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 Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE>

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Desirée L. Donovan

Desirée L. Donovan


Féminin Nombre de messages : 19
Année d'Etude : Septième.
Maison : Serpentard.
Baguette Magique : 26 Cm .. Boiis de Houx .. Cheveux de Vélane.
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Citation: I ask for so little. Just fear me, love me, do as I say and I will be your slave.
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MessageSujet: Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE>   Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE> Icon_minitimeMer 30 Jan - 0:53

-Alors euh.. Où est Hélène ?
-Loin. Par chance.
-Tu ne crois pas que tu pourrais être plus aimable avec elle, Desirée ?
-Non. Et puis arrête de parler, tu deviens un peu gonflant.
S'il te plait... Bastien.


De sa main libre, Desirée attrapa entre le pouce et l’index la pointe de ses cheveux blonds, et elle la fit lentement tournoyer entre ses doigts, le regard à présent ailleurs, comme si elle ne pouvait s’empêcher de songer à tout et à rien. Elle caressait la main de Bastien avec une certaine tendresse, confortablement installée contre son torse et elle regardait, le nez légèrement retroussé, les élèves qui ingurgitaient tels des porcs, pour certains, les repas précédemment apparus sur les tables joliment décorées. Elle avait l'habitude de parler ainsi au jeune homme, et celui-ci ne semblait pas vraiment s'en plaindre, du moment qu'ils étaint ensemble, ce qui était rare. Les voix des élèves se levaient de plus en plus, il était pratiquement rendu impossible de s’entendre et il était donc évident que chacun élevait la voix, pour faire parvenir leurs paroles à leurs voisins. Certains en étaient même venus à crier d’une table à l’autre, ce qui rendait le mal de tête de la jeune d’autant plus saisissant, donc terriblement désagréable. Elle leva les yeux au ciel, et elle tenta de se procurer un morceau de pain, question de se mettre quelque chose sous la dent. Elle n’avait pas nécessairement faim, mais elle était consciente que si elle ne mangeait pas un peu maintenant, elle se retrouverait à être à l’agonie dans quelques heures, et devrait enfreindre les règles pour se rassasier aux cuisines. Non pas qu’elle n’avait pas l’habitude d’enfreindre les stupides règles de cette putain d’école. Non, ça, elle avait l’habitude de le faire, même pourrait-on dire qu’elle y excellait que trop bien. En fait, elle ne voulait simplement pas s’attirer des problèmes, elle était tout de même brillante; elle n’allait pas risquer pour rien au monde que Serpentard perde des points. Cette année, en hommage à sa septième année, elle voulait –exigeait- que sa maison remporte la coupe des Quatre Maisons. Elle se blottit plus confortablement entre les bras forts du beaux ténébreux, puis elle cessa de fixer intensément les deux gloutons non loin d’elle, dans une nouvelle mine de dégoût prononcé de la part de la jolie blonde; plus elle les regardait, et plus elle pouvait les qualifier d’erreurs de la nature sur deux pattes. La blonde esquissa un faible sourire, quoique charmeur, quand le jeune homme qui l’enlaçait vint doucement poser un baiser dans son cou, la sortant ainsi de ses pensées légèrement –ou peut-être trop- pessimistes. Elle se mordilla la lèvres inférieures, étira le bras pour s’emparer avec difficulté d’un verre d’eau fraîche. Elle pinça les lèvres, détacha sa main de celle de Bastien, en sentant que quelques regards étaient poser sur les deux corps l’un contre l’autre, et elle lui accorda un petit regard empli de sous entendu, restant tout de même confortablement blottit dans ses bras. Elle sentait que le repas s’éternisait, comme à l’habitude, et que jamais il ne toucherait sa fin. Elle tentait tant bien que mal d’écouter une conversation animée entre un jeune homme de sixième année et une jeune fille qui devait être aux alentours de la quatrième. Les yeux exorbités de cette jeune fille et ses cheveux en bataille la rendaient totalement ridicule, mais Desirée s’abstint de commentaire, ne faisant qu’analyser avec une grande attention la scène qui se déroulait sous les yeux de tous. La jeune fille semblait ensevelir le jeune homme, plus vieux qu’elle, sous une tonne de reproches qu’il prenait, la tête baissée, ne sachant que répondre. Vraiment très intéressant. L’année ne faisait que commencer et déjà, certains nageaient dans les petits drames complètements puériles. Sincèrement, elle sentait qu’elle allait vraiment s’amuser; elle adorait se mêler de ce qui ne la regardait pas, en s’infiltrant dans les petites histoires de tout le monde, pour la rendre encore pire qu’elle ne l’était déjà. C’était un de ses petits plaisirs de la vie, foutre en l’air les relations d’autrui. Là était une grande preuve de méchanceté, mais qui a dit que Desirée était une fille gentille? Elle était toute sauf gentille. Et pourtant, tous voulaient être comme elle, les garçons se pâmaient devant elle. Et pour une fille aussi saloppe et prétentieuse, pour ne pas dire superficielle que Desirée Laureen, c’était un véritable jeu. Elle adorait se faire remarquer. Quoique par moment, elle aurait aimé ne pas trop se démarquer, mais bon, ça, elle ne le disait pas. Et ce qu’elle cachait le mieux? Sa sensibilité, bien sûr! Bref, elle écoutait avec une grande indiscrétion la discussion entre ce qu’elle jugea un couple, quand la jeune fille foutu une baffe dans la tronche du mec. Desirée pouffa de rire, plaquant sa main droite sur ses fines lèvres, pour ne pas que son rire se propage jusqu’aux deux jeunes. Eh bien, ce dîner était empli d’action, il faut croire ! Se lassant de ce petit spectacle qui avait prit fin par une crise de larmes, elle regarda vers l’avant. Argh, elle voulait tellement foutre le camp dans SON dortoir. Ce dîner était lassant!

