Poudlard Contre-Attaque
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 Une lettre à expédier [Morgan *o*]

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Pixie McCartney
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Pixie McCartney


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MessageSujet: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeMar 5 Fév - 22:14

  • L’hiver était définitivement tombé sur le château de Poudlard. Partout où qu’ils aillent, les élèves étaient à présent dans l’obligation de garder sur eux capes, écharpes, bonnet, gants, enfin bref tout l’attirail. ^^ Une brise glacée envahissaient l’air, et même les couloirs du château étaient envahi de puissant courant d’air qui fermaient toutes les portes dès qu’ils apparaissaient et disparaissaient presque aussi vite, laissant un froid glacial régner dans le château tout entier. Les seuls pièces de semblaient échapper au froid sans magie étaient apparemment les salles communes des quatre maisons de Poudlard où dormaient chaque nuit les élèves, et où la plupart se réfugiaient dès qu’ils avaient un moment de libre pour fuir le froid.

    Pixie avait eut cours le matin même, et après avoir enchaîné un double cours de potions, elle avait passé plus d’une heure au fond de la salle d’histoire de la magie, prenant des notes à ce qu’elle jugeait « utile », c’est-à-dire pas grand-chose. Étonnement, alors qu’elle ne prenait que trois ou quatre lignes de notes à chaque cours, la jeune fille parvenait à avoir le maximum de points à ses examens de fin d’année, et avait même obtenu un Effort Exceptionnel dans la matière l’année précédente. Elle avait certainement un don pour repérer les questions qui seraient posé dans les examens, et effaçait de son esprit tout ce qui lui paraissait trop stupide pour avoir une petite raison d’être appris, même si elle retenait vaguement ce qu’elle entendait, venant de la bouche du Professeur Binns, seul professeur fantôme du château, qui ne semblait jamais se rendre compte qu‘il parlait face à plus d‘une trentaine de paires d‘yeux chaque heures du jour. Cependant, le matin même, pendant ce cours, Pixie n’avait prit aucune note, pour la simple et bonne raison que pour la première fois depuis bien longtemps, elle n’avait rien écouté du cours. Elle avait également raté sa potion pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, ce qui avait profondément déçu le Professeur Slughorn. Mais cela, Pixie s’en moquait pas mal. Ce qui lui importait était ce qu’il s’était passé la veille au soir, alors qu’elle s’était rendue seule dans la forêt interdite dans le but de dessiner au calme. Elle y avait rencontré un jeune homme avec qui elle avait passé une étrange soirée. Il lui avait comme sauté dessus, puis ils s’étaient plutôt bien entendu malgré cela… Cependant, Pixie avait fait la seule chose qu’elle s’était promise d’éviter. Elle lui avait divulguer son secret, et ce problème était un des nombreux qu’elle avait en tête. La rencontre s’était terminée en violente dispute, pendant laquelle Morgan avait jeté Pixie sur le sol. Lorsqu’elle s’était rendu en cours le matin même après être prudemment rentrée après le couvre-feu dans la salle commune des Gryffondors, tous les regards s’étaient tourné vers elle, ce qui n’arrivait pourtant jamais. La plupart du temps, elle passait inaperçue, mais ce matin là, une éraflure sur toute sa joue gauche dont Morgan était le responsable avait pu donner l’impression aux autres élèves qu’elle s’était battu pendant la nuit. Ce n’était pas faux, même si Pixie n’avait répondu d’aucune violence…
    Bien que le jeune homme portasse aujourd’hui le poids de son secret, elle ne voulais pas le revoir. Par chance, elle ne l’avait pas croisé ni dans la salle commune, ni dans les couloirs, ni dans la Grande Salle. Elle se demandait ce qu’il se passerait lorsqu’elle croiserait à nouveau son regard, mais préférait ne pas y penser, même si l’image du jeune homme ne lui sortait plus de l’esprit. Elle ne pensait qu’à la veille, plus qu’à lui, et se rendit compte qu’elle avait appréhendait… Appréhendait qu’il change d’avis et la dénonce. Ainsi elle n’aurait plus le choix, elle serait dans l’obligation de quitter ce château…
    La jeune fille avait quitté la chaleur de la salle commune des Gryffondors pour se rendre à la volière. Elle devait écrire à son père, non pas pour le prévenir de la faute qu’elle avait faite. Non, elle ne voulait pas qu’il se fasse encore plus de soucis pour elle, mais elle voulait juste lui dire que tout était un peu difficile en ce moment, et qu’elle espérait qu’il allait bien, comme elle lui écrivait chaque semaine, afin d’être rassurée.

    Les mains dans les poches de sa capes, le nez dans son écharpe rouge et or, un bonnet des mêmes couleurs enfoncé sur ses cheveux bruns, elle pénétra dans la volière, sentant dans sa poche la lettre qu’elle avait écrite dans son dortoir de la salle commune des Gryffondors, au 7ème étage du château. Elle chercha son hibou aux plumes noires aux reflets bleus, celui que son père lui avait offert 6 années plus tôt, le seul avec qui elle pouvait parler sans attendre de réponse. Elle ne savait pas s’il la comprenait, mais c’était le seul qui était à l’écoute. Elle l’appela en chuchotant, et quelques secondes plus tard, il vint se percher sur une fenêtre tout près d’elle.
    Elle s’approcha de l’animal, et posa sa main sur son plumage, lui donnant de l’autre un peu de friandise qu’elle lui avait apporté. Elle l’embrassa entre les yeux, prêtant l’oreille tout à coups lorsqu’elle entendit des bruit de pas venant de l’entrée…
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeMar 5 Fév - 23:48

Morgan n’avait pas vraiment repensé à cette soirée dans la forêt interdite. Il avait fait tellement de choses entre-temps qu’il n’en avait pas eu le temps en réalité. Les élèves qui désiraient le voir mort se faisaient de plus nombreux et surtout, de plus en plus résistants. C’était à faire peur. Pourtant le jeune homme ne craignait pas la foudre de ses adversaires. Il en était protégé par sa dextérité personnelle tout simplement. Face à lui ils n’étaient rien. Rien de plus que des élèves qui essayent de faire joujou avec leur baguette. Mais non, jouer ne suffirait pas à arrêter une bête comme Morgan. Il avait l’âme au poing, sa puissance augmentait semaine après semaine. Il apprenait sans cesse et renouvelait pour ne pas laisser à ses opposants le temps de comprendre ou d’analyser ses techniques. Et oui, pas bêtes l’anglais. Il savait à quel point certaines de ces vipères pouvaient être perfides et dangereuses. Pas de chance pour eux, la boîte crânienne d’un serpent ne laissait pas grand place pour un cerveau. Et ça se sentait. La baguette du jeune homme était aussi d’une grande aide. Ce mélange de nerf de cœur de dragon avec ce cheveu de Vélane lui permettait d’avoir accès aussi bien à la puissance qu’à la séduction. Les deux à la fois pouvaient s’avérer une arme redoutable. Il n’avait encore jamais perdu de véritable duel. Son seul véritable adversaire : Samuel. Mais c’était plus un enchaînement de compétitions entretenu par un respect mutuel plutôt qu’un crêpage de chignon continu. Tous ces regards sur lui. Oh qu’ils le détestaient… Oh oui… Le rêve ? Se réveiller en apprenant que Morgan Livanarth avait été prit la nuit passée par les mangemorts, torturé et finalement tué. Encore une fois c’était une chose qui n’était pas prête d’arriver. Le sorcier avait réchappé à déjà pas mal d’accidents plus ou moins importants. Il s’était endurci pendant les 1à dernières années, il avait développé des techniques d’intimidation exceptionnelles et surtout un charisme pas encore égalé dans l’école. Encore heureux et puis de toute manière, gard au premier qui s’aventurerai sur ce terrain, car il risquerait de s’y casser les dents.

Le froid régnait en maître dans tout le château. Les cheminée n’apportaient plus le confort d’entant, l’hiver était particulièrement rude cette année et les élèves étaient dans l’obligation de se promener avec leur écharpe, leur bonnet et leurs gants. Même pour manger, il était difficile d’avaler une boucher sans trembler, alors imaginer pour tenir les plumes. Morgan s’était reçu de l’encre de la part de son voisin de table d’ailleurs aujourd’hui. Celui-ci en était même réduit à l’état de glaçon, à tel point que le jeune homme ne put que lui pardonner. Les seules pièces où l’on pouvait se réfugier étaient encore les salles communes. Tous les sorciers y venaient dès qu’ils pouvaient, y dormaient même de temps à autre. C’était tellement plus confortable de lire les nouvelles sans moufles. Dehors, c’était blanc. Tout blanc. La neige recouvrait absolument tout, même le lac pouvait servir de patinoire. Les flocons tombaient sans cesse jour et nuit, plus ou moins fort selon les heures et le volume de neige augmentait au fil des heures. Agrid pestait, quoi de plus normal ? Lui qui devait se tartiner le déblayage des allées tous les matins en tant normal déjà, devait se le faire le midi et le soir aussi cette année là. Morgan lui n’avait pas froid. Alors que ses camarades se serraient les coudes pour ne pas claquer des dents trop fort en cour, emmitouflés dans leurs capes et leurs écharpes, l’Anglophone lui restait de marbre à cette température de glace. Il portait bien évidemment sa cape mais pas de gants ni même d’écharpe. Le voir cou nu, chemise parfois même déboutonnée en haut filait la migraine à ses amis. Comment faisait-il ? Bonne question. En tout cas, même son corps demeurait chaud, ses mains, son cou… Son visage lui, inspirait la froideur toute l’année alors à la limite, ça ne changeait pas grand-chose de ce côté-là. Etait-il humain ? O.O Bien entendu… Il avait le sang chaud, c’est tout. Il n’avait pas besoin de tout l’attirail « temps à igloos » pour se sentir bien. Quand l’orage tonnait, la nuit, c’était des grêlons qui tombaient, pas de la pluie, et alors là on pouvait s’estimer heureux si ça s’arrêtait un moment car ce n’était pas souvent une partie de plaisir que de dormir en entendant le toit se faire marteler de milliard de petits blocs de gèle.

Ce soir il faisait encore plus froid que d’habitude et Morgan était resté dans sa salle commune en compagnie des autres –pour une fois-, assit sur un canapé en train de lire le journal de la veille, une amie assise sur ses genoux. Et oui, avec ses amis Livanarth pouvaient être gentil. Ils étaient les seuls êtres qui le comprenaient, voilà pourquoi il en possédait très peu. Il ne voulait pas s’entourer de personnes qui pensent sans savoir. Et ça, il y en à beaucoup hélas. Ceux qui ne peuvent définitivement pas le blairer alors là c’est niet, mais les autres, ils ont beau être très sympa, Morgan n’en voulait pas avec lui. Il ne les aimait pas. Il ne leur trouvait pas de sincérité et finissait toujours pas les détruire à sa façon. Enfin bref, il était donc assit lorsqu’il entendit un bruit à la fenêtre. Un claquement sec. Tous se retournèrent sauf Morgan qui devina immédiatement le pourquoi du comment. Celui-ci se leva, laissant sa place à la fille qu’il portait, posa son journal et se dirigea on ne peut plus tranquillement et silencieusement vers la sortie. Arrivé dehors il se dirigea là où il pensait retrouver…

« Pinoko ! » Lança-t-il en dirrection de sa chouette, ettendue sur la neige.

