en savoir plus sur lui, normal non ? Elle n’allait pas lui révéler toute sa vie sans rien en échange n’est ce pas ? Mais elle était très certainement loin de se douer que la vie de Morgan était bien différente de celle qu’il laissait paraitre. Et le défis. Discorde ne lui laissait pas n’importe lequel, celui de trouver la signification de ses tatouages, et presque la totalité de l’un deux, s’il réussissait, alors elle lui disait tout. Il se pouvait qu’elle lui facilite la tâche en lui laissant par exemple un indice, sous n’importe qu’elle forme. Discorde n’était pas aussi impitoyable que cela. Bien que cependant, trouver la signification réelle ne lui serait pas très aisée, car les livres portant sur ce sujet étaient plus que rares. Il lui faudrait sans doute les témoignages de sa famille… A moins que… Chuuut.
Elle ignorait qu’en proposant ce deal, elle mettait Morgan à dure épreuve, le laissant dans un combat intérieur. Lui dire la vérité ou non. Finalement, ce fut son cœur qui l’emporta, et elle ne put qu’acquiescer lorsqu’il émit sa condition. S’il fallait, elle était prête à faire le serment inviolable. De toute manière, lorsque Discorde disait quelque chose, il était rare qu’elle manque à sa parole, sauf en l’occurrence pou la vengeance qu’elle voulait à l’encontre de Morgan. Mais n’était ce pas là une histoire à part ? Mais comme c’était à lui de commencer, Discorde s’éloigna du bord pour se caler contre son amant, dos contre son torse, cherchant un de ses bras pour s’en entourer et ainsi cacher le reste de sa poitrine. Puis, elle cala sa tête contre son torse, tandis qu’elle regardait devant elle la plume verte qui s’agitait, attendant de gratter le parchemin. Ce ne fut qu’à sa question et demande qu’elle se remit de nouveau à écrire, lui expliquant ainsi pourquoi elle voulait savoir.


« Parce que tu m’intrigue Morgan, et parce que je t’aime, je veux en savoir d’avantage sur toi et ne pas seulement me baser sur ce que j’entends dans les couloirs. Je ne veux pas moi non plus me dire que tu es un parfait inconnu. »

Et ainsi commença le récit du jeune homme, qu’elle écouta sans broncher, restant silencieuse, comme elle l’était à l’accoutumée, n’osant pas le couper. Plus le récit avançait, plus la Serpentarde découvrait qu’en vérité, Morgan n’était pas ce qu’il prétendait être, que sa vie était basée sur des choses qu’elle n’aurait sans doute jamais soupçonné. Pourtant cela était loin de lui faire changer d’avis sur son amant. Et il lui arrivait parfois de sentir sa colère, selon le ton qu’il employait, selon comment il se contractait aussi. Peut être pour le calmer, Discorde attrapa une de ses mains et la serra avec douceur dans la sienne. Elle comprenait maintenant mieux certaines choses, notamment son délire dans la réserve. Ainsi c’était de son père dont il avait peur lorsqu’il avait déliré ? Elle n’avait pas pitié de lui, mais elle n’arrivait pas à comprendre comment l’on pouvait porter la main sur son propre enfant. Il était orphelin désormais, ne lui restait que ses grands-parents. Les seuls qui l’avaient reconnus. Au fond d’elle-même, Discorde leur était reconnaissant, qui sait ce qu’il aurait pu devenir s’ils n’avaient pas été là ? Sans doute leur couple n’existerait il même pas. Mais voila qu’il attrapait sa main pour la porter à sa joue, où sa cicatrice trônait. Discorde l’avait remarqué, mais ne s’était jamais arrêtée dessus. Le passé doit rester là où il est selon elle…Enfin, la fin du récit. Au fond d’elle, Discorde était tout de même horrifiée par ce qu’elle avait entendu. Non, elle n’avait jamais connue le malheur, c’était certain, et son esprit n’avait pas prit des années à faire le rapprochement entre son récit et certaines de ses réactions. Restant silencieuse un instant, Discorde se retourna sur son petit ami et plongea son regard de loup dans le sien, juste avant que la plume agitée ne se remette à écrire. [/i]

« Cela explique bien des choses… Avec tout cela, j’hésite à te raconter mon propre récit. Mais une promesse est une promesse. »

[i]Déposant un léger baiser sur ses lèvres, la jeune fille reprit sa place entre les bras du Gryffondor et inspira un bon coup, alors que la plume s’impatientait de nouveau. Finalement, cette dernière commença à gratter sur le parchemin.


« Je suis née le jour de la Saint-Valentin. Mon père dit encore que c’est sans nul doute le plus beau cadeau qu’eut put lui faire ma mère, même si chez nous, on ne fête pas du tout ce jour. Il existe deux versions de ma naissance et de ce qui s’en suit. La première, et la plus couramment utilisée n’est autre que la version sur le fait que je sois née muette et aveugle. Car oui, j’ai été aveugle, et j’aurais pu le rester si les médicomages n’avaient pas eu la meilleure formation qu’il soit. La deuxième version, qui est la véridique, n’est pas employée car elle est assez dérangeante, autant pour moi que pour ma mère. Je suis née en parfaite santé, avec la voix, et la vue. Je n’avais pas deux jours quand il m’est arrivé ce que je t’ai cité plus haut. Il y a des gens qui sont fous et ne se rendent pas compte de ce qu’ils font. Ce jour là, un homme, que ma mère ne connaissait pas est entré dans la chambre. Il l’aurait prise pour une autre. J’ignore les détails, mais ce n’est pas à elle qu’il s’en prit. En moins d’une minute, j’était devenue muette et aveugle. Mes parents n’eurent qu’un choix à faire, celui qui serait le plus approprié pour mon futur. Ma voix me servirait beaucoup moins que mes yeux. On ne remplace pas la vue, mais on peut trouver des substituts à la voix. »

Son visage était impassible, comme si ce genre de détails ne la touchait pas. Elle n’avait pas fait le deuil de sa voix puisqu’elle ne l’avait jamais entendue. Pourquoi aller chercher plus loin ? Elle sembla un instant chercher ses mots, comme si elle ne voulait pas froisser le jeune homme.

« De ce fait, j’eus deux nourrices : une pour la nuit et une pour le jour. L’une d’elle demeure encore à mes côtés et prends soin de moi. Je sais que cela peut paraître ridicule à mon âge. Je n’ai jamais connu le malheur en vérité, ma vie est bien différente de la tienne. On ne m’a jamais frappé, c’est pourquoi lorsqu’il t’arrive de le faire je suis très surprise et décontenancée. On ne m’avait jamais corrigé jusqu’à maintenant, puisque je ne faisais jamais de bêtises, pourtant, il m’arrivait très souvent d’aller très loin avec mon aîné. Je ne suis pas fille unique, j’ai un aîné de 8 ans. Quoi qu’il en soit, mon enfance… Est semblable à celle des autres ; même si parfois, il m’arrivait parfois de désobéir à ma nourrice et m’enfuyais dans le domaine, très souvent en chemise de nuit et pieds nus. Je me cachais dans les arbres. On me grondait toujours, mais l’on me prenait pour un chaton… Je n’eus pas à côtoyer l’école comme les autres enfants, puisqu’on me faisait l’école chez moi. J’avais différents précepteurs, et ce, depuis mes quatre ans. J’apprenais la Danse, les sciences, les lettres… Finalement, je n’avais pas vraiment beaucoup de temps pour moi, puisque j’étudiais à partir de 9h30 jusqu’à 12h30 et reprenais dans les alentours de 14 heures pour terminer à 17H. J’aimais étudier, c’était une passion. Puis j’ai découvert la musique. A 5 ans, j’apprenais le piano et plusieurs années plus tard, le Clavecin. »

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Discorde Van Silverwood

Discorde Van Silverwood


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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeSam 22 Mar - 2:42

Elle marqua une pause de quelques secondes avant de se caler mieux contre son amant. Elle ne désirait pas aller dans les détails et passait l’apparition des tatouages, afin de ne pas trop faciliter la tâche au jeune homme. Elle reprit, passant une main dans ses cheveux, en écartant quelques mèches.

« La plus grande surprise fut quand je reçut une lettre de Poudlard, mais aussi de Durmstrang. Mon aîné était dans la deuxième école, mon père ne désirait pas que je m’y rende à cause de mon mutisme. Je crois que c’est la première fois que je le voyais se préoccuper autant de moi. J’avais l’impression d’être prise en pitié. Ce que je n’ai jamais voulu et ne désire pas. Quoi qu’il en soit, malgré toute la volonté dont j’aurai pu faire preuve, Durmstrang ne m’aurait pas accueillie à bras ouvert, aucune école en même temps. Poudlard, en revanche, m’acceptait, sur la demande de mon père. Il y avait des indications pour que je ne commence pas l’année complètement perdue et désappointée. C’est ainsi que j’ai apprit quelques sorts, notamment pour parler. Et lorsque je suis arrivée dans l’école, comme tu dois t’en douter, je devais travailler en plus avec les professeurs les sorts informulés. Avec beaucoup de volonté, je suis devenue une très bonne élève, mes notes en témoignent… »

Nouvelle pause. Elle avait beaucoup abrégé. Passé beaucoup de détails. Elle revint alors sur quelques passages de sa vie, notamment son frère.