Elle soupira, une nouvelle fois, regarda vers Bastien, en se défaisant de son étreinte. Celui-ci se sépara avec regret de la belle blonde, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir une quelconque fierté; elle était restée dans ses bras un long moment, et il l’avait même embrassé dans le cou à plusieurs reprises. Peut-être avait-il une chance qu’elle s’intéresse à lui, qui sait. Un homme peut toujours rêver. Se redressant légèrement, la jeune femme regarda vers la table des Gryffondors à l’autre bout de la salle, comme pour s’assurer qu’il y en avait toujours et qu’elle pourrait les torturer à souhait. Le repas ne devrait pas tarder à tirer à sa fin, mais pour une fois, elle n’était plus si pressée de rentrer dans sa salle commune, qui ne lui semblait plus si invitante. Il y avait bien de l’action lors de ce dîner, et elle aimait bien. Sans compter que son mal de tête se faisait de moins en moins tenaillant, et la bonne humeur s’imprégnait peu à peu d’elle. Elle bailla, conservant un minimum de discrétion, s’excusant poliment à Bastien, et elle se leva avec grâce, se décidant de prendre congé, pour sortir de la salle trop bruyante à son goût. Elle marchait dans le couloir qui la mènerait innévitablement aux cachots, elle désirait s'y rendre. Elle soupira, en tournant un coin qui lui permettrait d’accéder aux grands escaliers qui la mèneraient au deuxième étage, son lieu de destination. Enfin, elle ne savait pas trop où elle allait, mais bon. Elle ne faisait que marcher, marcher et marcher. Pour le simple plaisir de marcher. Oui, elle était étrange. Elle ne voulait simplement pas être entourée d’idiots, et encore moins d'Héléna. Croisant les doigts pour que les marches se montre dociles, elle les monta avec une lenteur étonnante, laissant son regard rêveur s’attarder sur les cadres qui ornaient les murs de pierres épaulant les escaliers. Un homme dans un cadre lui adressa un large sourire, en retirant son chapeau, faisant la révérence. Sourire de la part de la belle. Elle passait ses petites mains sur la rampe poussiéreuse, son nez aristocratique légèrement retroussé, dans une mine de dégoût. Deux jeunes hommes de Serdaigle passèrent, lui adressant un sourire, qu’elle s’efforça de leur rendre, puis elle dériva son regard ailleurs. La jeune femme allait rebrousser chemin quand des voix féminines parvinrent à son oreille. Elle ne put s’empêcher de s’approcher, en suivant les voix brisées par des sanglots. Elle rigola, les salles de bains étaient occupées par une fille en pleurs, et l’autre tentait de la rassurer.