La pauvre chouette était bien vieille, non pas qu’elle ait appartenu à qui que ce soit, non, en fait le garçon l’avait sauvé d’une mort certaine. C’était à l’origine une chouette du Ministère qu’ils avaient voulu tué la considérant comme « plus apte » à son travail de messager. Mais le sorcier n’avait pas été d’accord avec ça et était allé la voler à mi-chemin entre le Ministère et la mort certaine : l’abattoir. Il est vrai qu’elle perdait un peu la boule et que son sens de l’orientation était on ne peut plus douteux. Mais il y tenait à sa chouette, elle était tellement adorable.

« Ma pauvre Pinoko, reprit Morgan d’un ton rieur en la prenant dans ses bras, tu perds complètement la boule. Qu’est-ce que t’a voulu faire encore hein ? Ton intéressante ? Allez, j’te ramène à la volière avec tes petites copines. »

Le jeune homme se mit en marche, grimpa les escaliers de la tour menant à l’endroit en question lorsqu’il sentit la présence de quelqu’un d’autre. Il s’arrêta donc, écouta… Puis finalement reprit sa progression de façon plus silencieuse jusqu’au bout. Là, comme par hasard, il vit la demoiselle Pixie. Evidemment… Il fronça les sourcils avant s’avancer et d’afficher un sourire inquisiteur.

« Tiens ? Mais c’est madame-je-me-sens-mal-dans-ma-peau ? Quelle coïncidence. »

Le sorcier posa sa chouette, blanche comme neige, sur l’un des perchoirs et la caressa avant de reporter son attention sur la jeune fille.

« Elle s’appelle Pinoko, C’est ma chouette. Elle est complètement folle mais… je l’aime quand même. En fait, je crois qu’elle me ressemble un peu. Ça doit être pour ça. »

Il avait parlé d’une voix plus douce, plus posée, tout en continuant de masser la tête de la petite boule blanche à plumes, un semblant de nostalgie dans le bleu de ses yeux clairs.
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Pixie McCartney
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeMer 6 Fév - 0:30

  • Pixie se demandait ce qu’elle allait faire en rentrant à la salle commune. Elle devait remettre le nez dans ses devoirs, même si cela ne l’enchantait vraiment pas. Et pourtant, Pixie était une jeune fille qui s’intéressait à tout, même aux matières les plus ennuyeuses, et même si tout le monde qualifiait celles-ci de « nulles ». Pour elle, tout était important, et elle devait être douée en tout, même si elle ne l’était pas. Elle avait par exemple abandonné la Divination et l’Astronomie, tout ce qui concernait les étoiles et les présages à dormir debout… Elle avait autre chose à regarder, et la montagne de devoirs qu’elle avait déjà prouvait qu’elle avait bien fait de supprimer ces deux matières de son emplois du temps…

    Elle entendit alors une voix familière derrière elle. Une voix affreusement familière même. Quoi ? Déjà ? Mais pourquoiiii ? Elle n’avait jamais parlé à ce jeune homme en six années passées à Poudlard et voilà que maintenant qu’elle ne voulait pas le croiser, elle se retrouvait seule dans la volière avec lui. Elle se retourna instantanément, croisant son regard bleu ciel, un bleu si clair qu’il était presque comme la neige qui recouvrait tout le paysage que l’on pouvait apercevoir par les immenses fenêtres de la volières. Par ces fenêtres sans vitres où la brise s’engouffrait comme partout, faisant voler derrière la jeune fille ses cheveux bruns, elle pouvait regarder le paysage à l’infini, imaginant un monde libre, sans frontières, là où elle pourrait être bien, entourée seulement des personnes qu’elle aimait laissant de coté celles qui ne lui voulaient que du mal… Pourtant pas rêveuse, Pixie n’espérait qu’un monde meilleur, mais n’avait pas vraiment d’illusions à ce sujet, même si elle avait la détermination de participer à un futur changement, qu’il ait lieu demain ou bien plus tard.
    Elle ravala sa salive, mal à l’aise lorsqu’elle croisa le regard du jeune homme, et reporta son attention sur son hibou. Elle sortit de sa poche la lettre destinée à son père, et la lui donna, tout en écoutant les paroles de Morgan qui lui présentait sa propre chouette. Ces paroles lui arrachèrent un sourire. Un QUOI ? Un sourire, et oui >< et pourtant, comment pouvait-elle sourire après ce qu’il s’était passé la veille ? Elle ne lui en voulait pas, non. En réalité, c’était à elle qu’elle en voulait, elle se demandait ce qui avait bien pu rendre le jeune homme si mal au point qu’il la gifle comme il l’avait fait. Elle tenta de cacher dans son écharpe ce sourire traître, qu’elle ne voulait surtout pas qu’il aperçoive. Elle tourna à nouveau la tête vers lui, observant chaque trait de son visage. Il était beau, ça n’en faisait aucun doute, mais si étrange… Pourquoi une telle réaction, pourquoi était-il comme cela ? Elle ne lui demanderait plus, elle n’avait déjà pas pensé qu’il lui reparle… La nuit lui avait-elle porté conseil ?
    La jeune fille eut un frisson lorsqu’elle sentit la brise lui passer dans le dos. Morgan, lui, ne portait pas grand-chose sur lui mais semblait tout à fait réchauffé et serein. La jeune fille, quand à elle, était gelée de la tête au pieds bien qu’elle porte plusieurs couches de vêtements. Elle sentit un gêne dans sa gorge et toussa. Depuis le matin, elle ne se sentait pas très bien, ce qui n’était pas étonnant étant donné l’averse sous laquelle elle avait marché la veille au soir, mais apparemment elle était bel et bien malade.
    Elle reporta son attention sur son hibou, et lui donna la lettre destinée à son père. Elle l’embrassa à nouveau et lui chuchota la destination qu’il devait prendre, tout en le caressant, tout ceci sous le regard de Morgan. Elle ne savait pas quoi lui répondre, mais elle savait qu’elle devait le faire. L’ignorer allait peut-être le rendre de nouveau hors de lui, mais qu’espérait-il ? Elle s’était prit trois gifles et son visage était éraflé par sa faute, bien qu’elle n’ait, au final, pas fait grand-chose de mal… Elle laissa son hibou s’envoler, et le regarda partir jusqu’à ce qu’il ne fut plus qu’un point minuscule dans le ciel tout blanc par ce jour neigeux. Elle baissa alors la tête, les mains dans ses gants rouges posées côte à côté sur le rebord de la fenêtre, puis lui répondit enfin :


    - Même en étant folle elle a l’esprit clair… Oui elle te ressemble certainement…

    Elle tourna la tête vers lui, le visage gelé par le vent, l’expression figée. Maintenant qu’elle y repensait, leur dispute la veille avait été violente, mais pas vraiment expliquée… Leur rencontre et ce qu’ils avaient fait… Quelqu’un d’extérieur aurait peut-être trouvé cela comique… Drôle de soirée quand même. Malgré tout ça, elle avait envie de lui sourire, elle se perdit dans son regard, n’ajoutant rien à ce qu’elle venait de dire…
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeMer 6 Fév - 17:06

Morgan, drôle de phénomène tout de même. Incompréhensible. Non, comme tout être humain il avait une complexité mais comme tout être humain, il avait aussi des côtés plus ou moins normaux. Il se différenciait des autres pas de nombreuses chose c’est vrai, mais il les rejoignait dans le sens où il y avait en lui un cœur et des sentiments. Il n’agissait pas comme ça sous une envie soudaine, il ne frappait pas dans le vide non plus. Il y avait un sens à chacun de ses faits et gestes. Il possédait sa propre justice, son propre moyen de faire régner l’ordre et la discipline tout autour de lui. Sa place n’était pas dans cette école, il l’avait compris à peine était-il entré dans le train. A cette époque il n’avait que 10 ans et n’avait pas toute cette assurance. Il était même carrément introvertie à l’idée de quitter sa mère et ses ami –déjà peu nombreux- qu’il possédait. Ça avait été une étape plutôt difficile d’autant qu’il venait de vivre une tragédie : la mort de 2 enfants par sa faute enfin… Presque. En tout cas, c’est comme ça qu’il avait découvert ses pouvoirs. Finalement, la magie n’a pas que des bons côtés. En entrant ici, Morgan avait condamné sa chère maman. Celle-ci, s’était laissé mourir de son cancer, à force de trop fumer, elle ne prenait même plus ses médicaments. Bon, maintenant le jeune homme ne gardait d’elle qu’un amère souvenir et ça lui faisait un peu mal d’ailleurs. Enfin tout ça pour dire que ce jeune homme n’avait pas hérité de toute cette majesté comme ça, dès sa naissance. Il avait travaillé dur à l’intérieur de lui-même, passant par des périodes d’introspection infinies pour parvenir à se faire un nom. Un nom qui maintenant raisonnait comme quelque chose d’extrêmement désagréable dans les oreilles des élèves de Poudlard. C’était une façon comme une autre de se faire connaître et Morgan était fier d’être devenu un être aussi méprisable. Il les trouvait tous misérables, stupides. En fait, ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils n’étaient pas dotés d’un esprit analytique bien développer ni même une bonne vision de tout ce qui les entouraient. Livanarth, lui, poussait toujours tout plus loin. Que ce soit les mots, les vérités ou même les nerfs ou les limites des autres. Il haïssait tous ces gens imbéciles, dépourvus du moindre petit esprit et les regardait toujours de haut. Très haut. C’était sa façon à lui de bien leur faire entendre ce qu’il pensait d’eux sans même avoir besoin d’ouvrir la bouche. Sa voix c’était son truc. Il ne possédait pourtant pas une voix vilaine bien au contraire, une voix d’homme mûr, grave, assurée et même plutôt douce, câline. Son corps était une arme redoutable, il attirait les regards, en particulier celui des gentes féminines, son visage inspirait la confiance, une véritable gueule d’ange en un corps d’homme bien battit. Un véritable objet de désir s’il n’y avait pas eu ce caractère qui faussait tout. Tout cela était évidemment calculé pour. Morgan adorait séduire pour blesser. Il en avait le pouvoir et ne s’en privait pas. Pourtant vous allez me dire : une petite amie ? Oui c’est vrai, dans cette école se trouvait une jeune femme qui l’aimait et qu’il aimait d’un amour sincère. Mais comme on dit parfois : rien n’va plus.