« En ce qui concerne ma famille, je ne peux que t’avouer une chose : je n’aime pas beaucoup mes grands-parents du côté anglais : ils ne cherchent qu’une chose : me marier. Idée stupide. Mais je vis chez eux très souvent, lors des vacances scolaires majoritairement, puisque je ne retourne en Bulgarie que durant les vacances d’été. Mais ce n’est que 15 jours à les supporter. Et encore, quand je dis grands parents, je ne compte que ma grand-mère. Olivia. Une femme que l’on aimerait éviter toute sa vie. Mon grand-père est plus calme et surtout, plus compréhensif. Mes grands parents maternels, en revanche, c’est une toute autre chose, ils sont tout simplement merveilleux. Mes parents, quant à eux, sont différents l’un de l’autre. Mon père est assez dur avec nous, il mise beaucoup, enfin, surtout sur moi en ce moment, alors que ma mère…C’est une femme douce et patiente. Et enfin… Mon frère… Azazhael. Nous ne nous sommes jamais vraiment entendue. Toujours à nous lancer des piques, à se faire de mauvais coups. Il est censé être à Azkaban, mais depuis l’évasion de mangemorts, je n’ai pas la moindre idée d’où il peut être. Tout autant qu’Olivia, il est à éviter. Encore plus si l’on est un ami des Moldus… »

Sa phrase resta en suspension, mais la suite se devinait aisément. Discorde ne jugeait pas son frère sur ce qu’il faisait, mais ne le soutenait pas non plus. Discorde n’avait pas de grand avis sur les humains sans pouvoirs. Pour elle, tout le monde pouvait cohabiter. Elle s’étira un instant avant de se tourner sur son amant. Elle n’avait pas finit son récit, mais elle voulait s’assurer qu’il veuille continuer. Elle passa ses bras autour de sa nuque et posa son front contre le sien. S’il avait des questions, il pouvait les poser, pendant qu’elle s’accordait cette pause.
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeSam 22 Mar - 13:05

Il y avait tant de choses à découvrir sur Morgan Livanarth. Lui ne possédait pas de tatouages, il n’était pas le fruit d’une histoire douteuse comme l’était Discorde. Non, il était un enfant de deux grossiers personnages. Un père violent, stupide et prétentieux, une mère dépassée, dépressive et fragile. Il n’avait pas eu de chance, c’est ce qu’il se disait simplement, pour ne pas avoir à repenser à toutes ces horreurs. Il avait eu mal physiquement oui, mais là n’était pas le plus difficile à supporter. Sa famille lui avait dit des choses tout simplement atroces. On l’avait longtemps fait culpabiliser, longtemps fait porter le chapeau de tout ce qu’il se passait autour de lui alors qu’en vérité, il en était la première victime. Ce petit jeu dans lequel il s’était immiscé n’était le simple fait du hasard, et Morgan était assez intelligent pour savoir qu’il allait souffrir avec ça. Il y avait pensé évidemment. Mais il était aussi le vainqueur, car, Discorde pouvait le confirmer : personne n’osait l’approcher, on le prenait pour un odieux personnage qui n’agit que selon ses propres lois, qui fait mal pour le plaisir, qui se plait à ridiculiser son monde. Et bien… n’étai-ce pas ce qu’il voulait ? Si. C’était une manière efficace de se protéger de ces mêmes personnes. De « vilain petit canard » il était passé au stade de Gryffondor mais pas n’importe lequel. Qui dans cette école ne le connaissait pas ne serai-ce que de nom ? Peut être quelques rares personnalités chanceuses, mais mis à part ce groupe à la constitution minime... Qui ? Très franchement, le jeune homme était fier d’en être arrivé là, et puis c’était sa dernière année à passer ici alors… Pourquoi s’en faire ? Bientôt il pourrait se lever la matin tel qu’il est vraiment, pouvoir rire, se promener dans les rues sans devoir sans cesse porter son masque d’hautaineté ou de méchanceté. Il pourrait enfin vivre libre et ainsi faire le plus grand bonheur de ses tuteurs. Surtout celui de sa grand-mère qui n’attendait qu’une seule chose : le voir heureux, enfin. Il le méritait malgré tout, il méritait de trouver le bonheur et de vivre avec. C’était son but depuis des années et des années. Peut être l’avait-il trouvé en rencontrant la belle muette… peut être qu’elle allait l’aider à se reconstruire tout comme il allait s’occuper d’elle du mieux qu’il pouvait. N’avait-il pas promis de lui donner une vie de choix ? N’avait-il pas promis de faire d’elle la femme la plus épanouie du monde ? Il en avait les capacités, sans aucun doute. Oui, maintenant qu’elle savait tout ça, Discorde pouvait plus aisément comprendre ses réactions parfois violentes. Dans la réserve de potions par exemple, lorsqu’il avait déliré… c’était son père qu’il avait vu. Ce même homme qu’il craignait toujours, même maintenant car, lorsqu’il repensait à lui, il se voyait encore comme un gamin de 4 ou 5 ans, incapable de se défendre, en proie aux coups et aux insultes. Cependant, elle avait raison de ne pas tout accepter chez son amant. Il n’avait pas le droit de lui manquer de respect. Ni à elle ni à sa famille. Ça il lui fallait le savoir. Certes il venait d’un milieu plutôt pauvre, d’accord il en avait vu de vertes et de pas mûrs, mais tout de même, ça n’excusait en aucun cas un comportement excessif. Surtout que ce n’était pas tellement son genre. S’il devait faire ça, ce serait sous l’impulsion de la colère, la frustration. S’il y en avait un avec qui ça pourrait clincher c’était bien le frère de la belle, peut être ferait-il une exception sur cet homme. Enfin… Allez savoir. Une chose était certaine concernant cette nourrice, Morgan ne supporterait pas qu’elle se trouve trop souvent collée à sa maîtresse, auquel cas il risquerait de ne pas pouvoir se retenir de lui dire de virer et rapidement. Il était comme ça. N’ayant pas souvent profité de mouvements doux durant sa jeunesse, il ne voulait surtout pas que quelqu’un ou quelque chose l’empêche de profiter de purs moments de bonheurs aux côtés de ceux qu’il aimait. En particulier sa petite amie. Ah… Ainsi elle le voyait comme ça à l’extérieur ? Et bien… Elle n’avait pas tout à fait tord. Livanarth était un garçon amoureux de la vie, et oui, malgré tout ce qui précède, il remerciait ses parents de l’avoir mit au monde. Hélas, il avait tellement peu à faire de son cœur malade, qu’il surmenait celui-ci. En se montrant fort, en combattant contre tout ses ennemis… Il ne se rendait pas vraiment compte et se croyait presque invincible. S’il savait… Mais pourquoi ne pleurait-il jamais en fait ? Et bien vous avez la réponse sous les yeux : Marilyn, sa génitrice, était morte à force de trop verser de larmes, et son fils avait maintenant peur de s’épuiser à faire de même. Il craignait la mort plus encore qu’il craignait son père. Presque chaque soir avant de s’endormir il se demandait s’il allait se réveiller ? Pourtant, il n’avait encore jamais eu de faiblesse ni de crise, mais c’était le fait de se savoir cet organe pas aussi solide que celui des autres qui le faisait se demander encore « pourquoi ? ». Enfin, il ne s’inquiétait pas plus que ça et oubliait tout dès le matin levé. Il était comme ça, à plus s’occuper de son image pour tromper les autres plutôt que de lui-même.

Il l’intriguait ? Remarque, normal que l’on veuille tout savoir sur la personne que l’on aime non ? Elle cachait des choses ? Lui aussi. Elle voulait qu’il lui raconte ? Elle voulait enfin savoir ce qui se cachait derrière ces yeux sévères ? Ce visage pâle ? D’accord… mais c’était non sans compter les nombreuses poses que le jeune homme allait être obliger de poser. Tout dire d’un trait comme ça était trop pour lui. C’est pourquoi il ne lui avait raconté que l’essentiel avec quelques détails pour faire croire à une histoire complète. Le reste ? Ce sera pour plus tard… Bien plus tard. Surtout que sans la savoir, bientôt, il ferait la connaissance d’une nouvelle jeune fille qui se trouvera être… Sa petite sœur. Mais tandis qu’il avançait dans son récit, le sorcier enserrait sa petite amie qui s’était lovée contre son torse pour l’écouter, utilisant son bras pour cacher sa poitrine dénudée. Il butait sur certains mots, certaines phrases. Et pendant qu’il parlait, il revivait les scènes une par une. Comment accepter ça ? Il fallait vraiment qu’il soit éperdument amoureux de la jolie brune pour qu’il fasse une chose pareille. Oh ça oui ça en expliquait des choses. Cette réaction de la part de la Serpentarde fit légèrement sourire son amant. Au moins, elle n’était pas là à le prendre en pitié. Elle restait douce et attentive sans pour autant être un glaçon qui se fiche totalement de ce qu’on vient de lui dire. La jeune femme s’était retournée pour regarder Morgan dans les yeux et un baiser s’en suivit avant qu’à son tour elle ne se dévoile un peu plus. Rien de bien surprenant dans le sens où Morgan s’imaginait bien qu’elle n’était pas passée par tant d’épreuves que lui. Il fut particulièrement attentif au moment où sa voix et sa vue furent en jeux, mais pour le reste… Il fermait les yeux. Non, il ne lui en voulait pas d’avoir été heureuse, de toute façon, si ça avait été le cas, la belle aurait été forcée de se poser des questions sur son amour envers elle. Mais disons que c’était comme… Opposé un désert et une étendue d’eau. Impossible de trouver des points communs. Ils étaient trop différents. Le Gryffondor n’avait pas bougé d’un pouce. Son visage demeurait serein, presque sans vie. Ce ne fut que lorsque sa maîtresse posa son front contre le sien qu’il sortit de sa torpeur et sourit timidement.

« Oui bon je crois que j’ai compris l’idée. »

S’avançant progressivement à nouveau vers le milieu du bassin, emmenant avec lui Discorde toujours enlacée à lui, il se laissa enivrer par les multiples odeurs qui se répandaient partout autour d’eux avant d’afficher une mimique contrariée :

« Mais… J’comprend pas bien, c’est la magie qui t’as fait défaut, c’est elle qui t’as retiré ta voix et t’es quand même fan de cette… Saloperie. »

C’est vrai, elle était victime d’un mauvais sort et pourtant elle aimait ça. Morgan n’était pas très attaché à sa partit magicienne, il préférait la moldu, celle qui lui permettrait d’avancer et non pas de souffrir. Enfin remarque, elle faisait ce qu’elle voulait. Sentant sa tête commencer à tourner, le jeune homme se détacha de sa petite amie pour sortir de l’eau tout en récupérant par la même occasion son pantalon qu’il posa sur le sol. Là il s’assit, le dos contre l’immense baignoire et quémanda une serviette à la salle. Ce n’est qu’une fois emmitouflé dans celle-ci, les lèvres légèrement violacées, que Livanarth laissa son regard profiter encore et encore du spectacle merveilleux qu’était Discorde encore nue et mouillée. En fait, il ne resta pas longtemps à cette place, le grande lit étant toujours présent, il s’y dirigea d’un pas lent, à moitié frigorifié malgré la grande serviette et s’y assit, pensif. Ça c’était du lit (xD) Des draps soyeux, de multiples oreillers, des rideaux… Ouah O.O Et dire que Morgan s’était toujours dit que ces choses n’avaient pas besoin d’êtres belles, juste assez confortables pour DORMIR ! (Enfin.. pas QUE pour…+baf+). « j’crois pas que y’aurait la place pour un truc pareil dans ma chambre… » Pensa le Londonien en observant l’objet.
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeSam 22 Mar - 17:54