« C’est juste un idiot.. Un mec quoi.. il te méritait pas Stephie »
« Je l’aime..
Je l’aime tellement… »

« Ça Je sais..
J'suis désolée que ça ce soit terminé comme ça »

« Pourquoi il m’a fait ça..»

[ ... ]

« Ohhh. Ma pauvre Chérie s'est fait larguer..
Quelle triste histoire...
Rends toi à l'évidence.. il ne t'aime plus ma belle..
Bouh ouuh »


Le sarcasme. Desirée y était tellement douée. Elle s’approcha des deux jeunes filles de .. Gryffondor ? en rigolant d’un rire si hautain. Prétentieuse ? Elle ? Oh, mais tellement ! Elle s’essaya sur le comptoir de marbre en les regardant, les sourcils froncés et son habituel sourire irrésistible, mais tellement ironique scotché aux lèvres. Elle renvoya sa longue chevelure blonde derrière son épaule et ses grands yeux bleu turquoise se posèrent sur les deux jeunes femmes, dans un regard qui se voulait glacial. Celle qui s’était fait larguer par son copain pleura de plus belle et son amie regardait à présent la belle blonde de travers, se demandant comment une personne pouvait-elle être aussi méchante et froide. Nouveau rire de la part de Desirée. Elle secoua la tête, s’admira dans le miroir derrière elle puis haussa les épaules face aux regards que lui balançaient les deux jeunes filles. Suite au sarcasme ; se la jouer les innocentes. Combinaison gagnante, certes. Sans savoir qui répondre, la brunette entraîna son amie en larmes hors de la salle de bain, en se retournant une dernière fois pour regarder « la si méchante Desirée », qu’elle se surprit tout de même à envier pour ses si beaux cheveux. La blonde se détailla du regard, un sourire démontrant sa joie face à cette petite victoire, puis elle rigola pour elle-même. Les filles ayant quitté la salle de bain de Mimi, Desirée fit le tour de cette vieille et vaste pièce, de ses grands yeux tuquoises. Il était rare que la salle ne soit pas innondée, d'ailleurs, Desirée était surprise de ne pas entendre Mimi geindre, comme elle avait l'habitude de le faire. Seule dans la salle de bain, ou du moins, elle se croyait seule, elle se refit une touche de maquillage, s’appliquant avec une concentration accrue du mascara bien noire, remettant en valeur ses longs cils. Cette fille n’était tellement pas faite pour Poudlard.. Mais bon, elle y était, elle en profitait.
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Morgan Livanarth
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MessageSujet: Re: Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE>   Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE> Icon_minitimeMer 30 Jan - 21:42