Cette petite Pixie portait encore la marque de la soirée qu’ils avaient passé tout les deux dans la forêt interdite. On pouvait die que sur ce coup là, Livanarth ne s’était pas contenu, il avait été d’une violence rare et pourtant, Dieu sait qu’il aurait put faire bien pire. Son écharpe sur le nez, emmitouflée pour ne pas avoir trop froid, elle était adorable, Morgan n’eut aucun mal à le remarquer. D’ailleurs, tandis qu’il parlait, il constat qu’elle souriait. Et oui, même s’il ne voyait pas ses lèvres, il avait aperçu le changement de forme de ses pommettes. Et oui, sa chouette faisait partie de ses amies. Bon d’accord elle ne comprenait rien et allait droit dans les murs, mais enfin… ça restait une brave bestiole. Le problème étant donné sa couleur, c’est que Morgan ne la voyait pas dans la neige et donc, ne pouvait pas la guider. Enfin…
Il se tourna vers la jeune fille lorsqu’elle vint appuyer ses paroles.

« Je ne penses pas que tu puisses ajouter quoi que ce soit étant donné que tu ne me connais pas, mais… »

Il s’arrêta en plein milieu de sa phrase remarquant bien vite que Pixie s’était engouffrée dans son regard bleuté. Ah.. Ses yeux. Deux pierres précieuses qui pouvaient vous envoûter autant que vous détruire en l’espace d’un instant. Le sorcier fit de même, il se laissa bercer par ce regard plongeant et ne clignât du regard qu’au bout de quelques secondes. Là il se mit à tousser. Tiens ? Étrange, il ne s’était pas sentit tomber malade. Mais la preuve était faite, il avait maintenant très mal à la gorge et continuait de tousser d’une toux sèche et douloureuse. En fait il crevait de chaud…

« Qu’est-ce que tu fais là ? T’attends qu’une tornade passe ? Tu ferais bien de rentrer. C’est bientôt le couvre-feu imbécile. »

Cette fois sa voix avait changée, no seulement elle était enrouée mais il ne parlait plus avec douceur. Lunatique ? Je vous répète que non. Simplement être gentil n’était pas ce qu’il préférait, autoritaire lui convenait déjà mieux. C’est pourquoi il laissa sa chouette sur son perchoir avant de se diriger vers la brunette.

«Tiens, tu portes encore la marque de ma gifle. Comme ça tu ne m’oublieras pas de sitôt. Ah oui, pendant que j’y pense, j’ai prévenu le directeur de ton ascendance… peu commune. Il te fera bientôt convoquer. C’était bien ce que tu m’avais demandé n’est-ce pas ?"

Bien entendu, c’était un mensonge, Livanarth n’aurait jamais fait cela. Pourtant il mentait si bien qu’il était impossible de deviner l’inverse. De plus, Pixie ne devait pas avoir le souvenir d’un garçon gentil alors… Autant en profiter pour continuer sur cette voix. Décidemment, Morgan adorait jouer avec les gens, surtout les filles. Il toussa à nouveau légèrement en même temps qu’il rit. Voir sa tête, c’était décidemment trop délicieux. Son but n’était pas de dépasser les limites de perversité de l’école, non, simplement de se faire plaisir.
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeMer 6 Fév - 19:10

  • Pixie restait calme. La veille, elle s’était emportée pour la première fois depuis de nombreuses années, et avait l’horrible impression que quelque chose en elle avait changer. Elle n’avait jamais connu le sentiment de tristesse et de rage qu’elle avait éprouvée, et jamais elle ne l’avait vu dans le regard de quelqu’un. Lorsqu’elle croisa le regard de Morgan, elle se rendit compte à quel point il était différent de l’affreuse image qu’elle avait malheureusement gardée de lui. Elle ne voyait plus ses traits fins déformés par cet horrible sentiment qu’elle et lui avait ressenti presque au même moment. Ils avaient tout deux souffert des paroles de l’autre, même si Pixie ignorait encore le pourquoi de ceci, et d’après elle, elle n’était pas prête d’en savoir davantage. Elle le regarda quelques secondes, se perdant dans son regard, puis tourna à nouveau les yeux. Elle avait l’impression que ce n’était pas le moment de faire régner de silence entre eux et pourtant, elle ne savait pas quoi lui dire et n’avait pas vraiment envie de lui parler. Ou plutôt si, mais pas de ce qu’il s’était passé la veille, elle aurait tellement voulu oublier, même si elle savait que pour le moment, ceci était impossible.
    Elle avait bien fait de se méfier de la gentillesse dont il avait fait preuve en lui présentant sa chouette car en effet, lorsqu’il reprit la parole, la douceur de sa voix avait quelque peu disparu. Il la qualifia d’imbécile, mais Pixie s’en moquait assez. Elle avait l’habitude des insultes, et après les mots qu’il lui avait dit hier, il pouvait difficilement faire pire. Elle pensait à Morwen O’Keefe, cette garce de Serpentard qui lui avait toujours fait mener la vie impossible depuis qu’elle était entrée à Poudlard, dans ce château où elle n’avait jamais eut la sensation d’avoir sa place. Bien qu’elle fut comme tous les autres, incontestablement une sorcière et qu’apprendre à pratiquer la magie était une étape qu’elle ne pouvait éviter, elle n’avait jamais senti que ce fut le meilleur chemin à prendre pour elle, que de se rendre à Poudlard. Elle se sentait différente des autres… Lorsqu’elle était entrée à l’école, c’était avec de nombreux souvenirs affreux de sa vie antérieure, contrairement à un grand nombre d’élèves avec qui elle passait la plupart de son temps. Tous avaient plus ou moins vécu entourés d’une belle et grande famille, sorcière ou non, mais nombreux étaient ce qui avaient connu un passé joyeux, et pour cela, Pixie se sentait différente.

    « […] Ah oui, pendant que j’y pense, j’ai prévenu le directeur de ton ascendance… Peu commune. […] » A ce moment précis, Pixie inspira tout l’air qu’elle pouvait, sentant tout son corps se contracter. Elle ne savait pas si c’était vrai, mais à en juger par le ton du jeune homme, elle pouvait croire qu’il disait la vérité… Elle eut la sensation qu’elle allait se mettre à paniquer, mais elle ne voulait pas avoir l’air pathétique et montrer qu’elle avait peur. La nature de la jeune fille était le calme, c’était d’ailleurs son attitude de la veille qui la préoccupait tellement. Elle n’avait pas peur de grand-chose, mais se prouver qu’elle aussi pouvait avoir une attitude si détestable ne lui plaisait pas du tout. Elle avait ressenti tellement de chose à la fois, un sentiment si désagréable qu’elle avait eut peur, à ce moment là. Elle resta les yeux dans le vide, contemplant sans le voir le paysage qui s’offrait à elle. Alors c’était possible… Était-ce vraiment terminé ? Allait-elle devoir fuir pour de bon ? Elle serra fort le rebord de la fenêtre, respirant lentement, et s’étonna elle-même devant le fait qu’elle ne mit pas beaucoup de temps à empêcher un état de panique de naître. Elle avait tant de fois envisagé la possibilité que le moment où son ascendance serait découverte qu’elle s’y était préparé, et finalement, elle s’était rendu compte qu’elle ne laissait pas grand-chose derrière elle… Sans tourner les yeux vers Morgan, elle répondit :


    - Je te l’ai demandé, j’assume.

    Elle eut un petit rire, malgré elle, qu’elle n’avait pas sentit venir. C’était un rire nerveux qu’elle n’avait jamais eut, et elle fut après cela parcourue d’un nouveau frisson, non pas à cause du froid mais cette fois ci à cause de sa nervosité. Elle ne paniquait pas, elle n’avait pas vraiment peur, elle avait juste en elle un sentiment indescriptible qui faisait qu’elle avait l’impression qu’elle ne pouvait mouvoir aucun de ses membres.

    - Je n’ai jamais douté que tu hésiterais à le faire, et même si j’espérais malgré moi, je m’y était préparée. Je vais partir alors… Comme tu me l’as fait remarqué, je n’ai jamais eut ma place ici, et rien de me retient à présent…

    Sa voie ne tremblait pas, et elle en fut très étonnée. Elle ne savait pas vraiment si elle croyait le jeune homme. Ses paroles étaient fermes, donc tout ce qu’il avait dit devait être vrai, mais Pixie avait du mal à croire que sa route à Poudlard se terminait ici. Dans quelques secondes certainement, les Carrows, accompagnés peut-être de Severus Rogue débarqueraient, mais elle serait déjà partie… Elle connaissait de nombreuses créatures dans la forêt, et toutes n’étaient pas centaures. Elle aurait de l’aide, elle en était persuadée, même si elle préférait se débrouiller seule… Étrangement, elle n’en voulait pas à Morgan. Si ce n’était pas lui qui l’avait fait, c’aurait été quelqu’un d’autre et Pixie n’aurait peut-être jamais pu être prévenue à temps… D’ailleurs oui, pourquoi l’avait-il prévenue ? Elle se demandait si ses paroles étaient vraies, finalement, mais elle se sentait obligée d’y croire.
    Elle s’approcha de lui, et se hissa sur la pointe de ses pieds, avant de l’embrasser délicatement sur la joue. Il avait une petite amie, il le lui avait dit, mais rien de cela n’était interdit. C’était lui qui lui avait volé son premier baiser la veille, et malgré tout cela, elle se sentait attachée à lui, à présent. Sans un mot, elle passa près de lui, se dirigeant vers la porte, déterminée mais sentant tout de même ses jambes trembler sous elle. Ce fut lorsqu’elle fit ses premiers pas qu’elle sentit que la peur s’était quand même installée en elle. Elle devait partir, c’était bel et bien terminé…
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeJeu 7 Fév - 22:59

Elle ne semblait pas en colère, c’était donc ça sa vrai nature ? Elle ne lui en voulait pas ? il y avait quelque chose d’illogique dans sa démarche. Pourtant Morgan ne montra aucune défaillance et se contenta de lui sourire à nouveau en voyant son regard changer. Ses yeux inspiraient maintenant à une certaine tristesse. Pourtant Pixie souriait, elle le croyait, elle avait tout gobé. Remarque... Pas difficile d’avaler les bêtises sadiques d’un homme que l’on voit comme le pire salaud de tous. C’est vrai que sur ce coup le jeune anglais était plutôt fier de lui, il pouvait se rassasier de sa douleur tout en se laissant dévorer des yeux. Il lui plaisait, physiquement il lui plaisait, comme à beaucoup de femmes d’ailleurs. La vérité c’est que Morgan n’avait pas de petite amie, enfin… PLUS de petite amie. Celle-ci n’avait pas réussit à supporter son mauvais caractère et elle avait bien raison. Le problème c’était qu’il était toujours amoureux d’elle ou du moins il voulait essayer de la reconquérir rien que par fierté. L’amour avait disparue d’accord, mais elle lui paressait maintenant trop inaccessible pour abandonner si vite. Comment ? Pourquoi ? Certes il était pire qu’insupportable avec les autres, une véritable vipère, un venin. Mais avec Sally-Anne, il avait toujours été correcte, la preuve, ils étaient restés 4 ans ensemble. Alors pourquoi ? C’était la question que le jeune homme se posait sans cesse ces temps-ci. Il ne supportait pas lorsque les réponses ne venaient pas d’elles même. Il ne supportait pas qu’on puisse le laisser tomber sans qu’il l’ait décidé. C’était lui qui devait décider, lui qui commandait, il se devait d’avoir le contrôle sur tout cde qui l’entourait. Non vraiment, ça n’allait pas ! Cette jeune fille, Pixie, était une personne malléable, pas forcément très influençable voir même pas du tout, mais malléable. Morgan jouait avec elle, elle ne bronchait pas. Il l’avait réduite à rien, réduite à une simple esclave obligée d’endurer ses coups et ses insultes dans la forêt. Bon d’accord, il n’était pas fier de ce qu’il avait fait, mais il ne le montrait pas et il savait que revenir en arrière n’était pas possible alors regretter ses actes n’étaient pas dans ses habitudes. Il n’allait pas non plus lui chanter ha’ bibi pour qu’elle lui pardonne la bouche en cœur si ?!