Il y a tant de choses à découvrir sur tout le monde. Morgan n’avait pas finit d’en apprendre sur Discorde, autant quelle n’avait pas finit d’en découvrir sur lui. Mais ils avaient le temps de le faire n’est ce pas ? De toute manière, ils devaient eux même se découvrir. Par exemple, Morgan ne tarderait très certainement pas à découvrir qu’il avait une sœur, quant à Discorde, elle découvrirait aussi sous peu, peut être cette année ou la suivante, que Victor Von Silverwood n’était pas son véritable père, comme elle en était persuadée, mais un étranger que sa mère avait côtoyé, et dont elle était tombée sous le charme. Les êtres humains sont si faibles devant la beauté des autres ! Comment pourrait-elle bien réagir à cette nouvelle ? Mal sans doute. Une trahison. Seul son frère connaissait la vérité, puisqu’il avait été présent le jour où elle avait perdue la voix et la vue, caché derrière une porte. Jusqu’alors, il s’était tût ou presque. Anja Van Silverwood n’ignorait pas que son fils adoptif savait, puisqu’il lui avait dit, lorsqu’il avait treize ans. Elle avait réussit à le tenir au silence, mais maintenant ? Plus rien ne le retenait de dire la vérité. Mais ce ne serait pas lui l’oiseau de mauvais augure, mais le géniteur lui-même. Il avait mit Anja enceinte parce qu’il lui fallait une descendance, et qu’elle était belle. Peut être en fut il amoureux un jour. Nous n’en savons rien, nous ignorons tout de cette personne, et de ce qu’il fit durant 16 ans. Peut être chercha t’il un moyen de récupérer sa descendance, son dû. Discorde avait aujourd’hui 16 ans, un potentiel encore caché, mais qui ne tarderait pas à se manifester, et de surcroit, elle était aussi belle que sa mère. Sans doute désirait il aussi être aussi fier d’elle que le fut Victor Von Silverwood. Qui sait ? Ses intentions étaient peut être aussi moins nobles… Nous ne pouvons hélas le prédire avec exactitude. Discorde n’avait jamais connu le malheur mais l’amour et la protection de ses parents. Amour qu’elle leur rendait bien souvent en se montrant une jeune fille à la hauteur de leurs espérances. Elle était douée dans tout ce qu’elle entreprenait, que ce soit la magie ou l’art. Elle était douce et aspirait à la beauté des choses. Une nymphe à l’état pur. Aussi rayonnante que les rayons du soleil, aussi fraîche que la brise du matin, aussi belle qu’un bouton de rose… On ne pouvait que se demander si Discorde était vraiment une jeune fille ou si elle n’était pas plutôt une créature mystique, telle que les nymphes, ou une nouvelle sorte de Vélane. La posséder n’était pas aisé, et pourtant, Morgan avait réussit. Il était parvenu à dompter son innocence et sa fragilité, l’avait rendue amoureuse de lui. Il la dominait de tout son être, et son être faisait désormais partie de celle de jeune demoiselle. Elle était à lui, lui à elle. Et des deux, l’on pouvait se demander qui tenait prisonnier entre ses mains le cœur de l’autre. Ils s’étaient laissé approcher par l’autre, pensant surveiller ses arrières, alors qu’en vérité, il n’en était rien. Ils étaient captifs de leur amour ; avec la certitude que leur affection mutuelle allait avoir raison d’eux. Il la voulait épanouie et la plus heureuse des femmes ? Elle l’était dans ses bras ; cela lui suffisait pour l’instant. Quant à elle, elle s’était déjà promit de l’aimer depuis qu’elle savait, à l’entente de son histoire, elle s’était promit de le faire jusqu’à ce qu’ils n’aient plus de sentiments l’un envers l’autre. Elle le voulait serein et souriant au maximum. Heureux avec elle. Elle ne garantissait pas que leur histoire serait exemptée de nuages et que ce serait rose tous les jours, mais elle ne lui permettait pas de douter de son amour pour lui, c’était certain. Car tout comme la grand-mère de ce dernier, elle le voulait heureux. Il le méritait, même si elle ne connaissait pas toute l’histoire. Ce qu’elle avait entendu lui suffisait amplement pour savoir ce qu’il désirait. Le puzzle de sa vie n’était pas complet, certaines pièces manquaient, d’autres n’étaient pas très belles à voir, mais il suffirait de doigts délicats et de repeindre ces pièces pour en faire le plus beau tableau. Le guider dans certains choix, l’aider à se reconstruire, être là pour lui tout simplement. Et elle le remettrait aussi en place lorsqu’il le faudrait, car il était hors de question qu’il se permette à nouveau de l’insulter, que ce soit elle, ou sa famille. Ils venaient de deux milieux différents, mais qu’il ne se permette jamais de le lui reprocher, car pour cela, elle n’y serait pour rien. Cependant peut être ne pourrait elle rien dire lorsque son frère s’en prendrait à Morgan, si bien sûr un jour il le rencontrait, car pour l’heure, personne n’avait de nouvelles de ce dernier. Pourtant, il était très certainement plus proche qu’il n’y paraissait…
Et s’il fallait que Discorde ouvre parfois les yeux de son amant, et bien elle le ferait, l’obligeant à se rendre compte que parfois, il en faisait trop, même si c’était pour le bien de leur couple, même s’il se voulait fort, il possédait, comme tout le monde des faiblesses… Oh, elle ne l’obligerait jamais à pleurer, c’était une chose qu’elle-même détestait déjà faire, et pourtant, depuis qu’elle était avec lui, elle pleurait un peu trop souvent… Mais elle savait que c’était ainsi lorsqu’on aime. Elle ne cherchait pas à comprendre plus et se contentait de se laisser aller.

Elle se sentait bien dans ses bras, alors qu’il lui contait son histoire, histoire qui n’était pas ce à quoi elle s’attendait. Il cachait si bien son histoire derrière ses traits durs, derrière sa méchanceté et sa cruauté. Elle sentait parfois sa peine, ou sa colère, elle faisait alors un petit geste, comme serrer un peu plus sa main dans la sienne pour le rassurer, ou alors se lover contre lui, histoire qu’il n’oublie pas qu’elle serait là pour lui, que ce soit maintenant ou plus tard. Elle comprenait qu’elle était la première qui entendait cette histoire et n’émit aucun jugement ni même once de pitié. Discorde n’avait pitié de personne. Elle comprenait tout simplement les réactions de son amant et s’en trouvait parfois désolée lorsqu’elle était responsable de certaines. Ce qui était certain, c’est que cette histoire dite, elle ne reviendrait pas dessus, sauf s’il voulait lui révéler d’autres détails. Auquel cas, cette dernière ne reviendrait pas sur le tapis de leur existence, et elle ne s’en servirait jamais contre lui. Elle était respectueuse de ce genre de chose. Ce fut d’ailleurs son baiser sur ses lèvres qui lui assura ce que je viens de vous dire. Discorde n’était pas de ce genre de personne qui se sert de ce genre de faiblesses. On lui confiait quelque chose comme cela, elle devenait très vite une tombe. Non, si un jour les choses devaient mal tourner entre eux, elle n’utiliserait très certainement pas son passé pour le blesser. Et encore faudrait il que ce soit son intention de le faire… Mais c’était à elle de conter son histoire, bien qu’elle n’eut pas très envie de le faire aux vues de son histoire. Leur vie respective étaient bien différentes, mais c’était Poudlard qui les rapprochait désormais, et sans doute seraient ils reconnaissant à ce lieu, plus tard, s’ils se trouvaient encore ensembles et menaient une vie à deux. Mais elle abrégea bien vite son récit, car de toute manière, qui ne connaissait pas certains détails de sa vie ? Elle était riche plus encore que les Malefoy, plus que le Ministre de la Magie… Elle était enviée mais s’en moquait. Elle n’aspirait qu’à vivre comme tous les autres. C’est pourquoi elle se tourna vers lui et posa son front contre le sien, l’obligeant ainsi à sortir de sa torpeur. « Oui bon je crois que j’ai compris l’idée. » Voilà qui faisait comprendre à la jeune fille qu’il n’était pas nécessaire qu’elle continue son récit. Elle se lova alors de nouveau contre lui, se laissant aller contre la douceur de sa peau. Pourtant, ce fut sa réplique qui la poussa à rouvrir les yeux qu’elle venait de fermer et regarda son amant, comme surprise par ses paroles. Le parchemin et la plume qui les avaient suivis émirent de nouveau un signe de leur présence.


« Je vis dans ce milieu Morgan, tout comme toi. Ce n’est pas parce qu’un homme m’a lancé un sort me privant de ma voix que je dois renoncer à ce que je suis, une sorcière. Il y a de bonnes et de mauvaises choses partout. La magie est aussi bonne que mauvaise, il suffit juste de faire la part des choses. Et d’ailleurs, ma voix ne me manque pas. Je ne l’ai jamais connue alors cela ne change pas grand-chose pour moi. »

On ne pouvait pas dire qu’elle aimait sa condition. A cet instant, ne pas posséder de voix était assez frustrant pour la jeune fille, elle ne pouvait pas dire au jeune homme combien elle l’aimait, elle ne pouvait pas lui répondre aussi rapidement qu’elle ne l’aurait voulu, elle ne pouvait pas non plus rire… Et comment réagirait-elle si elle devait se trouver face à l’homme qui lui avait ôté sa voix ? Serait-elle impitoyable face à lui ? Ou l’ignorerait-elle ? Elle n’avait pas fait de deuil parce que ce n’était pas nécessaire, mais il ne fallait pas songer au pardon. Elle n’irait pas non plus supplier cet homme de lui rendre ses cordes vocales, après tout, elle s’en était bien sortie sans jusqu’à présent… Elle se retrouva bien vite seule dans le bain que le jeune homme avait préparé et elle n’en profita que quelques minutes toute seule, avant de sortir, essorant ses longs cheveux noirs. Très vite, elle trouva, sur le rebord de la baignoire, sa robe de chambre papillon, bleue et dorée, qu’elle employait toujours lorsqu’elle sortait d’une douche ou d’un bain. Elle ne la ferma pas entièrement, et rejoignit très vite son petit-ami qui était assis sur son lit, pensif. Elle ne savait pas à quoi… En chemin, elle récupéra sa baguette tombée au sol et fit rapidement apparaitre une sorte de séchoir, histoire que leurs vêtements sèchent pus rapidement. Puis, la Greco-bulgare rejoignit son amant et s’installa derrière lui, entourant sa nuque de ses bras, déposant un baiser dans son cou, avant de l’obliger à s’allonger sur le ventre, sur la longueur du lit, expliquant à l’aide de sa baguette ce qu’elle comptait faire.