Le dîner était un moment de détente pour certain et… Une véritable calamité pour d’autres. Tandis que les premiers se racontaient leur vie, d’autres faisaient la gueule, d’autre encore s’embrassaient entre le fromage et le dessert et d’autre finalement s’endormaient dans leur soupes. Ça, c’était le cas de Morgan. Sa chemise blanche ouverte au niveau du col, les cheveux légèrement en bataille et la cravate déjà retirée, il était fidèle à lui-même, comme chaque soir. Son instinct de séducteur renaissait à chaque couché de soleil et il attirait dans son filet toute fille trop curieuse par sa simple façon de se poster sur cette table. L’air sans cesse pensif, les yeux voilés et les coudes sur la table il n’avait de cesse de se remémorer chaque instant passé le soir de ce fameux noël, dernière fois où il avait vu son géniteur. Il n’y avait rien de mélancolique à cette pensée bien au contraire, il revoyait ça plutôt comme le jour de sa libération plutôt que celui où il avait perdu son père. Quel triste destin que celui de cet homme qui avait préféré fuir ses responsabilités plutôt que d’assumer la mort de sa fille ainsi que le regard des autres. En fait, il lui faisait pitié et Morgan était fier de ne pas ressembler d’un point de vue physique à cet homme. Une autre nuit c’était sa mère qui était finalement partie. Mais elle, c’était tout autre chose. Encore une incapable. Décidemment il n’était entouré que de ça. La seule chose qu’elle avait faite de moins regrettable, avait été de lui transmettre la magie du sorcier dans les veines faisant de lui… Un sang mêlé. Sang mêlé ou sans pur, Franchement, Morgan n’ne avait rien à faire. Il ne se considérait pas comme une race supérieure et même plutôt l’inverse. Quand il voyait le niveau de certain il était alors heureux de pouvoir se placer au dessus d’un certains nombre de personne. Bon d’accord, être arrogant de la sorte n’avait rien de bon. Mais qui à dit que Morgan était un ange ? Gryffondor ? Oh certes, il était à Gryffondor, ce maudit chapeau avait vu en lui toutes les qualités pour êtres un Serpentard mais la volonté du jeune homme avait été plus forte. Il ne voulait pas se mêler à cette bande de froussards, prétentieux et cupides. En fait, il préférait faire tâche dans sa maison plutôt que de combler un décor idyllique dans l’autre. Et puis il n’aimait pas le vert. Etrangement, il plaisait beaucoup au jeune sorcier d’être méprisé, d’être prit pour un mangemort ou autre créature des ténèbres. Ah oui, les rumeurs courent et alors ? Cela ne pouvait pas lui faire plus plaisir. Remarquer à quel point les esprits de certains sont restreints, à quel point la peur englobe tout. Mais passons… Morgan regardait le repas s’éterniser, doté d’une patience infinie il n’en fit rien mis à part accepter de sourires aux quelques paroles qu’on lui adressait. La poisse, rester en compagnie de tous ces gens ! Pas la moitié ne savait vraiment qu’elle était en danger. Evidemment ça n’affolait en rien le sorcier qui finit par soupirer d’un air blasé. Il finit par se lever et se baigner une dernière fois de la lumière qu’affichait le plafond avant de longer les grandes tables et de sortir.

Un silence s’était abattu d’un coup tout autour de lui, un froid glacial s’immisçait peu à peu entre le tissu de sa chemise blanche et sa peau. Il frissonna. Et bien, il était rare que la solitude soit aussi bienfaisante. De ses yeux turquoise Livanarth scruta l’obscurité des coins. Il était déjà tombé sur deux mangemorts il y avait quelques jours, hors de question de marcher une seconde fois les deux pieds dans le plat. Sa baguette toujours à portée de main, il avançait jusqu’aux escaliers. Entre-temps il croisa plusieurs groupes d’élèves qui le regardèrent sans prononcer mot. « Vous pensez trop forts abrutis » Se dit alors Morgan en s’arrêtant le temps de les regarder descendre le reste des marches. C’était trop drôle… C’est vrai, le jeune homme avait une carrure assez imposante ou du moins qui inspirait le respect. Plutôt beau garçon il atteignait facilement les 1m85, une silhouette souple, des épaules carrées et arborait un style vestimentaire déjà très classe. L’apparence comptait beaucoup pour lui, il ne supportait pas les gens qui puait, qui ne se coiffait pas et encore moins ceux qui s’habillaient 3 jours de suite de la même façon ? C’était peut être une vision des choses très personnelle et surtout très aristocrate mais Morgan était comme ça. Lui qui jouait sans cesse de son charisme avait du mal à comprendre ceux qui… N’en avaient pas tout simplement. De plus, à 17 ans presque 18, le jeune Gryffondor avait déjà la carrure d’un homme. Alors que d’autres peinaient à ressembler à quelque chose, changeant de style toutes les semaines, lui n’avait pas besoin de se débattre. Enfin… La seule chose qu’il fallait retenir c’était le fait que personne n’écoute ce dicton « ne jamais se fier aux apparences » et ça, Morgan l’avait compris depuis bien longtemps.
Arrivé au bout du second escalier il se souvint qu’il n’avait pas récupéré ce stylo que Peeves lui avait envoyé dans la figure. Hum… Bof, il n’avait rien d’autre à faire… Ainsi Livanarth se dirigea vers les toilettes de Mimie geignarde espérant que celle-ci ne les ait pas encore inondés d’eau… Et de larmes. Manque de chance, au beau milieu du couloire, qui croisa-t-il ? Et bien, quand on parle du loup, on en voit la queue. Mimie était apparu juste devant lui avec son sourire qui voulait tout dire et Morgan répondit avant même qu’elle n’ouvre la bouche :