Le froid lui attaquait la gorge et tandis qu’elle se dirigeait vers lui, Livanarth voulu ajouter encore une des paroles blessante qu’il avait toujours en réserve lorsque la brunette lui offrit un baiser sur la joue. Et puis quoi encore ? Il lui annonçait sa condamnation à mort et elle l’embrassait ? Y’avait vraiment des gens bizarre (oui, je sais, je peux parler xD). Le sorcier fut surpris de ce bémol imprévu mais n’en fit rien. Il se contenta de la regarder s’en aller. Mouai… mais si elle partait il n’allait plus pouvoir s’amuser. Non, elle ne devait pas passer cette porte. C’est pourquoi Morgan sortit sa baguette de sous sa cape pour la pointer vers Pixie et prononça le sortilège ‘Impedimenta’ qui immobilisa instantanément le jolie Gryffondor. Le magicien afficha un sourire satisfait avant de lancer un second sort qui cette fois obligea sa proie à s’approcher de lui. Il L’enferma alors à l’intérieur de ses bras en la pressant contre lui. Elle ne pouvait pas réagir, bientôt, mais pas encore, «’Impedimenta’ faisait encore son effet. Là il caressa ses cheveux en la regardant.

« Que tu es naïve Pixie, crois tu vraiment que tu as une chance ? Tes petits amis de la forêt ne te serviront à rien, dans quelques minutes tu seras déjà encerclée et ta vie sera sur le point de se terminer, ici, dans cette volière… »

Morgan fit exprès de placer un lourd silence de mort avant de reprendre en un soupir, mimant une grande lassitude :

« …. A la seule condition que le ministère soit vraiment au courrant. Si bien que… »

Le jeune homme avait reprit un air sérieux, ce même air qui lui allait à ravir. Il encra profondément son regard dans celui de la sorcière :

« … Tu ne risques rien. »

Et il était inutile de lui demander pourquoi il avait fait ça ou plutôt, pourquoi il n’avait rien fait. Même elle devait maintenant savoir que son interlocuteur n’était pas de nature très bavarde. Il n’allait pas non plus ouvrir la bouche rien que pour déballer une vérité sans fond. Livanarth n’était pas de ceux qui font de la délation, il se taisait, toujours. Que ce soit pour le bien ou pour le mal, son avis demeurait neutre. Intérieurement déjà trop torturé, il ne voulait pas rentrer dans ce jeu pervers. Pour lui, c’était puéril de donner un avis surtout. De toute manière, ce n’était qu’un avis parmi d’autre n’est-ce pas ? Alors pourquoi se donner la peine d’être écrasé par la majorité de simples d’esprits sur cette planète ? Vous allez me dire : c’est le principe même d’une démocratie. Mais loin de là l’idée de renverser tout le système pour instaurer un nouveau régime totalitaire à la mord moi l’nœud. Morgan désirait simplement qu’on lui foute la paix, qu’on arrête de lui lécher les bottes pour un oui et pour un non. Regardez le, imprégnez vous de sa lumière, comme dirait Louis XVI : « Je brille, contentez vous de bronzer ». Tout a fait, vous n’êtes bon qu’à ça de toute façon.

Il la gardait serré contre lui et se réchauffait un peu par la même occasion, non pas qu’il en eut un quelconque besoin, mais plutôt que la chaleur humaine était toujours une chose agréable à sentir. Elle était libre de ses mouvements maintenant. Il ne faisait que l’emprisonner dans la cage de son faux altruisme.

« Embrasse moi »

Deux mots. Deux mots qui pourtant avaient dùt rebondir fortement dans la tête de Pixie. Pourquoi lui demandait-il ça ? Tout à un sens dans l’esprit de Livanarth alors… pourquoi ? Et s’il n’avait pas envie de le révéler ? Non, en fait, il désirait simplement la tester. Elle l’avait bien embrassé d’elle-même dans la forêt, il y avait quelques jours, plusieurs fois même. Alors pourquoi ne pas recommencer ? Bien sûr, elle croyait en l’existence d’une petite amie du côté de Morgan, un non lieu. Alors… ? Allait-elle oser ? Se laisser bercer ? Tenter ? « Le meilleur moyen de se débarrasser de la tentation est d’y céder » n’est-ce pas ? Ou allait-elle se renfermer dans ses principes encore une fois ? Le jeune homme n’attendait rien de particulier, il avait dit ça… Parce que c’était aussi un moyen efficace de la connaître mieux.

« Sinon c’est moi qui le fait.. » Reprit-il en abaissant son visage, un sentiment de pleine puissance gravée sur son visage aux couleurs d’hiver.
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeVen 8 Fév - 0:58

  • Pixie n’était pas une jeune fille qui croyait à tout ce qui lui était dit. La naïveté, ce n’était pas pour elle, et heureusement d’ailleurs. Elle savait parfaitement faire la distinction entre le vrai et le faux, et savait quand elle devait croire à quelque chose, et surtout, prenait sur elle lorsqu’on lui disait des choses vraies à son sujet, c’était d’ailleurs certainement pour cela qu’elle n’en voulait pas à Morgan Livanarth. Tout ce qu’il lui avait dit, alors qu’ils étaient dans la forêt interdite, même si certains mots l’avaient profondément blessé, elle savait que tout cela était vraie. Batârde, peut-être pas, mais peut-être quand même, alors finalement, Pixie se moquait pas mal de savoir si ce mot pouvait la qualifier. Un des défauts de la jeune fille était qu’elle prenait également sur elle lorsqu’on lui adressait des insultes injustifiées, des mots affreux qui ne la concernait pas mais qui pourtant, la touchait au fond d’elle-même, l’éloignant progressivement un peu plus des autres chaque fois. Elle ne répondait jamais, n’insultait que très rarement, et lorsque la personne en valait la peine. Pixie n’avait malheureusement pour elle rien d’une jeune fille épanouie, sortant tous les jours avec ses amies pour discuter de tout et de rien en plaisantant, même si parfois elle se l’avouait, elle aurait bien aimé être l’une d’elle. Mais même si elle aurait voulu changer, elle n’aurait pas été en possibilité de le faire, elle le savait, elle était comme cela, et si un jour quelque chose dans sa vie déclencherait un changement de personnalité, ou simplement de comportement, c’était que cette chose devait arriver, mais pour le moment, elle restait comme elle était : Calme, sage, silencieuse… Il ne fallait pas être une pile électrique si on voulait s’amuser avec Pixie, même si la plupart de ses amis étaient de ce genre, c’est parce qu’ils avaient ce quelque chose qui plaisait à Pixie. Autant Zachary Brightside que Jersey Beasfield étaient de véritables piles sur pattes, autant Pixie pouvait passer de très bon moment avec eux, et elle riait souvent à leur côtés. Là où elle se sentait le mieux était sans aucun doute avec son meilleur ami, Zac, qu’elle considérait comme un frère, et pourtant, celui-ci était certainement le plus grand aimant à ennuis qu’elle n’ait jamais rencontré. Il adorait le bazar, le bruit, exactement le contraire de Pixie mais le courant passait entre eux. Une chose était certaine, Pixie n’avait pas la sensation que le moment où elle changerait était pour bientôt…

    Elle ne se retourna pas, se dirigeant vers la porte, laissant derrière elle Morgan qui, de toute évidence, n’allait pas la laisser partir. S’il avait prévenu le Ministère de la Magie, il ne la laisserait forcément pas s’échapper. Pixie sentait une peur en elle, et avait l’impression qu’elle ne pouvait pas courir, cependant, elle se jura que si elle parvenait à atteindre la porte sans que Morgan ne la reteigne, elle courrait aussi loin que possible, fuyant tout son passé, à la recherche d’une vie nouvelle où malheureusement, la liberté serait difficile à trouver. Elle l’avait cru, même si elle était loin d’avoir ce défaut appelé « naïveté », elle y avait cru, pour la simple et bonne raison que jusqu’à présent, elle avait la sensation que Morgan ne lui avait dit que la vérité lorsqu’elle était nécessaire. Elle sentit alors dans son dos comme un frisson, et se retrouva immobilisée, à quelques pas de la porte de la Volière. Ses entrailles se déformèrent, elle avait eut raison, il n’allait pas la laisser partir… Mais avait-il vraiment parlé ? La question se posait à nouveau, mais Pixie en fut presque convaincue lorsque Morgan lui annonça que bientôt, elle serait emprisonnée, ou peut-être même tuée… Pixie baissa les yeux, sentant les bras du jeune homme se refermer autour d’elle, comme ils l’avaient fait la veille, là où elle s’était sentie si bien. Cependant, la situation était différente. Son corps était immobile, et elle avait la sensation que même sans l’effet d’un sortilège, elle n’aurait pu faire aucun mouvement. Elle écouta la dernière phrase du jeune homme, murmurée à son oreille, sentant son souffle… Elle ne la comprit pas, l’esprit trop occupé, mais lorsqu’il lui murmura « Tu ne risques rien. », ses paroles prirent instantanément un sens dans l’esprit de la jeune fille, et elle sentit malgré elle tout son corps se relâcher, ses entrailles se desserrer, sa peur s’enfuir mais… Encore une fois, lui disait-il la vérité ou était-ce seulement pour la retenir sans utiliser aucun sortilège ? C’était stupide comme pensée, étant donné qu’un sortilège aurait été plus simple pour lui mais l’esprit de Pixie était tellement embrouillé qu’elle ne savait plus penser… Elle ne voyait que le regard bleu de Morgan, son visage à quelques centimètres du sien.