« Laisse toi faire, fies toi à moi… Ce soir, j’ai envie de prendre soin de toi… Tu as juste pour tâche de te détendre… »

Puis, accompagnant ses paroles, elle lui ôta la serviette jusqu’au bas des reins, laissant son dos à sa seule vue. Très vite, et suivant sa pensée, ce fut tout un matériel de masseur qui apparut. Les livres faisaient bien leur office, Discorde avait apprit à masser grâce à eux, ses amies n’avaient jamais eu à s’en plaindre… Voyons ce qu’il en serait pour le jeune homme… Très vite, une huile se retrouva sur la peau dorsale du jeune home, juste avant que les mains de la jeune fille ne la rejoignent, caressant cette partie en même temps qu’elle massait. Installée sur le fessier du Gryffondor, sans pourtant l’écraser, la jeune fille s’occupait de son amant avec douceur et amour, sensualité et érotisme… Car après tout, il n’y avait pas que ses mains qui frôlaient la peau du jeune homme, mais aussi parfois, la pointe de ses seins ou ses lèvres, quand elle déposait quelques baisers par ci par là… Elle n’avait pas envie d’une étreinte ce soir, juste de sentir son bien être.
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeSam 22 Mar - 21:18

Il ne jugeait pas, il pensait, voilà tout. Pour lui, la magie n’avait été que source d’ennuie. A partir du moment ou cette fichue boîte aux lettres avait explosée et que ses amis avaient été blessés ou tués. Sa mère elle-même n’avait jamais montrée de ‘don’ et pour cause, les moldus de leurs familles étaient d’une jalousie maladive, à tel point qu’ils les méprisaient, ces sorciers. Morgan aurait put vivre normalement, sans pouvoir, son père n’en possédant pas. Hélas, la vie en avait voulue autrement. Il était né avec comme destinée de poursuivre dans la magie, c’était comme ça. Il s’était caché à l’intérieur même de sa maison pour ne pas être plus jugé encore qu’il ne l’était. Mais son départ pour Poudlard informa tout le monde de ses activités, et au final, ça en revenait au même. Avant même qu’il ne le soit, on le disait déjà prétentieux, cupide et désagréable, alors imaginez maintenant. Combien de fois avait-il cherché un moyen de se débarrasser de ses pouvoirs ? Combien ? Mais finalement, il demeurait sorcier. Sa grand-mère avait voulu le rassurer en évitant tout objet magique chez elle, et il s’y sentait bien. Le peu de pouvoir qu’ils utilisaient étaient pour faire la cuisine, pour ramener le courrier, bref, des petites choses sans prétention. Morgan n’avait pas besoin de ça pour vivre. Cependant, il ne s’était pas décourager et avait préférer se montrer expert plutôt que faible. Il avait beaucoup travaillé et, à croire qu’il était fait pour ça car, il était devenu l’un des meilleurs élèves de Poudlard. A sa Septième année maintenant, peut être était-il le meilleur en ce qui concernait les sorts, les duels. Les potions, l’arithmancie et tout le reste était autre chose, il était bon parce qu’il n’avait pas besoin de réviser, parce que son cerveau assimilait tout et à une vitesse foudroyante. Mais sinon, il n’en faisait pas plus que ça. A quoi bon ? Tant qu’il ne se faisait pas marcher sur les pieds. En se rendant presque ‘invincible’ comme disaient certains, il se formait son armure, et plus le temps passait, plus elle devenait dure, solide et épineuse. C’était son truc ça, et même si les professeurs eux-mêmes se méfiaient de lui, il n’en n’avait que faire. Seul son avis importait. Les autres n’étaient que jaloux ou incompréhensifs. Mc Gonagall elle-même avait bien du mal à cerner cet élève. D’un côté elle était comme tout le monde, elle voyait là un jeune adulte expert, presque dangereux, hautain et violent. Mais d’un autre côté, elle possédait assez de répartie pour savoir que c’était plus que ça. Il était malin, et cachait bien son jeu. Un jeu qu’elle n’avait pas encore réussit à découvrir. Il était un mystère que l’on ne voulait pas approcher de trop près de peur d’être… maudit ? Brûlé ? Tué ? Peut être tout à la fois. Morgan dégageait une hora maléfique, son regard toujours tourné vers les nuages noirs ne pouvait qu’inspirer à une crainte de la part de ses opposants. Pourtant, n’était-il pas un sorcier au final ? Un sorcier débarqué entre ces murs à l’âge de 10 ans, les yeux pétillants d’énergie ? Et bien non. Il n’avait pas eu le temps de profiter de son innocence car déjà ici, il s’armait de tout ce qu’il pouvait contre ceux qui lui voulaient du mal. Ce fut la seule période où Mc Gonagall le protégea un peu, jusqu’à ce qu’il s’en débarrasse progressivement en devenant bien plus fort et sûr de lui. Discorde avait raison de ne pas le prendre en pitié, auquel cas le jeune homme lui en aurait vraiment voulu. Il n’avait même jamais raconté son histoire en 4 ans de « vie commune » ou presque avec Sally Anne. Elle n’en avait jamais rien su. Pourquoi ? Pas par faute de n’avoir jamais demandé, plutôt parce que, au fond de lui, Morgan savait que ça ne durerait pas. Qu’ils se sépareraient bien un jour. Alors pourquoi Silverwood ? Pourquoi elle ? Il avait grandit depuis, il avait prit de la maturité, gagné en sagesse. A 17 ans, presque 18, le Gryffondor commençait à savoir ce qu’il voulait vraiment, à connaître ses ambitions. Il voulait devenir acteur, il voulait vivre en France, a Paris, il voulait se donner corps et âme à tous ce qu’il allait entreprendre, il voulait être libre enfin de penser ce qu’il voulait, de rire, de… pleurer ? Mais surtout, il voulait de Discorde. Non il ne songeait pas au mariage ni aux enfants, c’était un peu tôt, mais il songeait véritablement à vivre avec cette demoiselle. Cette année était sa dernière, après, il entamerait des études de cinéma, il entrerait sans doute dans une école d’art et verrait la belle muette pendant les vacances. Ça c’était ce qu’il voyait. Mais quand à son tour elle aurait terminé son passage à Poudlard, alors peut être l’accompagnera-t-elle ? Peut être quitterait-elle ses parents pour venir en France avec lui, vivre dans la capitale. L’accompagner dans son aventure cinématographie, et si elle le voulait, vivre dans une maison bordée de magie. D’accord, il accepterait. Enfin… Tout cela n’était encore que chimère, mais c’était parce qu’il pensait à tout cela qu’il lui avait tout dit. S’il voulait que ça continue encore longtemps, il leur fallait se connaître, se découvrir, se comprendre. En fait, Livanarth était près à tout accepter, même une cordiale entente avec la famille entière de sa petite amie. Ça ne serait peut être pas facile, il n’était pas un sang pur, il n’était pas d’un milieu de richesse, aristocrate. Il ne pouvait pas décrocher la lune à Discorde, mais il pouvait faire de son mieux. De plus, s’il voulait découvrir la signification des tatouages de la jolie Serpentarde, il allait devoir se renseigner auprès des parents de cette dernière, son père, sa mère, sa grand-mère, il ne savait pas encore… mais tout vient à point à qui sait attendre.

« Je vis dans ce milieu Morgan, tout comme toi. Ce n’est pas parce qu’un homme m’a lancé un sort me privant de ma voix que je dois renoncer à ce que je suis, une sorcière. Il y a de bonnes et de mauvaises choses partout. La magie est aussi bonne que mauvaise, il suffit juste de faire la part des choses. Et d’ailleurs, ma voix ne me manque pas. Je ne l’ai jamais connue alors cela ne change pas grand-chose pour moi. »

Le jeune anglais s’était laissé bercé par ses paroles. Il n’avait pas envie de répondre même s’il ne partageait pas cet avis. Certes elle n’avait pas vraiment à en vouloir à la magie, c’était l’homme qui était cruel. Mais si elle était passée par les épreuves de son amant, peut être comprendrait-elle qu’il n’était pas dupe de ce côté-là et que pour lui, ses pouvoirs étaient une malédiction. Depuis 7 ans il regrettait la vie des moldus. Il aimait les moldus, leur façon de faire, de se compliquer la vie, de se disputer mais aussi de s’aimer. En toute simplicité d’un côté, mais avec beaucoup de peine de l’autre. Bon d’accord, voler sur un balai n’était pas désagréable, on pouvait même dire que Morgan adorait ça. Mais c’était une chose contre tant d’autres. Comment exprimer son malaise…. Impossible. Enfin, il avait quitté le bain et s’était entouré d’une grande serviette pour rejoindre le majestueux lit qui trônait au centre de la pièce. C’était son lit ? Et bien, elle était vernie la muette ! (xD) Mais rapidement, sa maîtresse sortie à son tour de l’eau pour venir le retrouver, recouverte d’une robe de chambre même pas fermée. Le sorcier sourit discrètement en la voyant venir, ses paupières alourdies par la fatigue. Il se sentait comme une masse, assit sur les draps, les yeux dirigés vers le bas, la tête penchée en avant, toujours un peu frigorifié. Heureusement que la belle eut l’idée de venir le prendre dans ses bras, ramenant une nouvelle fois son petit ami à la réalité. Ce dernier sentit ses lèvres se poser sur sa nuque et frissonna de plaisir. Mais rapidement, Discorde obligea Morgan à se pencher pour s’allonger sur le ventre. Pourquoi ? Il ne savait pas encore… Mais il n’avait pas envie de riposter. De toute façon, tant qu’elle ne lui plantait pas un poignard dans le dos… +baf+. « Laisse toi faire, fies toi à moi… Ce soir, j’ai envie de prendre soin de toi… Tu as juste pour tâche de te détendre… » A ces mots, l’anglophone eu envie de rire. Prendre soin de lui ? C’était trop mignon. Mais d’accord, si c’était ce qu’elle voulait alors il allait obéir et se détendre comme elle l’entendait. Après tout, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Quelque part, ça lui rappelait les séances que lui donnait Sally aussi, mais sans tous l’outillage de massage bien sur xD Juste ses mains et ses lèvres. Mais bon, ressasser ses souvenirs alors qu’il était avec la demoiselle Van [Von] Silverwood n’était peut être pas une excellente idée. En y repensant, elle ne savait même pas qu’il était resté aussi longtemps avec cette fille non ? Bof… Détail qu’il allait lui épargner avec grand plaisir (+siffle+). La jeune femme fit descendre la serviette de son amant jusqu’au bas de ses reins et le sorcier put aisément sentir un liquide tiède se répandre sur son dos très vite étalé par deux mains expertes. Immédiatement, une douce chaleur s’empara de lui, il ne se sentait pas encore forcément plus détendu mais surtout véritablement aimé par cette jolie brune qui le massait. C’était agréable, reposant. A tel, point qu’il ferma les yeux pour mieux savourer ce contacte. Son visage appuyé contre ses avants bras, entièrement allongé, il n’avait plus envie de rien d’autre que de profiter un maximum de ce moment subtile. Ce ne fut que lorsqu’il reconnu les lèvres et la pointe des seins qu’il rouvrit subitement les yeux, surpris. Mais qu’avait-il de mal à ajouter un peu d’érotisme à ce moment ? Morgan laissa transparaître une mine reposée tandis qu’il refermait lentement ses paupières.