« Non je ne suis pas mort, NON je n’ais pas l’intention de me suicider, non je ne t’oublis pas et oui tu me plais beaucoup Mimie ! »

Celle-ci afficha une mimique étrange durant quelques secondes le temps d’hésiter entre fondre en larme ou éclater de rire ; Finalement elle se contenta de s'éloigner en flottant dans l’air et disparue. Lorsque Morgan atteignit les toilettes il entendit une voix quelque peu désagréable envoyer une vanne en pleine face à une fille qui, apparemment, pleurait. Bon c’est vrai, les pleureuses avaient toujours déplus au jeune homme qui ne supportait pas cette faiblesse. Non pas qu’il interdisait aux gens de pleurer, mais enfin, pour une vulgaire histoire de cœur… C’n’était pas la fin du monde tout de même. Ce genre de personne il ne pouvait définitivement pas les encadrer. Finalement la fille en question sortie accompagnée de son amie et Morgan, quand à lui, entra. Il vit la fille à qui appartenait cette fameuse voix et ne lui prêta guère plus d’intention. Bon, évidemment, il ne retrouva pas son fameux stylo et ne voulu pas rester plus longtemps pour une affaire aussi peu importante. Ce-pen-dant, il eut envie de lancer à son tour une légère remarque à cette jolie blonde. C’est pourquoi il passa derrière elle et d’une voix hautaine prit la parole.

« Hum… puis-je me permettre une petite remarque ? Tu devrais essayer le botoxe pour ta bouche, à partir de là tu pourras peut être en faire quelques chose. Par contre, pour le surplus de mauvais gout, bravo, c’est réussit ! »

Méchanceté gratuite ? Oui, on pouvait voir ça comme ça. Comme quoi « miss princesse » ne plaisait pas à tout le monde. Le jeune homme afficha un sourire presque trop naturel pour être vrai en direction de la jeune fille avant de tourner les talons, s’apprêtant de sortir pour ne pas entendre le rejet de balle de celle-ci. Entendre gueuler, s’exciter ou quoi que ce soit d’autre, une pimbêche n’était pas ce qu’il préférait.
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Eden Liddell

Eden Liddell


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MessageSujet: Re: Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE>   Un brin d'animosité ne fait pas de mal <LiiBRE> Icon_minitimeMar 5 Fév - 4:16

    (J'm'incrustee vu que c'est Libre, j'espère que ça dérange pas.
    Fais toi plaisiir Désirée xD)