    Les paroles suivantes du jeune homme furent tout à fait différentes. Il rompit le silence avec deux mots qui firent sursauter bêtement Pixie. Elle ne quitta pas des yeux les siens, même s’il savait certainement à quoi elle pensait. Oh, l’embrasser, elle l’avait déjà fait, et de son plein gré malgré que ce ne fut pas le cas au départ, et après tout, ce garçon si étrange qui la faisait souffrir… Il lui plaisait, elle l’aimait bien, se sentait bien dans ses bras, sentant sa chaleur corporelle la réchauffer alors que chacun de ses membres était glacé. Elle était malade, en plus de ça, et il lui avait semblé que Morgan aussi, avait toussé quelques minutes plus tôt, mais son état d’esprit avait éloigné très vite ce détail. Était-il tombé malade la nuit dernière, alors qu’ils avaient couru tout les deux sous la pluie ? C’était en tout cas, certainement de là que venait le mal être de Pixie. Elle était pourtant rarement malade, même si son corps était assez fragile. Elle préparait ses défenses, en dehors, peut-être que cela jouait à l’intérieur, même si elle en doutait. Elle ne quittait toujours pas le jeune homme des yeux, se demandant s’il pensait à sa petite amie. Car oui, il avait une petite amie, il le lui avait dit, et si Pixie l’embrassait, elle l’aurait fait dans l’entière conscience de tout cela, ce qui donc ne pouvait plus lui donner d’excuses, comme la veille, au moment où elle ignorait encore tout de la vie sentimentale du jeune homme. Elle n’avait pas vraiment de principes fondés à ce sujet, elle n’avait jamais eut de petit ami, n’avait jamais trompé et ne s’était jamais fait trompée par une garçon, si bien qu’elle ne s’était pas encore posé la question de savoir si un jour, elle oserait prendre le petit ami d’une autre. Or bien sûr, un baiser pour Morgan, n’engageait en rien, à présent elle le savait, mais quand même. La pauvre savait-elle que son petit ami embrassait de droite à gauche en se jetant sur une jeune fille innocente dessinant, adossée contre un arbre ? Non, elle ne le savait certainement pas… En ce qui concernait Morgan, il était clair qu’il n’avait aucun véritable principe sur ce qui était de tromper sa copine, et un des problèmes de Pixie était, malgré elle, de ne pas le contrarier…

    Elle avait reprit le contrôle de ses membres. Le sortilège d’immobilisation avait prit fin, et elle pouvait l’embrasser d’elle-même. Il le voulait, et bien même si elle s’était juré de ne jamais faire quelque chose uniquement par le désir de quelqu’un promesse qu’elle n’était pas prête de briser, elle allait l’embrasser. Pour lui, mais aussi pour elle parce qu’au fond d’elle, elle savait très bien qu’elle aurait préféré que tout se passe mieux entre elle et lui, la veille au fin fond de la forêt interdite… Elle approcha alors ses lèvres de celles de Morgan, et alors qu’elle sentit dans sa propre bouche le souffle régulier de celui-ci, elle sentit dans ses sinus se former une sorte de chatouillement qui la dérangeait, la dérangeait de plus en plus… Non, pas maintenant ! Elle se recula à temps, et éternua fort mais silencieusement, tout en mettant rapidement la main devant sa bouche. Elle avait la honte, mais ça la faisait sourire, étrangement. Elle leva les yeux qu’elle avait fermé vers le jeune homme puis rabaissa les yeux, un sourire gêné dessiné sur son visage.


    - Excuse moi… J’ai attrapé la crève >.<‘

    Son nez la chatouillait, mais crève ou pas, elle devait terminer ce qu’elle avait commencer, ou bien comme il le lui avait dit, c’était Morgan qui allait le faire à sa place, et ça, elle ne le voulait pas. Elle ne voulait pas le contrarier, le décevoir. C’était stupide mais c’était comme ça.
    Elle posa sur une de ses épaules un bras, puis approcha à nouveau ses lèvres des siennes, priant pour que la situation précédente ne se reproduise pas. Elle toucha alors les lèvres du jeune homme, lui offrant un doux mais court baiser. Il lui avait demandé, mais elle ne savait pas comment le lui donner et s’il en voulait plus, c’était à lui de voir…
    Elle leva les yeux vers lui, attendant une réaction. Elle espérait qu’avoir accompli sa demande n’allait pas en fait entraîner sa contrariété, le contraire de ce qu’elle espérait… Peut-être la prendrait-il pour une sal*pe, de l’embrasser en parfaite conscience de l’existence de sa petite amie, mais peut-être pas… Elle avait tenté le coups, il ne restait plus qu’à voir le reste…
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeSam 9 Fév - 0:54

Elle était tout à fait libre de ses mouvements et Morgan la gardait précieusement serrée contre lui, attendant ce qu’il venait de lui demander, une faveur excise : un baiser. Un autre baiser oui car en effet les deux jeunes gens s’étaient embrassés plusieurs fois la soirée passée dans la forêt interdite. Mais ce n’était pas la même chose qu’il lui demandait, pas en les mêmes circonstances, pas suite aux mêmes paroles. Elle savait son nom maintenant, elle savait aussi qu’il était pourri jusqu’à la mœlle ou du moins, elle le croyait. Normal remarque, puisque c’était ce que le sorcier laissait apparaître de sa personnalité on ne peut plus complexe. Personnage prétentieux, trop sûr de lui, intelligent certes, mais aussi hautain, agressif dans ses paroles, mystérieux, froid et détaché de tout sentiment. Pourtant il y avait foule en lui, l’envie de vivre comme les autre était sans aucun doute celle qui se détachait le plus des autres. Mais ce mêler aux autres lorsqu’on est né différent, c’n’est pas facile, et encore moins quand on est connu pour sa méchanceté et sa fourberie. Morgan n’était pas un garçon facile, il ne changeait pas d’avis toutes les minutes non, mais il avait la tête terriblement dure, les idées bien en places, une tendance abominable à ne jamais ouvrir la bouche en particulier lorsque qu’on lui pose une question, une façon d’être trop irréprochable pour en tirer quoi que ce soit, un charisme éblouissant et une patience infinie. Comment contrer ce genre de personne ? Hein ? Pas facile je peux vous l’assurez. C’est pour cela d’ailleurs qu’il tenait une réputation aussi déplorable : on n’aime pas ce que l’on ne peut pas atteindre. On n’aime pas et pourtant… on envie. Mais malgré que ce jeune homme ne s’ouvre pas, il y avait certaines personnes avec lesquelles le passage et la liaison étaient plus faciles. C’est ce qu’il ressentait pour Pixie, en ce moment même et depuis la dernière soirée. Elle était une fille agréable si l’on put s’exprimer ainsi. Elle ne bronchait pas, elle encaissait. Depuis le début elle encaissait les méchancetés de Morgan. Elle s’était rebellée et en avait payé le prix. Mais a, c’était encore tout autre chose. Même encore maintenant elle se laissait enlacer par un homme qui li avait volé son premier baiser sans même lui demander la « permission », sans même faire les présentations. Un homme très peu commun pour une fille peu commune.

Alors ? Allait-elle accepter ? Allait-elle lui offrir à nouveau ses lèvres sucrées ? Ou allait-elle coller son visage au manteau du sorcier pour ne pas avoir à subir encore ça. On pouvait se poser la question, pourtant, le visage de Pixie s’approchait lentement de celui du garçon. Celui-ci avait à demi-fermé les yeux lorsqu’il remarqua qu’elle s’était arrêtée. Alors quoi ? Elle refusait finalement ? Mais non, pas du tout, en réalité elle s’était juste stoppée avant de lui éternuer à la figure. Livanarth afficha une mimique surprise au début avant de sourire. Un rhume ? Rien d’étonnant à cela, après tout, ils avaient passé des heures entières dehors, trempés jusqu’aux os. D’ailleurs la Gryffondor n’était pas la seul, car son compagnon de l’instant était aussi un peu malade, mais sûrement pas d’une crève, plutôt un angine ou une connerie du style. Enfin, ça, c’était ce qu’il pensait, sans savoir que c’était une grosse grippe qui l’attendait par la suite. En fait, Morgan l’a trouvait adorable, elle semblait surpris,e puis timide, presque sur le point de fondre pour ensuite reprendre ses esprits etc… Bref, ce baiser, il finit par l’avoir : il sentit la bouche de Pixie se coller délicatement à la sienne. C’était tendre, rien à voir avec ceux de la dernière fois, mais ça ne dur que très peu de temps, c’est pourquoi le jeune anglophone resta un moment à réfléchir. Elle avait du cran la petite, elle le croyait déjà uni avec une autre, et portant elle acceptait de se plier encore une fois à son exigence. Bien entendu, il savait que ce ne devait pas être une torture de l’embrasser de la sorte, mais quand même, elle en avait dans le ventre. Non ce n’était pas une salope, le salop dans l’histoire on savait qui c’était et on ne se gênait d’ailleurs pas pour le pointer du doigt. Tant mieux, il aimait ça.
Un courrant d’air se fraya dans l’embouchure des fenêtres et les arrosa tout deux d’un vent quelque peu glacial. Livanarth frissonna et resserra son étreinte tandis que leurs cheveux battaient dans tous les sens. Il avait fermé durement ses paupières pour enfermer le peu de chaleur qu’il lui restait et le silence s’imposa une nouvelle fois, jusqu’à ce que le magicien relève un peu la tête et rouvre ses yeux.

«Pourquoi tu te caches alors que tu es belle Pixie ? Tu as toujours les cheveux devant ton visage. »

De sa main, il releva les mèches folles de la jeune fille pour les placer derrières ses oreilles, de son autre main, il rapprocha son visage du siens :

« Voilà… c’est mieux comme ça… » Reprit-il en esquissant un sourire presque mélancolique.

Non pas que ce qu’elle lui avait offert avec générosité n’avait pas suffit, non, même si Morgan était du genre à vouloir toujours plus, plus plus. Cette fois, c’était par pur plaisir personnel qu’il l’embrassa à son tour poussant jusqu’aux limites d’une passion enfermée. Elle lui avait confiance une fois et avait eu bien de la chance, ce sorcier était un sorcier de parole. Il ne révélait jamais ce qu’on lui rapportait, jamais (Peut être étai-ce pour cela qu’il perdait sans cesse au téléphone arabe o.O +GIFLE+) et ce, même si ça devait lui coûter des sacrifices, de la patience ou même de la résistance.

« Au fait, juste histoire de te rassurer : je n’ais pas de petite amie. » Susurra l’anglais à l’oreille de la jolie brune avant de replonger ses lèvres sur les siennes, partageant ainsi un second moment de tendresse.