Ce n’est qu’au bout de 20 minutes à peu près qu’il se redressa (s’étant endormis 10 bonnes minutes xD), faisant ainsi se stopper et sa petite amie. Il vint attraper les deux bouts de sa robe de chambre pour la refermer et dirigea ses lèvres vers son cou qu’il embrassa tout en murmurant un « merci », la voix encore à moitié ensommeillée. C’est ensuite la bouche de la belle qu’il vint trouver à l’aide la sienne en un baiser plus amoureux que fougueux. Il avait envie de douceur, chose dont il avait rarement eut le droit et qu’il recherchait malgré tout.

« J’ai le droit de te faire plaisir moi aussi ? » Demanda-t-il alors malicieusement juste avant de l’embrasser à nouveau, avec légèreté.

Faisant glisser le vêtement de Discorde le long de ses épaules, il appuya ses mains sur son dos pour l’obliger à s’allonger à son tour sur le ventre. Là il utilisa la même huile qu’elle avait fait apparaître et en répandit le long de la colonne vertébrale de la Serpentarde. Ses mains souples et fines débutèrent leur travail avec précision, il commença par les épaules pour descendre au fur et à mesure. Ce jeu tactile dura tout de même un bon moment avant que Livanarth ne s’abaisse et face intervenir ses lèvres venant mordiller légèrement la clavicule de sa maîtresse et les faire ensuite bifurquer vers les écritures présentes sur l’épaule droite de la muette. C’est plus malignement encore qu’il susurra à l’oreille de cette dernière :

« Et si… Je demandais des livres à la salle m’apportant les réponses à ces mystères gravés sur ton corps… ? J’aurais gagné… Et tu devras tout me révéler… »

Mais quittant sa position assise il se décala sur le côté et vint s’allonger à son tour sur le ventre juste à ses côtés pour venir l’embrasser sur la joue et afficher une mine réjouit. Bonheur… Bonheur…

« F’pas cette tête, j’pas tricheur à ce point et puis… J’ai déjà une petite idée de la façon dont je vais m’y prendre. »

Il se mit à rire tout en entourant la taille de sa partenaire avec son bras la faisant s’allonger sur lui, son front collé au sien.
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Discorde Van Silverwood

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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeDim 23 Mar - 1:56

Il est plus que certain que Discorde ne voudrait jamais entendre parler de Sally ni quoi que ce soit en rapport avec cette dernière. Qu’il ait eu une histoire de quatre ans avec cette dernière ne la regardait absolument pas. De toute manière, maintenant, c’était elle qui possédait le cœur de Morgan, et elle ferait très certainement tout pour le garder. Hors de question qu’une de ses ex ou une autre vienne tenter de récupérer ce qui était maintenant à elle, auquel cas, ces dernières risquaient bien de s’en mordre les doigts, et pas seulement dans le sens figuré de l’expression ou d’une autre façon, comme en leur brûlant les cheveux par exemple… Discorde était capable de beaucoup de choses, même de celles qu’on ne soupçonnait pas. La preuve en était Morgan. Qui aurait pu soupçonner qu’elle tomberait un jour amoureuse de ce Gryffondor ? Il était charmant certes, mais il y avait d’autres jeunes hommes bien plus charmants qui étaient venus voir Discorde et s’étaient montrés plus agréables envers elle… Pourtant, elle les avait tous repoussés jusqu’au dernier. Sans doute d’ailleurs aurait elle fait la même chose avec lui s’il était venue de lui-même la voir, s’était montré aussi agréable qu’il pouvait l’être maintenant. Oui, il aurait reçu la même réponse que tous les autres. Mais il s’y était prit autrement, réveillant ainsi les sentiments enfouis de la jeune fille. Et aujourd’hui, regardait où cela la menait. A présent, elle voulait s’occuper de lui, comme elle ne l’avait jamais fait à qui que ce soit. Un autre moment de douceur et d’amour, d’intimité. Une toute autre manière de lui montrait combien elle tenait à lui et l’aimait. Descendant sa serviette, elle déposa, avant de mettre de l’huile, un baiser sur sa peau, après quoi, elle commença son massage, s’activant avec douceur mais fermeté. Pour se mettre elle-même plus à l’aise, elle s’installa sur le fessier de son amant, prenant en même temps garde à ne pas l’écraser. Elle avait commencé par le milieu du dos, remontant doucement vers ses épaules, afin de bien étaler l’huile, puis, ses mains étaient redescendues pour étaler par le bas. Désormais, le dos du Gryffondor était brillant, grâce à l’huile. Et en même temps qu’elle le massait, Discorde créait une nouvelle ambiance entre eux, mais aussi dans la salle. La baignoire avait finit par disparaitre, à la demande de la jeune fille. Les lumières, quand à elles, s’étaient tamisées. Mais elle avait aussi pensé à la chaleur de la pièce, et de ce fait, avait demandé à ce que cette dernière soit un peu plus chaudes, qu’au moins, ils n’aient pas froid cette nuit, surtout lui en vérité, car elle n’était pas non plus une grande frileuse. Et ajoutons à cela, la chaleur humaine dont elle fit preuve durant son massage en venant parfois frôler son amant. Il lui arrivait de déposer quelques baisers dans la nuque de Morgan, se collant ainsi à lui, puis ses lèvres descendaient soit vers ses épaules, soit entre ses omoplates, ajoutant ainsi cette pointe de sensualité et d’érotisme, mais aussi d’amour. Comme elle aimait le sentir frissonner sous ses lèvres lorsqu’elle déposait un nouveau baiser.

Et ainsi passèrent 20 minutes, mais pas vingt minutes où elle se contenta de le masser. Il ne bronchait pas, elle en conclue qu’il s’était soit endormie, soit qu’il pensait tout en se laissant aller. La première supposition fut la bonne. Quand à elle, elle se mit à réfléchir, à bien des choses, notamment à eux, à Poudlard et bien d’autres choses encore, mais aussi à son frère. Cela faisait depuis quelques mois maintenant qu’elle n’avait pas de nouvelles de lui, et même si elle avait mit au point une nouvelle manière, bien que très ancienne pour savoir s’il était en vie, elle n’avait, jusqu’à maintenant, pas reçu la moindre indication qui lui prouve qu’elle avait réussie. C’en était au point qu’elle pensait qu’elle avait échoué, qu’elle s’était planté quelque part… Cela ne la désespérait pas, rassurez-vous, mais la dérangeait. Ce serait bien la première fois qu’elle échouerait dans ce genre de sortilèges. Mais cette magie employée n’était pas la plus connue de toute. Discorde l’apprenait en dehors de Poudlard et lorsqu’elle en avait le temps. Morgan, malgré lui, en ferait l’objet. Il serait peut-être même le plus concerné de tous. Il ne pourrait y échapper, et Discorde ne pourrait elle non plus, pas se contrôler. Ce genre de Magie était ancré en vous, au plus profond de votre être et de votre cœur. Cœur qui battait pour le Gryffondor désormais, les liant plus qu’il n’aurait fallut. Mais voilà, qu’à sa plus grande surprise, elle eut le signe qu’elle attendait depuis bien longtemps maintenant, celui-ci prit forme sous le médaillon que la jeune fille ne quittait jamais, il émit une sorte de chauffement qui sortie la Serpentarde de ses pensées et lui fit cesser un instant son massage, alors qu’elle prenait délicatement le médaillon entre ses doigts. Il devenait de plus en plus chaud, il fallait qu’elle l’ôte maintenant si elle ne voulait pas se brûler. Ce qu’elle ne tarda pas à faire, alors qu’un sourire naissait doucement sur ses lèvres. Son frère pensait à elle, ce qui signifiait qu’il était vivant. Elle ne savait pas dans quel état, ni où il était, mais cela lui importait peu, il était vivant, et c’était une nouvelle qu’elle pourrait très bientôt communiquer à ses parents. Posant le médaillon au sol, elle reprit son massage où elle l’avait stoppé et déposa ainsi un nouveau baiser entre les deux épaules de son amant, qui, sans doute sous l’effet de ce dernier ou simplement sous ce réveil, se redressa, la forçant à s’arrêter de nouveau. Se retournant sur elle, alors qu’elle quitter son fessier ferme, il attrapa les deux pans de sa robe de chambre pour les assembler et ainsi cacher son corps nu, puis vint lover ses lèvres dans son cou, le parsemant de baisers, jusqu’à remonter à ses lèvres, dans un baiser tendre et amoureux, auquel la jeune fille répondit, totalement absorbé par son amant, et non plus ses inquiétudes. Ses mains ne vinrent pas entourer sa nuque, comme elle le faisait à l’ordinaire, mais se contentèrent de se poser sur son torse, caressant du bout des ongles la peau de celui-ci. Sa demande la surprit légèrement, car après tout, c’était elle ce soir qui voulait prendre soin de lui, et non pas l’inverse, mais acquiesça cependant, se laissant déshabiller puis installer. Elle put sentir les mains de son amant caresser sa peau, la faisant en même temps doucement frissonner, jusqu’à ce qu’il prenne l’initiative de venir lui mordre la clavicule et de descendre ses lèvres en légers baisers, jusqu’à son omoplate droite où trônait fièrement un tatouage, un texte. Et dire que Discorde commençait à peine à se laisser totalement aller… Il avait fallut qu’il lui sorte ça ! Elle redressa la tête, surprise. C’est vrai qu’elle n’avait pas pensé à cette salle. Elle pouvait lui apporter tous les éléments de réponses qu’il souhaitait ! Mais en ce cas, ce n’aurait plus été du jeu n’est ce pas ? Oui, elle devrait tout lui révéler, jusqu’au dernier mot, jusqu’à l’infime petit point final ou d’exclamation. Mais finalement, il la rassura en lui révélant qu’il ne le ferait pas, ce qui permit à la jeune fille de nouveau respirer, après avoir retenu son souffle.

