Cruelles Intentions <3

Le journal intime d'Erwin est un simple petit carnet noir que tout le monde peut ouvrir. Enfin... C'est l'air qu'il en donne. Quand quelqu'un d'autre qu'Erwin l'ouvre, on y trouve des pages et des pages sur les Potions, les Plantes magiques ou encore le Quidditch.
Dès qu'Erwin perdra la vie (ce qui, on l'espère TOUS, n'arrivera jamais =O), le carnet se glissera sous l'oreiller de "J.G." un (ou une !) élève de Poudlard qu'Erwin ne connait pas du tout.


Suite à plusieurs heures d’acharnements… J’ai enfin réussis. Enfin, si quelqu’un arrive à lire ça, c’est que j’aurais vraiment réussis. Surtout si cette personne porte les initiales… J.G.
Ai-je besoin d’expliquer ?
J’ai utilisé un sortilège assez complexe qui lie ce journal à moi et à toi, J.G.
Ainsi, quand j’aurais quitté les vivants, cher (ou chère ?) J.G. tu sera en possession de ce carnet.
Carnet dans lequel j’ai écris énormément de choses… passionnantes !
Âme sensible, s’abstenir.
Dans ce stupide carnet, tous mes secrets, ainsi que beaucoup d’autres secrets d’élèves de Poudlard, reposent.
Intéressant, n’est-ce pas ?
J’espère vraiment, cher (chère ?) J.G. que tu te servira avec habilité du contenus de ce carnet.

Oh, et… Si tu possède ce carnet, cela veut bel et bien dire que je n’existe plus.
Donc, en te léguant ceci, je t’accorde le droit de faire ce que tu veux des informations que j’aurais écrites… Surtout si c'est pour le plaisir de faire souffrir...


Pour que ma réputation d’enfoiré demeure à jamais.

Nom: O’Keefe
Prénoms: Erwin, Keri, Woon
Date de naissance: 11 mars 1981

Je suis loin d’être un exemple à suivre. Je suis un menteur de première. Un enfoiré. Un petit con qui aime faire souffrir les autres. Surtout ces jolies demoiselles sans défenses qui n’attendent que moi pour donner du mouvement dans leur vie monotone.
Qui ne craque pas en me voyant ? Qui ne fond pas en me regardant ?
Au début, je me croyais vraiment comme les autres. Les filles, ce n’était pas vraiment mon truc. J’étais juste un petit con sans importance qui s’amusait à apprendre un peu la Magie Noire. Mais dès mon arrivée à Poudlard, j’ai compris que j’avais du succès auprès des filles. Rapidement, j’ai voulus en jouer, m’amuser. Et c’est ce que j’ai fais. J’ai commencée à collectionner les conquêtes d’un soir. Et dès ma 3ème année, j’étais déjà connus pour être un Don Juan. Je ne niais pas cette réputation, et je ne l’ai jamais nié. Je voulais qu’on me voit comme un enfoiré, car on ne pouvait me voir qu’ainsi. Je préférais cela à une réputation de « méchant garçon » ou de « célibataire endurci ».
Beaucoup de filles ont crus faire fondre mon cœur, mais elles se sont toutes trompées. Elles pensaient que j’étais tombé amoureux. La bonne blague. Elles ont beau être belles et attirantes, mignonnes et souriantes, amusantes et adorables, elles restent simplement des jouets à mes yeux.
Il n’y a que quelques filles qui ont réellement une importance pour moi…

Nom: O’Keefe
Prénom: Morwen
Date de naissance: 11 mars 1981

Sûrement la plus importante à mes yeux.

Ma sœur. Ma jumelle. Ma confidente.
Mon amante.
Oui. Je pratique l’inceste avec ma sœur. Et quoi ? Si tu es choqué(e) J.G., tu peux t’arrêter de lire ce carnet tout de suite.
Notre relation particulière est dû, sans doute, au manque d’amour que nous avons tout deux ressentis durant notre enfance. Notre saleté de mère moldue nous a abandonnée en apprenant que nous étions des sorciers. C’est donc notre père qui nous a éduqué. Néanmoins, il n’a fait que nous éduqué, il nous a pas donné d’amour, pas le moindre amour. Nous avons du nous serrer les coudes… Et nous sommes devenus très proches. Trop proches pour des jumeaux.
Jusqu’à ce jour, personne n’est au courant. Nous n’avons pas honte, en tout cas pas moi, mais nous ne voulions pas que Père apprenne notre relation incestueuse. Sinon, Morwen aurait été envoyée à Beauxbâtons (ou même peut-être à Salem !) et moi à Dürmstrang. Et nous ne voulions pas être séparés. Alors nous nous sommes débrouillés pour garder notre relation secrète.

Soit disante une fille de bonne famille, elle n’a jamais été ce que Père aurait voulut. Il voulait une belle jeune fille souriante, élégante, gracieuse, polie,… Ce qu’elle n’est pas vraiment. Ne va pas imaginer, J.G., que ma sœur est moche. Loin de là. Mais, souriante, elle l’est peu. Élégante, seulement quand elle le souhaite. Gracieuse, quand elle le doit vraiment. Et rares sont les fois où elle se trouve être polie.
On l’a dit paresseuse, roublarde et peureuse sur les bords, mais elle a néanmoins tout un tas de qualités. Elle est rusée, ambitieuse, déterminée, lucide, réaliste et indépendante.

Père veut la marier. Il m’a demandé de lui trouver un mari, mais cette tâche m’est extrêmement difficile. En effet, à mes yeux, aucun élèves de Poudlard n’est assez bien pour ma sœur. Ils sont tous incapables et impuissants, stupides et gamins. Ils ne valent rien.
J’espère, J.G., que lorsque tu lira ces lignes, si tu les lis un jour, j’aurais trouvé un homme convenable pour ‘Wen. J’espère vraiment, car elle mérite de vivre heureuse.