Cette fois ce fut la neige qui se mêla à leur union chaleureuse, de petits flocons volatiles commencèrent à pleuvoir sur le chateau tout entier, instaurant une athmosphère glacial et incroyablement blanche, sans relief.
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Pixie McCartney
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeSam 9 Fév - 13:30

  • Après avoir embrassé Morgan, Pixie l’observa, ses yeux dans la vide, il semblait réfléchir… Mais réfléchir à quoi ? A savoir si tromper sa petite amie de cette façon était correcte ? Savoir quelle sentence il allait infliger à Pixie pour l’avoir embrassé en parfaite conscience de l’existence de celle-ci ? Savoir s’il allait recommencer à son tour ? Pixie n’en avait pas la moindre idée, mais s’attarda quelques secondes, cherchant quelles pouvaient être à ce moment précis les pensées du jeune homme qui la tenait dans ses bras.
    Lorsqu’il écarta la mèche brune de Pixie pour la regarder dans les yeux tout en lui parlant, le mot « belle » résonna dans la tête de celle-ci, contrastant avec une chose que lui avait dite Morgan la veille. Elle n’était pourtant pas rancunière, et se venger était quelque chose qu’elle n’avait encore jamais voulu faire, mais elle avait une mémoire infaillible en ce qui concernait les mots qui lui étaient dit. Les coups lui faisaient moins d’effet, étrangement, et la veille, Morgan lui avait hurlé « T’es LAIDE !! », sa voix résonnant dans la grotte où il s’étaient réfugier, les yeux presque rouges, colérique, et ça, Pixie ne pouvait pas l’oublier, et elle baissa les yeux en y repensant…
    Cette mèche était son identité, un peu comme un chanteur et ses longs cheveux blonds qui décide un jour de tout raser, alors obligé de se créer une nouvelle image. Et sans sa mèche brune devant les yeux, Pixie avait l’impression étrange qu’elle n’était plus la même aux yeux des autres. Elle s’éclaircit la gorge, puis regardant Morgan dans les yeux, un sourire finement dessiné sur ses lèvres rosées, elle se passa la main dans les cheveux, puis remit à sa place ses cheveux bruns. Ce n’était pas une façon de se « cacher », comme le pensait Morgan, mais c’était simplement elle. Elle avait toujours eut les cheveux devant les yeux et voulait les garder comme cela, c’était sans grande importance, mais la plupart des élèves de Poudlard pensaient d’elle qu’elle n’était rien d’autres qu’une flippée qui ne désirait pas s’approcher des autres, uniquement par son apparence quelque peu différente.

    Ce fut alors Morgan qui approcha son visage de la jeune fille, et l’embrassa à nouveau, un baiser plus langoureux, rien à voir avec celui que lui avait offert Pixie. Mais elle l’avait fait avec réserve, à cause de cette petite amie dont elle savait l’existence, une existence dont elle commençait à douter. Mais enfin, n’avait-il donc aucun principe ou avait-il mentit à ce sujet, rien que pour ennuyer Pixie ? Elle commençait à se le demander, et ce fut comme ci Morgan avait pensé à la même chose, puisqu’elle eut la réponse à sa question quelques secondes plus tard. Oui, il lui avait mentit… Pixie ne comprenait pas trop pourquoi, mais bon, en tout cas, elle était contente de ne pas avoir embrassé le petit ami d’une autre.
    Morgan la gardait serrée dans ses bras… Étrangement, elle l’avait cru très vite lorsqu’il lui avait assuré qu’il n’avait en fait pas prévenu le Ministère de la Magie… Mais si ce qu’il faisait n’était qu’un moyen de la retenir sans utiliser la force ? Non, là elle déraillait… Mais pourquoi prenait-il plaisir à jouer avec elle, lui affirmant des choses fausses pour lui dire le contraire, juste pour lui faire du mal ? Pixie aurait voulu lui dire le fond de sa pensée en ce qui concernait ses actions, mais elle avait peur de sa réaction, peur qu’il se mette à nouveau à hurler, elle ne voulait pas se disputer à nouveau avec lui… Non, car même si elle n’avait pas souhaité le revoir de sitôt, elle se disait bien que son étreinte lui avait beaucoup manqué…
    Le contraste entre le corps chaud de Morgan et la brise fraîche qui soufflait sur ses visage donnait une affreuse impression de déséquilibre dans le corps de Pixie. La neige avait recommencé à tomber, au dehors, et les flocons s’introduisait même dans la volière, flottant sur la brise horizontale de cette matinée d’hiver. Pixie posa ses bras sur les deux épaules de Morgan, et lui offrit un autre baiser, un peu plus long que le précédent mais toujours aussi doux, rien de passionnel, rien qui ne lui ressemblait pas.

    Elle mourrait d’envie de lui poser une question, elle voulait savoir si pour lui, tout ceci n’était encore qu’un jeu, si comme depuis qu’il l’avait rencontré il l’utilisait comme un objet comblant ses désirs, avant d’aller voir une autre fille plus tard. Bon, il n’avait pas de petite amie, d’après ce qu’il lui avait dit, mais sa façon de l’aborder la veille pouvait expliquer cette confusion.
    Elle n’était pas tranquille, même si dans ses bras, elle était mieux que partout ailleurs dans ce château…
    Elle en avait assez de rester ainsi silencieuse, mais elle n’était pas le genre de filles qui aurait répondu « Tant mieux » d’un ton érotique avant de l’embrasser langoureusement à nouveau. Non, elle restait là, dans ses bras, n’osant plus chercher son regard. Mais enfin, avait-elle si peu de conversation ? Des questions se bousculaient dans sa tête, mais elle ne pouvait pas vraiment les poser. Elle se demanda alors si Morgan était le genre de garçons à en vouloir toujours plus du genre… Allait-il l’embrasser en la traînant jusqu’à la tour des Gryffondors ? Non, sûrement pas… Quoi que… Non. Enfin peut-être.


    - Mh…

    Ce fut le seul son qui sortit de la bouche de Pixie. Il n’avait pas de petite amie, d’accord mais au fond, Pixie se sentait quand même honteuse de l’avoir embrasser en croyant le contraire. Pendant ses réflexions son corps fut à nouveau parcouru d’un frisson, un frisson bien plus puissant que les autres. Elle avait froid, mais chaud, mal au ventre, mal à la tête… La grippe ? Peut-être, après tout c’était la période. Elle déroula ses bras du cou de Morgan et joignit ses mains, les portant à sa bouche et souffla à l’intérieur. Bien qu’elle portasse des gants, elle avait le bout des doigts gelés, et n’osait plus bouger aucun de ses membres. Le vent passait dans ses vêtements, rafraîchissant les parties de son corps réchauffés par Morgan et immobilisant les autres déjà glacées.
    Elle retournerait bien au château, mais devant tout le monde, Morgan se promènerait-il à ses côtés, ou bien était-il le genre de garçon qui préférait garder ses relations pour lui. Pixie rêvait d’un bain, un bon bain chaud aux savons multicolores, aux odeurs tellement diverses que leur mélange en devenait irrespirable… Elle avait grand besoin de se réchauffer…


    - … Fait froiiiid…

    Elle passa ses bras autour du corps de Morgan et le serra fort contre elle, frottant ses mains contre le dos du jeune homme, à la recherche de cette chaleur qu’elle aimait tant…
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeSam 9 Fév - 15:24

[ désouley c'est vraiment nul --' j'avais pas d'idée.]


Morgan n’était pas un garçon contradictoire. Il disait ce qu’il pensait. C’est vrai, il lui avait dit qu’elle était laide, il n’allait pas se justifier là-dessus car après tout, c’est ce qu’il avait pensé d’elle ne la regardant hurler. Elle avait été laide oui, elle avait été laide lorsqu’elle avait crié sur lui. Même extrêmement laide. Mais passons ; là n’était plus la question. Hier était hier, aujourd’hui était aujourd’hui. Evidemment, le jeune homme se doutait que Pixie aurait préféré ne pas croiser son chemin, mais c’était ainsi, il fallut que Pinoko, le chouette, se cogne à la vitre et que comme d’habitude, le jeune homme la ramène à moitié sonnée dans la volière. Certes il faisait froid, très froid même, et Morgan ne savait pas encore ce qui l’attendait dans quelques jours, à quel point il serait malade. La neige n’arrangeait rien, et les deux corps, presque en fusions, réclamaient de la chaleur bien que la brunette semblait en avoir plus besoin encore que son compagnon. Savoir s’il jouait ? Evidemment qu’il s’amusait, en ce moment même, il n’y avait aucun doute. Il n’aurait jamais embrassé cette fille s’il avait été encore avec Sally-Anne, mais tomber amoureux aussi rapidement, ce n’était pas son truc. Surtout qu’il était genre renfermé, à ne jamais écouter ce que lui dictait son cœur, il l’emprisonnait, c’est tout. Il emprisonnait ses sentiments dans une boites et le l’ouvrait que rarement. A la limite, alors qu’il était encore avec son ex d’aujourd’hui, Morgan s’était ouvert, il avait partagé beaucoup de choses avec cette personne, plus ou moins intenses, plus ou moins plaisantes. Une chose était certaine : il n’était pas satisfait du fait que ce soit elle qui ait mit fin à leur relation. Rah bon d’accord, depuis quelques mois, Livanarth était plus qu’insupportable, il se jouait de tout le monde, blessait, touchait, enfonçait, et tout cela avec le sourire aux lèvres. On le prenait pour un sadique ? Il était bien pire. Il était le diable tout simplement.

Le Gryffondor avait noué ses mains derrière la nuque du sorcier et l’avait embrassé à nouveau. C’était étrange tout de même, ces échanges intimes sans le moindre sentiment. Surtout que ça n’avait pas l’air de déplaire, ni à l’un, ni à l’autre. A les voir comme ça, on jurerait qu’ils étaient ensembles, et plus amoureux que jamais. Pourtant c’est un peu l’inverse. Ils n’étaient pas ensemble, pas liés par un quelconque sentiment, elle ne le connaissait pas et lui non plus. Les premières impressions n’avaient pas été très bonnes, Pixie avait perdue son sang froid et Morgan s’était montré violent. Pourtant, ce secret qu’elle lui avait maladroitement révélé, il le gardait en lui, enfouit pour que personne ne le trouve. Homme de parole, ces paroles étaient bien gardées. En tout cas, cette fille possédait quelque chose, elle n’était pas très énergique, elle ne réagissait pas comme il l’entendait, à la limite, elle en était presque ennuyeuse, pourtant, Morgan sentait qu’elle avait quelque chose qui faisait qu’il ne la détestait pas. Bon, il ne la portait pas dans son cœur, mais.. On ne sait jamais ce que le futur nous réserve. Bon, apparemment, la sorcière n’admettait pas que l’on touche à ses cheveux, c’est pourquoi, en affichant un curieux sourire, elle remit cette mèche sur son visage. Si c’n’était pas la peur de se montrer ? C’était quoi ? Pour le moment, Livanarth s’en moquait car, je le répète, il s’amusait. Il l’embrassait comme il embrasserait sa petite amie et pourquoi ? Peut être pour se venger aussi… Peut être ne supportait-il pas le fait qu’elle l’ait lâché. Mais non… Non il était revanchard mais pas de cette façon.