Ainsi contre lui, sur lui, Discorde colla son front contre le sien, déposant un léger baiser sur ses lèvres, allant jusqu’à les mordiller l’espace d’une milliseconde, comme pour lui reprocher le fait de lui avoir fait peur. De l’une de ses mains libres, elle repoussa quelques mèches de cheveux de son amant, se noyant dans ses yeux. On pouvait lire dans les siens tout l’amour qu’elle lui portait. Oui, elle l’aimait plus qu’il ne le serait sans doute jamais. Discorde avait cette certitude au fond d’elle, de vivre avec lui la plus belle histoire qui ne serait jamais contée, et que cette dernière allait durer longtemps. Désormais, il pouvait lui demander ce qu’il voulait, elle le lui accordait. Vivre avec lui ? Accordé, aussi longtemps qu’il le voudrait, tant que ce n’était pas dans un décor un peu trop moldu, car s’il était une chose à laquelle la jeune fille ne renoncerait jamais, c’était bien la magie. Même avec toute la volonté du Monde, Discorde ne pourrait pas s’en sortir dans un milieu où il n’y avait aucune magie, elle paniquerait très certainement. Imaginez là un peu dans la chambre de Morgan où la magie était presque bannie. Rien qu’en entendant son réveil le matin Discorde serait bien capable de l’envoyer valser par la fenêtre si elle ne parvenait pas à l’éteindre, et comme elle pourrait s’étonner de ne voir aucun poster ou photo bouger. Oui, elle trouverait tout cela sans vie… Mais avouez tout de même qu’il serait amusant de tenter cette expérience. Quoi que…Mais passons. Alors que Discorde regardait son amant, elle se redressa doucement et prononça les deux mots qu’il lui avait demandé il y avait un petit temps de cela.


« Je t’aime »

Oui, rien de plus, rien de moins. Juste ces deux mots qui voulaient dire beaucoup. La jeune fille eut un petit sourire malicieux avant de se reposer correctement sur lui, laissant ses doigts apprendre le visage de son amoureux par cœur. Elle voulait connaître chaque détail de son être sur le bout des doigts, être capable de le dessiner de tête, les yeux fermés, ou de le modeler à l’argile…

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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeDim 23 Mar - 13:29

Morgan n’était peut être pas d’une jalousie maladive, il était possessif mais pas spécialement jaloux non. Cependant, s’il devait voir un homme s’approcher de trop prêt de sa belle alors il se pourrait bien que ce même homme disparaisse en fumé. Normal non ? Quand on aime une personne plus que tout, on a peur d’une seule chose : se la faire voler. Surtout que Discorde était d’une beauté particulièrement attrayante. Bien faite, aguichante même dans son uniforme, un visage fin même s’il s’en dégageait quelques allures de peste. Des allures que Morgan affectionnait tout particulièrement, trouvant cela plutôt amusant pour une fille plus calme encore qu’un court d’eau de 3 cm de profondeur. Ce qu’il ne savait pas, c’était que sa petite amie quand à elle serait capable de pires coups pour le garder près d’elle. Hum… En y repensant bien, ce serait drôle de voir ça un de ces jours. Les cheveux qui s’enflamment. Morgan n’aurait d’autres choix que d’éclater de rire. Avec un peu de chance la pauvre tentatrice se serait déjà en aller, parce que ça aurait pu être suspect. Mais il n’y pouvait rien, c’était trop drôle, rien que de l’imaginer. Enfin, c’est vrai que si Discorde attirait les regards, il n’en était pas moins pour son compagnon. Un couple on ne peut plus glamour n’est-ce pas ? Deux êtres enviés. Pourtant, c’est vrai que cette école renfermait des êtres d’une rare beauté, tous avaient au moins du charme. Alors pourquoi cette demoiselle avait-elle choisie le pire de tous ? Livanarth… Alors que bien d’autres s’étaient montrés plus courtois. Après tout, ne l’avait-il pas tourné au ridicule ? Ne l’avait-il pas humilié devant toute une troupe de Gryffondors ? Ne s’était-il pas montré cruel en la forçant à l’embrasser ? Il avait même dépassés de grosses limites en la touchant. Mais c’était peut être d’un peu de violence dont avait besoin la muette pour se réveiller. Rester dans l’innocence toute sa vie n’était pas une bonne idée. Et la voir encore plongée dans ses rêves avait agacé Morgan au plus haut point. Lui qui n’avait plus eu droit à la moindre chimère depuis que son père était partit ! Ce n’était pas juste. Voilà pourquoi il s’était tout particulièrement attaqué à elle. Pour lui montrer que la vie n’était pas si facile, qu’il existe des gens pour vous détruire, que la peine et la douleur et belle et bien présente. Que parfois, les maux sont si douloureux qu’on ne peut s’en débarrasser tout de suite. En forçant le barrage de ses lèvres, Morgan avait aussi franchit les limites de son cœur. Il était entré dedans, avait réveillé en elle les sentiments qu’elle gardait si bien enfermés. Peut être étai-ce un cadeau empoisonné dans le sens où par la même occasion il l’a condamnait à souffrir comme tout être humain. Mais d’un autre côté, il l’invitait à partager des moments qu’elle n’avait encore jamais connus. Des moments intenses, de pure fusion, de grande émotion. A l’origine, le jeune homme n’avait pas tellement prévu de se donner à cette aristocrate. Il venait de sortir d’une histoire plutôt douloureuse et avait la ferme intention de s’amuser un peu avec la gente féminine. Histoire de vengeance, et de renforcer encore un peu plus sa réputation d’enfoiré. Il avait d’ailleurs bien commencé avec cette Pixie McCartney, lui dérobant à son tour son premier baiser, jouant avec ses états d’âmes… Il l’avait piégé dans sa toile… Mais rapidement, il s’était rendu compte qu’il n’avait pas la force de continuer sur ce chemin… pourquoi ? Parce qu’elle était authentique. Qu’elle ne se cachait pas mais aussi parce qu’il avait maintenant son secret à porter. Elle était de deux parents moldus… Pourquoi l’avoir dit à un parfait inconnu… ? Mystère. Mais le résultat demeurait le même. Il savait et ne pouvait que ravaler son existence vis-à-vis d’elle pour les protéger tout les deux. Pour en revenir à notre chère Discorde, il faut croire que Morgan n’était pas si intouchable que ça. Il s’était laissé bercé par ses sentiments pour finir dans les bras de la belle. Progressivement, celle-ci découvrait le véritable visage de son amant : celui d’un garçon triste mais qui se bat pour survivre. D’un garçon encore tiraillé entre la souffrance et le bonheur. Elle avait découvert un bon morceau de son passé, avait par la même occasion, compris certaines choses. Elle découvrirait plus tard son visage totalement dénudé de masque, celui qu’il avait lorsqu’il était enfin sortit de cette foutue école. Bon c’est vrai, il ne sortait jamais, il restait cloîtré dans sa chambre à voguer sur le net, ou bien passait ses après-midi à s’entraîner au théâtre ou encore à aider ses grand parents – surtout son grand père – pour les travaux plus masculins, et sa grand-mère pour le ménage (qu’il détestait vraiment mais alors vraiment faire XD). En fait, il se montrait tantôt courageux, tantôt paresseux. Au point d’aller jusqu’à dormir 20 heures d’affilées. Combien de fois s’était-il réveiller à 19heures ? Remarque, il était plutôt un homme de nuit. Il vivait mieux une fois le soleil couché (pas pour rien qu’il préférait largement l’hiver à l’été). A ce moment là, son imagination reprenait du travail, il se sentait plus confiant et prêt à débuter pas mal de choses. Des amis ? Oui il en avait, mais les voyait rarement. Il avait en amiE plus particulièrement : sa voisine. Petite rousse de 19 ans qui avait déménagé dans leur petite ville il y avait de cela 11 ans maintenant. Elle était gentille bien que un peu violente. En clair, si elle s’excitait trop sur quelque chose, elle se mettait à taper. Genre au niveau des jeux vidéo, si vous êtes forts, SURTOUT évitez de la prendre en adversaire. Morgan avait retenu la leçon (xD). Elle aussi voulait faire dans le cinéma, mais pas actrice, elle voulait devenir scénariste. Mais à part elle, qui connaissait le jeune homme ? Pas grand monde… le facteur oui, pour avoir un nombre incalculable de fois reçut un frisbee dans la figure car oui, étant plus petits, Morgan et Sally Anne s’étaient trouvés un passe-temps pendant les vacances qui n’était autre que le « shoot au passants sur roulettes ». Alors le facteur y passait, mais aussi les jeunes en trottinettes, en vélos, en brouette bref, toute personne ayant le malheur de passer accompagné de roues était frappée. Intéressant n’est-ce pas ? (p’tin ils ont de ces idées quoi x’D). Depuis, cet imbécile distribuait le courrier en camionnette (T_T) dommage. Enfin bref, Discorde n’avait encore rien vu. S’il pouvait se mettre en colère, son petit ami pouvait aussi se trouver être un véritable idiot, un clown, un intellectuel…Et j’en passe.

Non le Gryffondor n’avait pas sentit sa maîtresse arrêter le massage et pour cause : il dormait. Son médaillon était lui aussi en proie à de la magie ? Décidemment, lui qui n’aimait pas trop ça… Il était vernit >_< Imaginez en plus qu’il se soit échauffé alors que Discorde l’avait laissé dans la main de son amant après leur première nuit ensemble, comme preuve qu’elle allait revenir. Bonjour la brûlure (xD). Enfin.. Les paupières closes il pensait… Il rêvait. A quoi ? A quelque chose d’étrange. Il se trouvait nu au beau milieu d’un immense salon. A côté d’un bureau datant sans aucun doute du 17 eme siècle, et d’une cheminée de marbre. L’atmosphère était froide… Et le sorcier ne savait absolument pas ce qu’il faisait là, sans vêtements encore en plus. Mais des pas l’obligèrent très vite à se cacher. Une petite fille était entrée dans la pièce, vêtue d’une longue robe de sois, coiffée et parfumée. Elle avait de longs cheveux noirs, de grands yeux et surtout d’une couleur identique à celle du jeune homme qui écarquillait ses paupières pour essayer de mieux voir au beau milieu des ténèbres. La petite fille avait alors ouvert un des tiroirs du vieux meuble et en avait tiré des lettres qu’elle regardait avait attention. Mais alors que Morgan l’admirait, celle-ci tourna subitement son regard vers lui, faisant sursauter ce dernier. Etrange… Elle ne semblait pas le voir malgré tout, comme s’il n’était qu’un coup de vent, comme s’il n’existait pas… Plus invisible encore qu’un fantôme. A moitié rassuré, le jeune homme s’était avancé et agenouillé juste derrière l’enfant pour essayer d’apercevoir ce qu’elle lisait. Surprise ! C’était sa photo qu’il voyait, là, accrochée au parchemin. Mais… pourquoi ? Il ne connaissait pas cette fillette ! Il ne l’avait même jamais vu ! Son souffle se faisait déjà plus court, au même rythme que les battements de son cœur augmentaient. Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Et où était-il exactement ? A qui appartenait cette maison ? Une riche héritière sans aucun doute. Mais où ? Pourquoi ? Comment ?? Mais il n’eut pas le temps de souffler qu’il vit le visage de la petite se transformer, devenir plus dur, les trait sévères. Elle était devenue affreuse, un monstre. Sa peau virait au blanc, son regard renfermait des envies de meurtres… Elle n’était plus la même. D’ailleurs c’est avec un sourire machiavélique, presque trop large pour être envisageable, qu’elle se retourna soudainement, telle une poupée désarticulée, vers Morgan, un rire démoniaque, robotique, s’échappant de sa gorge tandis qu’elle tenait dans sa main un couteau. Le même qu’avait utiliser le Londonien il y avait de cela des années pour s’entailler la joue. Elle était affreuse, hideuse, dangereuse. A tel point que le jeune homme poussa un cri en essayant de se reculer à l’aide de ses mains. « Je vais te tuer ! Je vais te tuer ! C’est de ta faute ! Ta faute !! » Hurlait la gamine en le suivant à quatre pâte, l’écume aux lèvres. Mais Morgan avait beau lui dire d’arrêter, de le laisser, elle n’écoutait rien. Son attention fut cependant attirée par la porte qui s’ouvrit laissant apparaître… Son père ?? Alors là s’en était trop. L’enfant profita de ce moment d’inattention pour plonger sur le sorcier et pencha sa tête sur lui, élargissant encore et encore son sourire de cauchemar. « Je dois te tuer pour être heureuse. C’est comme ça ! » Et le couteau se planta dans le cœur du Gryffondor en même temps que celui-ci poussa une plainte. Il ressentait vraiment la douleur. Le sang, il le voyait sortir de sa poitrine. Ce même sang qui émanait maintenant de sa bouche, de son nez, de ses yeux… C’est en poussant un dernier cri que Morgan s’éveilla soudainement en se redressant d’un coup sur le lit. Il était couvert de sueur, son organe battant le faisait souffrir à tel point qu’il posa sa main dessus, les doigts crispés. Un rêve… Ce n’était qu’un rêve mais… Noir. Tout était noir autour de lui. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’il compris qu’il était allongé sous les draps à côté de sa maîtresse, dans la salle sur demande. Hein ? Alors il s’était rendormit après leur câlin ? Et bien…

C’est tremblant qu’il se pencha vers Discorde afin de vérifier qu’elle était bien à ses côtés. Dormait-elle ? Il ne voyait pas ses paupières… Mais toujours est-il qu’il se laissa retomber sur l’oreiller en se passant les mains sur le visage. Qu’est-ce que ça voulait dire ? C’était la première fois qu’il faisait un cauchemar pareil. Qui était cette petite fille ? Les mêmes yeux que lui… Ah c’est trop bizarre pour être oublié ! Essuyant les larmes qui s’étaient bien malgré elles placées autour des paupières du jeunes homme, celui-ci essayait de se calmer en un premier temps. Sa poitrine ne lui faisait plus aussi mal, c’était déjà ça. Se tourna sur le côté, il entoura sa petite amie de ses bras et la serra plus fort contre lui comme pour se rassurer de sa présence.

« Discorde… Je t’aime… » Murmura-t-il la voix brisée par le bombardement d’émotion qu’il venait de supporter.
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Discorde Van Silverwood

Discorde Van Silverwood


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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeDim 23 Mar - 23:22

Discorde n’était pas seulement jalouse, elle était aussi possessive, un peu comme tout le monde. Fort heureusement, elle ne l’était envers Morgan que depuis qu’ils étaient ensembles, imaginez un peu si sa jalousie s’était déclarée avant ? Il y a des gens qui sont ainsi, possessifs et jaloux, alors qu’il n’y a pas lieu d’être. Ce qui se manifestait quand l’être aimé en aimait une autre en retour. Le Triangle Amoureux qu’il paraîtrait que cela s’appelle. Heureusement, les deux jeunes gens n’étaient pas dans ce cas là. Ils s’aimaient l’un l’autre, et c’était ce qui importait. Finalement, leur couple était des plus étonnant, ils n’avaient pas grand-chose en commun si ce n’était leur beauté attrayante, leurs traits froids et leur caractère totalement différents…Oui différents et qui parfois, ne correspondaient pas du tout au caractère de leur maison, la preuve, Discorde était une jeune fille suffisamment douce pour que l’on croie qu’elle ne pourrait jamais faire de mal à une mouche, alors que le Gryffondor semblait être tout le contraire. La preuve en était le jour où il l’avait humilié en la tournant au ridicule, en lui soutirant son premier baiser, montrant ainsi à tout le monde qu’elle n’était pas si inaccessible que ça. Avec un peu de volonté, on faisait tout ce que l’on voulait du plus indomptables des animaux. Discorde y compris. Il l’avait remarqué par sa fragilité et sa pureté d’enfant, elle l’avait trouvé grâce à sa force et sa résistance. Aujourd’hui, ils se complétaient par leur façon d’être, mais l’on pouvait tout de même se poser la question « Qui des deux protègerait l’autre ». Lui pouvait la protégeait des autres, et encore, elle savait le faire toute seule, même si le duel avec Morgan remettait en cause cette affirmation, mais elle, elle le protégeait de lui-même et de ce qu’il y avait au-delà de toute imagination. Elle n’avait pas à assurer sa protection envers les autres, il était suffisamment bon en duel pour se défendre seul, mais malgré tout, il y avait des ennemis contre lesquels il ne pourrait rien…Et d’ailleurs, elle ne le voulait pas sombre et renfermé sur lui-même, mais malicieux et heureux comme il pouvait l’être à cet instant présent, riant, même si cela ne durait que quelques secondes. Il est toujours bon de sentir le bonheur autour de soi, et le voir ainsi ne pouvait que rendre Discorde encore plus heureuse à ses côtés.

Effectivement, heureusement que le chauffement ne s’était pas manifesté lorsque Discorde avait laissé son médaillon au jeune homme, quoi qu’il aurait bien finit par sentir la légère brûlure qui en aurait découlé. Sans doute son aîné avait il eut d’autres choses à penser qu’à elle… Quoi qu’il en soit, la suite des évènements avait vraiment tourné au romantique avant que le jeune homme ne s’endorme, plein de fatigue. Alors qu’elle était allongée sur lui, elle s’était mise à apprendre son visage par cœur, son regard emplie d’amour pour lui. Oui, c’était vraiment de l’amour, le plus pur, le plus sincère qu’il puisse exister. Ne leur restait qu’à quitter l’école pour le vivre pleinement, sans conséquences, sans reproches… Quitte à ce qu’ils s’exilent…En France si c’était là le souhait de son amant. Paris ? Elle connaissait déjà cette ville pour l’avoir plusieurs fois visitée. Pourrait elle y vivre maintenant ? Surement pas du côté moldu, elle ne s’y ferait pas, mais lui ne pourrait pas du côté Sorcier, surtout s’il désirait vraiment être Acteur. Le cinéma. Disc` ne savait pas ce que c’était, pas plus qu’elle ne savait ce qu’était la télé. Comme elle serait surprise le jour où Morgan lui ferait découvrir cela ! Effrayée dans un premier temps, puis un peu plus curieuse. Mais qui pouvait vraiment prédire ? Personne. Mais si les deux êtres étaient encore ensembles plus tard, il y avait fort à parier que la jeune fille ne l’abandonnerait pas comme ça, même s’il voulait se lancer dans un métier moldu. Peut être qu’elle ne comprendrait pas sa réaction, lui qui avait déjà tout pour être un grand sorcier plus tard, mais elle n’allait certainement pas lui dicter ce qu’il devait faire, tout comme il ne devait pas l’empêcher d’être médicomage. Même si cela serait certainement difficile pour la jeune fille d’exercer ce métier sans sa voix… Mais qui sait ? Un miracle peut si vite arriver n’est ce pas ?
De son visage, elle était vite descendue en baisers le long de son cou, puis sur son torse, achevant d’apprendre ce dernier du bout des doigts, traçant parfois quelques mots dans sa langue natale. Une incantation ? Non bien sûr que non, juste des mots affectueux. Jusqu’à ce qu’il s’endorme, bercé sans doute par les mouvements qu’elle effectuait. D’ailleurs, voyant qu’il s’était endormie, elle se replaça à ses côtés, faisant apparaitre un livre qu’elle avait lu des dizaines de fois, et baissant la lumière afin de ne pas déranger son amant. Elle avait même été jusqu’à le couvrir de ses draps soyeux afin qu’il n’attrape pas froid d’une part, mais aussi parce qu’elle le savait pudique et qu’elle ne voulait pas qu’il soit gêné à son réveil. Allongée à ses côtés, presque contre lui, elle se mit très vite à lire, jusqu’à ce que la lumière un peu trop tamisée ne la force à s’endormir en pleine lecture, au bout de la 236ème page. Contrairement à son amant, ses songes étaient plus doux, bien qu’ils finirent par être interrompu par le cri de son amant. La jeune fille ouvrit brusquement les yeux, tentant de reprendre très vite ses esprits. Elle se sentit bien vite attirée conter le corps brûlant de son Gryffondor et entendit ses paroles. Sa voix semblait brisée, et elle ne douta plus un instant qu’il avait fait un cauchemar. Elle se tourna sur elle-même et de façon à être face à lui, puis prit son visage masculin entre ses mains chaudes, comme pour le rassurer de sa présence, se serrant en même temps contre lui. Il était en sueur, ce fut en se servant de sa robe de chambre qu’elle l’épongeat, juste avant de le serrer contre elle, posant sa tête contre son cœur, lui demandant implicitement de lui raconter, du moins, s’il le souhaitait.