Le vent soufflait de plus en plus fort, les flocons avaient commencé à pénétrer dans toute la pièce et les chouettes s’agitaient. Cette fois le jeune anglophone avait froid. Il serrait les dents pour ne pas grelotter mais ne put s’empêcher de rire lorsque Pixie lança sa remarque. Oui, en effet, il faisait froid, merci Pixie (xD) Ouai bon c’est vrai qu’elle était vraiment trop mignonne et que se jouer d’elle comme il le faisait n’était pas très sympa, mais enfin elle devait s’en douter un peu tout de même, déjà, elle savait de lui que ce n’était pas un ange loin de là. Il la laisser se presser contre lui, fortement, comme pour absorber la totalité de sa chaleur. Il fit de même de son côté et l’enlaça de plus belle.

« Tu veux qu’on rentres ? » Lui murmura-t-il à l’oreille d’une voix suave.

Ce sorcier n’était pas un pervers. Il n’avait pas spécialement de pensés basées sur tout ce qui concernait le sexe et compagnie. Il voulait toujours plus c’est vrai, mais jamais trop au point de briser. Il avait fait mal à Discorde, il lui avait volé quelque chose. Mais il ne l’avait pas détruite. Il aurait pus, mais il ne l’avait pas fait. Bref, Livanarth retira sa cape et la plaça sur les épaules de Pixie, mais cette fois, hors de question qu’on la lui prenne (xD) il lui prit la main et commença à avancer, l’emmenant avec lui.

« Viens, j’te ramène au château. »

Tout les deux descendirent les escaliers pour se retrouver à nouveau les pieds dans la neiges, ils avancèrent sans s’arrêter et silencieusement. Se montrer main dans la main avec elle, s’il n’avait pas voulu, il ne l’aurait pas raccompagné. Ce que pensait les autres de lui il s’en moquait. Au contraire, on allait se poser milles et une question sur la relation qu’il entretenait avec cette fille et aucune réponse ne viendrait. Amusant non ? La grande porte du hall s’ouvrit avec fracas, enfin ils étaient plus au chaud, bien que les pièces les plus confortables demeuraient les salles communes des 4 maisons. Le pseudo aristocrate reprit sa cape qu’il garda enfermée à l’intérieur de son poing. Il tourna son visage serein bien que fatigué vers celui de Pixie et lui sourit une nouvelle fois tout en lâchant la main de celle-ci. La fraîcheur demeurait si intense qu’il n’y avait quasiment aucun passage dans l’entrée.
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeDim 10 Fév - 2:45

  • Pixie avait l’affreuse impression d’être ennuyeuse, à mourir… Elle n’avait jamais été quelqu’un de très intéressant, mais à ce moment précis, elle avait carrément l’impression d’être inutile. Morgan devait s’ennuyer, et lui-même ne parlait pas beaucoup. Peut-être était-il comme Pixie, peut-être n’était-ce pas sa nature de parler sans s’arrêter pendant des heures. La seule personne avec laquelle Pixie parlait plus qu’à son habitude était son meilleur ami, Zachary, avec lequel elle pouvait devenir un véritable moulin à parole, et enchaînait les fou rires bien qu’ils soient très différents. Cependant, alors que Pixie semblait tout de même avoir plus de points communs avec Morgan, elle avait plus de mal à parler avec lui, certainement parce que leur relation n’était pas la même, et leur histoire encore moins. Tout était entre eux très compliqué depuis le départ, ce qui pouvait expliquer que rien pour eux n’allait être facile, et ce pour tout.
    Pixie avait, malgré elle, l’impression que ce jeune homme l’aimait bien, enfin pas ce vieux jeu de mots « bien » aimé, mais juste apprécié, enfin en tout cas, il ne la détestait pas, c’était déjà un plus. Il lui prêta sa veste, alors que lui aussi mourrait peut-être de froid, et même si ce n’était pas le cas, c’était sympathique de sa part d’essayer de réchauffer la jeune fille. Elle sentit sa main ferme, une forte poigne lui prendre la main avec malgré cela une grande délicatesse, et il la conduisit jusqu’au château. Lorsque les deux adolescents pénétrèrent enfin dans le hall d’entrée, ils trouvèrent un hall différent par rapport à d’habitude. Les élèves, poussé par le froid, étaient restés dans leurs salles communes ou bien se réchauffait ailleurs, mais la grande porte du hall répandait un tel courant d’air dans celui-ci qu’il faisait presque plus froid qu’à l’extérieur, même si la sensation d’être à l’intérieur du château pouvait donner l’impression que la température entre l’extérieur et l’intérieur s’était adoucie.
    Pixie sentit alors la main de Morgan lâcher la sienne, puis elle le regarda en souriant, avant de tourner les yeux vers l’escalier principal, où la vue d’une jeune fille qu’elle connaissait lui fit se souvenir de quelque chose. La jeune fille était blonde, d’un an plus âgée que Pixie, et était sur le point de monter les marches de l’escalier menant à l’étage supérieur, une pile de livres dans les bras…


    - Hey Sally ! Sally !

    Pixie l’avait interpellée sans vraiment se demander si la jeune fille allait être surprise. Celle-ci sursauta quelque peu et fit tomber un de ses livres. Pixie se tourna vers Morgan et lui dit « Attends moi juste deux secondes… » Elle courut en direction de la jeune blonde, ramassant le livre qu’elle avait fait tombé et qui avait glissé sur quelques marches au passage, et lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle engagea la conversation.
    Bien qu’elle ne soit pas dans la même année que Sally, Pixie l’avait rencontré il y a quelques mois, à la bibliothèque, dans un rayon de livres qui n’intéressaient que peu de gens à Poudlard, et elles avaient simplement discuté de leurs avis sur certains sujets qui leur plaisaient. Parfois, elles s’étaient retrouvées travaillant chacune de leur côté à la bibliothèque et avait finit par faire parfois leurs devoirs ensemble. Avec un sourire, elle salua la jeune fille et lui annonça l’objet de son interpellation. Bien qu’elle fut dans la même maison qu’elle, Pixie n’avait que rarement l’occasion de la croiser, et c’était simplement une aide qu’elle allait lui apporter. « J’ai parlé au Professeur Vector en ce qui concerne les formules en Arithmancie de l’autre jour… Il m’a dit que si tout n’était pas expliqué, c’était parce que les élèves ne sont censés savoir cela que s’ils se dirigent plus tard dans l’étude de tout ce qui concerne « les chiffres et leurs mystères ». Il m’a dit que si on voulait en savoir plus, c’était dans la réserve, mais qu’il ne savait pas si on aurait la permission d’y emprunter un livre vu « la tournure » qu’ont prit les choses à Poudlard. Les élèves n’ont pas le droit d’entrer dans la réserve, le blabla habituel, va falloir trouver autre chose pour comprendre la formule… » Sallie tournait de temps à autres le regard vers Morgan, qui attendait Pixie en bas de l’escalier, adossé contre un mur, puis répondit à Pixie, l’air ailleurs. Elle discuta quelques secondes encore avec Pixie, la remercia puis la salua de la main, alors que la brunette reposait le livre qu’elle avait fait tombé sur le haut de la pile, puis repartie en sens inverse, rejoignant Morgan, qui attendait toujours.


    - Excuse moi, fallait que je lui parle d’un truc, en Arithmancie…
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeDim 10 Fév - 15:10

Il descendirent de la tour pour se retrouver à nouveau réunit dans le hall. Morgan avait lâché la main de Pixie en voyant arriver Sally-Anne en haut des escaliers. A sa vue, son cœur avait fait un bon, un bon presque douloureux à l’intérieur de sa poitrine. Son visage s’était durcit et ses yeux assombris. Mince… il avait fallut qu’ils se croisent finalement ? Et si Pixie découvrait qu’elle avait été sa petite amie ? Qu’est-ce que ça ferait ? Il aurait l’air malin… Le sorcier s’apprêtait à se diriger vers elle, et temps pis pour la jolie brune qui l’accompagnait lorsque celle-ci se dirigea vers son ex en criant. Livanarth resta un moment interloqué. Que.. Quoi ? o.O Il la regarda alors grimper les escaliers jusqu’à elle et lui parler. Sally semblait ailleurs à partir du moment ou elle aperçu le Gryffondor en bas des escaliers. Leurs regards se croisèrent l’espace de quelques secondes et ce contacte à distance fut sans doute le plus douloureux que le jeune homme n’eut jamais vécu. C’était froid, même glacial. C’était sévère, dur et plein de remords. L’aimait-il encore ? Peut être pas, cependant il était encore très en proie à ses remarques. Ce qui sortait de la bouche de Sally était plus important, plus efficace, que n’importe qu’elle autre parole. Il eut envie de la rejoindre, de lui dire qu’elle n’était qu’une petite égoïste, qu’elle aurait dut réfléchir avant de le lâcher, qu’elle ne pensait pas aux conséquences et qu’elle n’avait pas le droit de… Simplement… Le regarder. Mais il eut aussi envie de sortir sa baguette et de la faire définitivement disparaître. Peu importe les conséquences, pourvu qu’elle ne soit plus ici, qu’il ne la rencontre plus jamais. Mais non. Il était là, adossé au mur, attendant que la conversation se termine, plonger dans ses pensés. Ce n’était pas facile de rester en dehors, et quelque part il en voulait à cette « sang de bourbe ». Bien sur elle ne savait rien, mais sa haine se dirigeait aussi vers elle. Pourquoi avait-il fallu qu’elles se rencontrent ? Hein ? Faute à pas de chance ? Morgan ne croyait pas en la malchance. Il savait que le hasard existait mais à ce point… Vivement qu’elle parte !

Puis Pixie revint vers lui, lui expliquant qu’elle devait lui parler d’une chose en Arithmancie. Arithmancie, potion ou sortilège, Livanarth n’en avait que faire. Il se contenta de rester toujours immobile, sans même la regarder. Réfléchissons… la gifler pour lui faire comprendre que quelque chose n’allait pas ou réagir comme d’habitude et se surprendre lui-même ? Un sourire se dessina sur les lèvres pâles du Londonien.

«Que veux-tu que ça me fasse ? »

Il se redressa et s’avança lentement vers son interlocutrice aux yeux cernés de noir.

« Je ne la connais pas de toute manière. Et puis, je t’ais dis que je te raccompagnait jusqu’au hall. On est où là ? Dans le hall.»

Le jeune homme resta un moment silencieux. Il ne savait pas trop comment réagir. Voilà qu’on le prenait au dépourvu. Revoir son ex lui avait un peu chamboulé les entrailles. Il n’avait plus de visage gravé dans le cœur, mais des fissures demeuraient présentent. Entre autre celle-ci. Finalement il reprit procession de la main de la jolie brune, entrelaçant ses doigts avec les siens et l’attira contre lui.