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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Pourquoi demander pardon...? (+16) [PV Discorde <3]   Pourquoi demander pardon...?  (+16) [PV Discorde <3] Icon_minitimeLun 24 Mar - 1:21

Est-ce qu’il l’aimait vraiment ? Oui… il était éperdument amoureux de Discorde. Jusqu’à en perdre son âme et conscience. Cependant, il n’était pas dupe, ni sans répondant. S’il se trouvait qu’un jour il la voit fricoter avec un autre, qu’importe la personne, qu’il apprenne quelque chose de pas forcément plaisant et… La dispute éclaterait. Le pire serait qu’elle ose défendre un autre homme que lui, qu’elle donne tord à Morgan devant les yeux d’une autre personne. Alors là, non seulement le jeune anglais n’hésiterait pas à frapper, mais en plus il ne se gênerait pas pour mettre un terme définitif à leur couple. Qu’importe les conséquences. Qu’importe ce qu’il ressentirait ensuite. De la peine, énormément de peine. Plus encore qu’avec Sally Anne. Des regrets, de la honte et encore beaucoup d’autres choses. Livanarth était un garçon bien plus sensible qu’il n’y paressait. Devant elle, les jours, les semaines voir les mois qui suivraient, sans doute ferait-il son intouchable, celui à qui la situation sied très bien. Mais derrière… Comment serait-il ? Triste. Incapable de se bouger sans se traîner, de la voir sans souffrir. Pleurerait-il ? Non. Parce qu’il ne s’en donnait pas le droit. Mais à force de se contenir, lorsqu’une émotion très forte venait jusqu’à lui, le sorcier était capable de vomir. Véritablement. Ça ne durait pas aussi longtemps qu’une crise de larme mais c’était plus fatiguant encore. Enfin le pire serait que la belle s’amuse à la provoquer. Erwin était proche d’elle. Si elle devait ensuite se venger en lui sautant dans les bras, alors Morgan risquerait de ne même plus essayer de sourire. Il resterait cloîtré dans les murs de sa prison spirituelle. Perdue dans ses livres et ses parchemins. Il travaillerait 100 fois plus, dormirait mal et… Ensuite ? Qui sait… Il l’aimait au point de bien vouloir mourir pour elle. C’était sa fierté qui l’empêchait de le lui montrer. Sa fierté qui le forcerait à casser leur union. Un amour propre extrêmement développé. Hors de question de laisser paraître le moindre malaise, même s’il était au bord de craquer, ce serait la tête haute qu’il traverserait le couloir devant elle. Peut être même serait-il capable de défier du regard, de lui planter deux couteaux dans le cœur rien que par un sourire mesquin. Son âme il l’avait vendue au diable depuis longtemps alors… il n’avait plus rien à perdre. Allez savoir s’il aurait la force de continuer et de devenir ce qu’il voulait le plus au monde. Allez savoir… Ses sentiments n’étaient pas ceux de deux adolescent attirés l’un par l’autre non, c’était plus que ça. S’en était douloureux rien que de penser à une séparation. Pourtant… pourtant, grandir c’était ça, c’était se condamner à souffrir, à traverser des épreuves, encore et encore, plus douloureuses les unes que les autres. En acceptant de s’épanouir, Livanarth avait tué sa mère. Tout ça pourquoi ? Pour une nouvelle fois tout perdre ?? Mais pourquoi ?? Pourquoi ?! Décidemment, cette putain de vie n’était pas juste. Morgan regrettait l’innocence… Cette même innocence qu’il voyait gravée sur les visages des enfants lorsqu’il s’asseyait sur un banc du parc municipal, pas très loin de la maison de ses tuteurs. Dans ces moments là, il pouvait observer ces petits êtres courts sur pattes courir dans tout les sens, glisser le long tu toboggan, rire et parfois pleurer après une chute. Ces mêmes petits êtres qu’il aurait sûrement un jour à élever. Il adorait admirer leur visages clairs, parsemées de temps en temps de quelques tâches de rousseurs. Ecouter leurs voix encore stridentes chanter, brailler ou encore gazouiller. Le plus attendrissant était pour lui, de les voir soigneusement enroulés dans une grosses écharpe gracieusement offerte par leur parents pour les protéger de froid. L’hiver étant plutôt rude là-bas. Les moufles et les bonnets. C’est qu’il arrivait même au jeune homme de sourire une fois installer devant les jeux. Tenant dans sa main une boisson chaude, un genre de café ou parfois un chocolat tandis que de l’autre, il pianotait patiemment sur le bois vieillis de son siège. Ah… Que de souvenirs… Mais rien que ça… Rien que ça, se présentait comme une injustice aux yeux du Londonien.

Ce cauchemar n’était pas comme les autres. D’habitude, c’était seulement son père qu’il voyait, parfois accompagné de sa mère qui, comme toujours, pleurait. Mais là il y avait cette fillette. Une jolie brune bien vite métamorphosée en monstre. Une bête à tuer. Elle lui avait planter son couteau dans le cœur et la douleur avait été tellement forte que le jeune Gryffondor n’avait put retenir son cris tout en se réveillant brusquement. Alors ça… Qui était-elle ? Et pourquoi devait-elle le tuer ? Morgan se méfiait de ses rêves depuis tout petit. Ceux-ci s’étaient toujours montrés utiles, avaient toujours une signification bien subtile, bien précise. Tsss… Encore une fois, il enviait tous ces gens qui avaient le loisir de dormir bien tranquillement alors que lui devait analyser dès son réveil ce dont il se souvenait. Pendant longtemps – et encore maintenant d’ailleurs – il tenait un petit cahier, son « journal intime » en quelque sorte ; Mais qui n’avait rien d’un livret avec un verrou, non. Juste un cahier rouge. C’est dans ce même cahier qu’il écrivait, chaque matin, ces chimères, plus invraisemblables soient-elles, il les relisait, il en faisait une analyse souvent poussée qui lui prenait toute la journée, et une fois terminé, c’était partit pour recommencer le même manège le lendemain. Fatiguant… encore et toujours. Mais cette fois ? Qu’allait-il bien pouvoir décrire ? Le visage luisant sous la faible lueur de la lune, il avait essayé de se remémorer sa soirée avant de venir enserrer sa petite amie de ses bras. Il avait besoin d’être rassuré bien malgré lui. La savoir proche de lui lui faisait un bien fou. Apparemment, elle s’était éveillée en l’entendant puisqu’elle venait de se tourner pour, à l’aide de sa robe de chambre, essuyer la figure de son amant. Mais que voulait-elle qu’il lui dise ? Morgan comprenait qu’elle veuille savoir, mais là… Il avait lui-même besoin de réfléchir.

« Je… Et si… »

Il ne prit même pas le temps de murmurer la suite que déjà il s’était délivré de l’emprise de Discorde et redresser, ordonnant silencieusement à la pièce de rallumer une petite lampe histoire que ce ne soit pas Versailles. A l’aide de la bougie qui venait d’apparaître, Livanarth sortit des draps et attrapa son sous-vêtement qu’il revêtit rapidement avant de réclamer cette fois son cahier de rêves qui apparu aussitôt. Sans même s’en rendre compte, il s’était comporter comme un rustre en laissant la belle seule dans le lit alors qu’elle tentait de le réconforter ; mais il était prit dans ses pensés, comme dans un tourbillon ardent, il n’en voyait pas le bout. Ouvrant son journal à la hâte et atteignant une page vierge, il s’arma d’une plume pour commencer à écrire à la va-vite quelques deux trois choses dont il se souvenait. Accroupit sur le sol, il réfléchissait à vitesse éclaire, ses yeux reflétant la pâle luminosité de la flamme à côté de lui. Immobile, seule sa main grattait la papier avec vivacité, frénésie.

« Ce salon… cette richesse… Et cette fille… Aux yeux bleus. »

Les mêmes que les siens. Il devait y avoir une raison ? Avait-il seulement entendu son nom ? Il lui semblait qu’au moment où son père était entré dans la pièce, juste avant que Morgan ne se reçoive les coups de lame, il avait crié un nom. Mais lequel ?

« Mathilde… ? Non. Mo…Ma… Par Merlin ça commençait par un « M » ! »

Pas moyen… Il ne se rappelait pas. Sa mémoire lui faisait défaut ? Impossible… Et dire qu’il lui suffirait de l’entendre pour tout de suite reconnaître ce prénom ! Posant brusquement le cahier sur le sol, le sorcier commença à mordiller sa plume. Ne pas trouver ce qu’il cherchait. Rien ne pouvait l’agacer plus que ça. Maintenant à genoux par terre, il se maudissait de ne pas avoir réagit tout de suite. Ce genre de cauchemar partait aussi vite qu’ils étaient venus. Qu’importe leur impact… Il le savait pourtant. L’idée d’avoir une sœur ne lui vint pat tout de suite à l’esprit, c’était flagrant en vérité mais… il se refusait de l’admettre. Sottises ! Niaiseries ! Foutaises ! Qu’on lui fasse avaler un pot entier de jus de Chrysopes mortes plutôt que de l’obliger à admettre ça. Mais alors… Pourquoi son père ? Ces yeux ?

« Impossible… » Murmura le Gryffondor en levant son visage vers le plafond comme s’il venait d’apercevoir le Christ +baf+. « ‘M’ Comme… Comme… »

Mais rapidement il laissa tomber sa plume et son corps tout entier. Allongé sur le dos, le regard fixe, toujours perdu au beau milieu des ténèbres. Pâle comme un mort, il en venait à se demander s’il ne devenait pas fou pour créer de pareilles hypothèses. Pourtant… il avait bel et bien toute sa tête mise à part le fait qu’il avait déjà totalement oublié la présence de Discorde dans le lit pas loin de lui.
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