« A moins que.. Rester avec moi ne te dérange guère… Dis moi.. Tu n’as pas honte d’être aussi jolie ? »

Il posa ses lèvres sur le front de Pixie puis sur sa joue, son nez et finalement sa bouche. Avec douceur et tendresse. Sans la brusquer.
Mais à quoi jouait-il exactement ? Il se servait d’elle, s’était évident. Du moins dans sa tête, la jeune fille elle, ne devait rien voir. Rien d’étonnant à cela puisque Livanarth était un manipulateur hors paire. Il connaissait si bien l’effet qu’il pouvait produire sur certaines personnes en particulier les filles, qu’il n’avait pas vraiment de mal à faire passer n’importe quoi. C’est pourquoi il l’embrassait une nouvelle fois, tout en ses gestes mimait des sentiments plus profonds, quelque chose de réel tout simplement. La plaquant contre le mur il déplaça ses doigts lentement, les faisant glisser contre la nuque et le cou de sa victime. Il voulait qu’elle succombe, qu’elle accepte finalement ce qu’il faisait, qu’elle accepte qu’il la touche et qu’elle y prenne même du plaisir.

« Tu n’as pas peur de moi n’est-ce pas… ? Tu sais que je ne dirais jamais rien. Tu sais que si mes lèvres restent scellées aux tiennes.. Plus rien n’en sortira… » Murmura-t-il sa bouche toujours contre celle de sa douce gourmandise.

Plus aucun bruit autour d’eux, mise à part celui de leur respiration tranchée. On aurait put penser que les paroles du Gryffondor correspondaient à une déclaration d’amour pourtant il n’en était rien. Il calculait le moindre de ses gestes et voulait aller plus loin, toujours sans l’effrayer. Délicate entreprise…

« Pixie, regarde moi… »

Les yeux turquoise du sorcier se mêlèrent à ceux de la petite innocente. Il paraissait presque timide, confus…

« Dis moi que tu me fais confiance… Dis-le moi… »

Ses gestes affectueux s’accompagnèrent une nouvelle fois de baisers volatiles, sucrés. Ses caresses se faisaient plus denses et légèrement plus osées. Mais ils n’allaient pas rester en plein champ de vision, accessible à n’importe qui : Morgan l’emmena avec lui jusqu’à un couloire presque jamais emprunté, celui qui menait aux sous sol. Mais sils restèrent dans ce couloire sombre, seuls, toujours accrochés l’un à l’autre.
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Pixie McCartney
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeDim 10 Fév - 20:55

  • Lunatique, Morgan Livanarth ? C’Est-ce qu’on aurait pu penser de lui lorsqu’il répondit à Pixie. Quelques minutes plus tôt, alors qu’elle lui avait demander de l’attendre, il était calme, sympathique, et voilà qu’à présent, il lui répondait fermement, comme si elle avait fait une faute, en allant parler à Sally alors qu’il était avec elle. Mais quoi, c’était un crime de le faire attendre deux minutes ? Il semblait pourtant être un jeune homme patient… Pixie haussa les épaules lorsqu’il lui fit remarquer qu’ils étaient dans le hall, là où il lui avait dit qu’il la raccompagnerait. S’il voulait partir, il n’avait qu’à le faire. De toute façon, Pixie savait bien que contrairement aux apparences, il n’y avait rien de sérieux entre eux, et encore moins quelque chose d’important aux yeux de Morgan. Il s’en fichait, certainement, d’elle, de sa vie et de tout ce qui pouvait la concerner, et pourtant, bien que sachant que le jeune homme pouvait très bien se servir d’elle, Pixie restait avec lui. C’était un peu le jouet passe-temps du jeune homme, un chat de gouttière qui lui permettait de s’amuser quelques minutes, avant de le laisser mourir entre deux arrêtes de poissons pourri. Bon, c’était un peu fort, comme image, mais c’était peut-être vrai. Qui avait dit à la jeune fille que Morgan ne se fichait pas d’elle ? Personne, alors cette hypothèse n’était pas à laisser de côté.
    Cependant, alors que Pixie allait répliquer, le jeune homme changea d’avis, puis s’approcha d’elle, l’embrassant sur chaque partie de son visage, de doux baisers, délicats, qui transportèrent la jeune fille, là où au moins, elle n’aurait pas autant de soucis. Si elle avait peur de lui ? Non, certainement pas, sinon elle aurait fuit en le revoyant, dans la volière, après ce qu’il s’était passé la veille. Elle n’avait pas peur de ses faits et gestes, tout ce qui l’intriguait était seulement la raison de ceux-ci. Bien qu’elle soit heureuse dans ses bras, elle se disait qu’elle ne devait être qu’une friandise, une gourmandise qui perdrait pour le jeune homme bientôt tout son goût. Elle n’avait pas peur de lui, non, mais se demandait combien de temps ce petit jeu allait durer. Longtemps, elle l’espérait, mais peut-être pas, et selon elle, une relation avec si peu de sentiments risquait de se terminer encore plus mal s’il se passait trop de choses.

    Pixie leva les yeux vers lui, un doux regard dans lequel le jeune homme pouvait voir le calme, mélangé à l’appréhension et à l’interrogation. L’esprit de Pixie était bien trop embrouillé… Elle avait l’impression de faire quelque chose de mal en acceptant les baisers et caresses de ce garçon qu’elle commençait à connaître quelque peu, mais dont, au final, elle ignorait presque quasiment tout.
    Il la conduisit dans un couloir sombre, un couloir où peu d’élèves passaient, et encore moins lorsque ceux-ci n’avaient pas classe. Les torches fixées au mur flambaient silencieusement, leur flamme dansant dans l’air frai sans jamais s’éteindre. Les murs étaient si sombres que même les faibles lumières émises par ces flammes ne parvenaient pas à couvrir la totalité du couloir menant aux sous-sols, si bien que certaines zones restaient dans l’ombre, des zones du château où tout pouvait se passer sans que personne ne s’en rende compte, à condition qu’il n’y ait aucun passage, que ce soit par un élève ou bien par un professeur, un fantôme ou même un esprit frappeur. Si elle lui faisait confiance ? Difficile à dire… Après tout, elle croyait en ses paroles, elle savait qu’il ne lui ferait pas de mal, même s’il l’avait déjà fait… Oui, il devait le savoir, elle lui faisait confiance, même si cela, elle ne pouvait pas elle-même se l’expliquer. Pixie leva les yeux vers le jeune homme, plantant son regard bleu azur dans le sien, sans vraiment le voir, son visage caché dans l’ombre d’une armure…


    - Je te fais confiance… Mais sache que je n’arrive pas à me l’expliquer…

    Pixie baissa à nouveau les yeux, puis continua i

    - Simplement là… Je pense que je ferais mieux de rentrer à la salle commune. C’est pas contre toi mais…

    [i]Mais elle se l’avouait, elle se demandait jusqu’ou pouvait aller le jeune homme. Le plus ennuyeux était son mystère, elle ne savait rien de lui et ça commençait à l’agacer. Dans quelques secondes, il allait sûrement la repousser, lui dire d’un ton ferme de retourner chez sa mère *bien qu’elle n’existe plus*, là où elle aurait l’air moins cruche… Coincée Pixie ? Certainement oui, mais elle n’y pouvait rien…
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MessageSujet: Re: Une lettre à expédier [Morgan *o*]   Une lettre à expédier [Morgan *o*] Icon_minitimeDim 10 Fév - 21:52

Et non, elle avait raison, Morgan n’était pas lunatique. Absolument pas. Il avait juste le sang chaud et revoir Sally-Anne l’avait obligé à monter sur ses grands chevaux. D’apparence calme et serein, il cachait bien son jeu sachant que c’était à véritable bordel à l’intérieur. Son âme, prisonnière de son masque ne se révélait qu’en de rares occasions. En vérité, il était très différent de ce qu’il montrait. Par exemple ceci : dans sa tête il eut plus envie de courir vers Sally pour lui demander de le pardonner, d’effacer tout ce qu’il avait dit et de… L’oublier finalement. Et au lieu de cela, il restait de marbre, insolent et provocateur. C’était ça qui avait finit par fatiguer leur couple et le détruire. Ce côté « rien ne me touche, je suis invincible et n’essayez pas de m’ouvrir » quoi de plus difficile à gérer que ça ? Hein ? Quoi de plus blessant qu’avoir un mec qui ne s’occupe pas de vous, qui passe ses journées dans les livres ou a brimer les autres. Il n’y avait rien d’enviable la dedans. Sa voix sonnait faux ? Non, la preuve, si Pixie doutait c’était parce qu’elle avait peur de souffrir. Et elle avait bien raison, mais ça, Livanarth ne lui laisserait jamais l’occasion de le remarquer. Du moins… pas encore. C’était trop tôt, il le savait bien. Ils s’étaient rencontrés une nuit, ils s’étaient disputés, et là ils se revoyaient pour la seconde fois. Comment peut on s’offrir à un homme –même attirant- dans de telles conditions. En fait, le but de Morgan n’était pas de la traîner de force jusqu’à son lit. Oh que non. Il voulait se servir d’elle comme « roue de secours ». Encore une fois, on pouvait y trouver ce côté cynique et égoïste du jeune homme. Aucune importance, il avançait. Au moins, avec elle à ses côtés, s’il parvenait à lui donner une confiance absolue, s’il arrivait à ce qu’elle se donne totalement à lui, le tour était joué, et il n’aurait plus qu’à la garder bien confinée dans un bocal, jusqu’à ce que son utilité refasse surface. Insolent petit prédateur qu’il était ! Ne voyait-il pas dans sa pensée toute cette horreur ? Et si je vous disais que si. Il connaissait l’envergure de chacun de ses actes. Le calibre était parfois difficile à gérer mais ça avait toujours fonctionné jusqu’à maintenant. Alors pourquoi vouloir changer les vieilles habitudes ? De toute manière, le sorcier ne se reposait jamais. Il y avait toujours une idée malsaine qui lui trottait dans la tête, toujours pour son autoprotection. Pixie faisait partie des victimes. Dommages pour elle…

Le couloir était sombre, l’ombre mouvante de la flamme des torches accrochées au mur donnait une impression spectrale à la scène. Il l’embrassait oui, sans retenue d’ailleurs. Il voulait la faire succomber le plus vite possible et ce, même si ce n’était pas immédiat, au moins il savait comment la marquer profondément. Les yeux azurs de la gryffondor se plantèrent dans ceux du jeune homme qui se recula légèrement. Raté ! Il s’en doutait et se contenta de sourire lorsqu’elle lui dit qu’il valait mieux qu’elle rentre maintenant.

« Oh… D’accord. » Reprit Morgan en affichant une mine confuse.

Mais avant qu’elle ne puisse lui filer entre les doigts, il reprit d’une voix presque intimidée par ce qu’il venait de faire tout en lui caressant le visage à l’aide de deux doigts.

« Excuse moi de t’avoir fait peur… Je tâcherais de ne pas recommencer. Je ne veux surtout pas… Que tu me crois… Non ce n’est pas grave… »

Il la lâcha pour de bon cette fois-ci et se contenta de lui adresser un dernier baiser sur la joue.

« A bientôt j’espère… Bon courage pour la suite.»

Il lui tourna le dos tandis qu’elle disparaissait dans le hall pour reprendre les escaliers puis se retourna, un sourire diabolique dessiné sur ses lèvres :

« Tu en auras besoin. »


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