    __ Ce n'était pas un spectacle festif, encore moins charmeur, ni même triste. Il était tout à fait banal, innocent, ennuyant, et tout autre qualificatif du même type. Eden était parmi d'autre, pas aussi importante qu'un préfèt, pas aussi négligeable que le « bouc émissaire » de service, c'était, tout comme l'ambiance, une personne normale. Elle n'avait rien à envier à personne, et personne ne devait lui envier quoique ce soit, mais pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de dévisager la blonde en face d'elle, qui, au lieu de manger comme tous les autres, se pendait au bras d'un homme qui semblait plus sa « chose » qu'un petit ami. Entre deux bouchés de poulets (du blanc, évidemment), elle le regardait lui donner un baiser dans le cou. Ce n'était pas lui le problème, ce n'était pas non plus la blonde (plutôt provoquante), c'était elle-même. Ou peut-être était-ce lui, ce satané Gryffondor. Beaucoup de verts et argents lui avait dit de ne pas se laissait faire, de ne pas tomber sous le charme d'un Bouffondor, qu'il ne vallait pas mieux que les boules puantes de chez Zonko. Pourtant, elle avait joué le jeu. Généralement, c'était les Serpentards, qui, avec élégance, brisaient les rêves des rouges et ors. La balance avait tourné pour Liddell. Le couple présent sous ses yeux ne l'intéressait plus, elle fixait à dorénavant son ex petit ami, calmement, qui discutait avec des amis à lui. Elle ne l'avait jamais vu entouré. Avant, ils étaient toujours ensemble, constament, et jamais elle ne le croisait avec quelqu'un. Peut-être était-elle trop prenante comme fille, bien que ce soit lui qui le désirait. Elle s'était faite à l'idée, habituée au fait de ne plus être seule, et voilà que, d'un coup, elle devait refaire face à la réalité sans pouvoir tenir la main d'une personne (de préférence de confiance). Il riait, de bon coeur; durant tout le long du repas, jamais il ne jeta un coup d'oeil vers elle. Ce devait être la fin, evidemment. Entre temps, elle avait eut le temps de se faire une quinzaine de scénarios, si ce n'est plus, sur la raison de leur rupture. Dans trois quart des cas, elle était fautive. Le reste c'était lui ou leur couple, sauf un. Prenez l'hypothèse que le jeune homme soit, par inadvertance, tombé sous le charme de la pire ennemie de Eden ; sa demi-soeur. Christa peut aimer, ce n'est pas non plus une personne sans coeur, d'ailleurs, Eden doit être la seule pour qui elle déverse autant de haine. Etre la fille illégitime de Mister Liddell n'est pas un avantage, cela va de soit. Mais imaginez que, une seule seconde, pour faire souffrir sa demi-soeur, elle décide de lui voler la seule personne pour qui elle ait de l'estime, pour qui elle éprouve de l'amour. Oui, elle l'aimait, et cet amour natif ne grandissait que de jour en jour, mêlé à de la haine, et surtout : du désespoir.
    __ Liddell se pinça la lèvre. Trop, c'était (logiquement) trop. Elle tourna ses yeux, et tomba une nouvelle fois sur le couple, qui n'était pourtant plus aussi ouvert qu'auparavant. Alors que tout le monde criait, mangeait, parlait, chantait?, buvait, écoutait, Eden se contentait de regarder son assiettes pleine, dégoutée, n'ayant qu'une seule envie : vomir. Se retenir le plus possible, attendre, ne serais-ce qu'une minute, que l'envie passe. Que cette idée s'envole, et qu'elle ne fut que mauvais présence. Ecoeurée, elle l'était certainement, et ne pouvait s'empêcher de regarder une nouvelle fois en sa direction. Elle crut croiser son regard, mais sans succé. Il l'avait oublié, forcément. Depuis le dernier jour de l'année passée, elle ne lui avait pas adressé la parole. Elle ne pouvait se déclarée « son amie », c'était (il fallait l'avouer) impossible. Il fallait laisser à l'amour le temps, point. Soudain, le directeur tinta son verre ; les assiettes furent vidées, et les plats remplacés par de nombreux dessert. Tout Moldu deviendrait euphorique en observant la qualité culinaire de Poudlard, qui dépassait, de loin, celle des vulgaires selfs de nombreux Lycée. Pourtant, on s'y habituait vite. Des crèmes glacées, des gâteaux au chocolat, des fruits en tout genre, même inconnus des Moldus, des déserts Japonais, Chinoix, mondiaux. Les Elfes de maisons fournissaient un travail de titan. Mais personne (jamais) ne les félicitaient, et même si quelqu'un s'y risquait, ils répondraient que c'est tout à fait normal, que ceux qui essaient d'être récompensés comme « Dobby » ne vallent pas plus qu'un crottin d'hypogriffe.
    __ Les cheveux de la rousse ondulaient le long de ses joues qui ne tarderaient pas à être humidifiées par des larmes, qui viendrait à l'encontre de ses lèvres écoeurées, souillées. Elle ne le regardait plus, et ne le voulait plus. Alors que nombreux se ruaient sur les desserts, elle se contentait de fixer son assiette vide, impatiente de s'enfuir dans un endroit où elle pourrait réflexionner sans pour autant avoir son prénom en tête. Il n'était pas mauvais. Il ne l'avait pas fait pour seul but de la faire souffrir, mais c'était pourtant le cas. Elle ne lui en voulait pas, mais la raison pour laquelle elle gardait espoir, c'était parce qu'il ne voulait pas lui citer les raisons de leur rupture. S'en était frustrant, blessant, et surtout, faisait entrer Eden dans une obsession infinie. Elle n'en voyait plus le bout, et aurait aimé faire face à un garçon, et pensait à autre chose qu'à « bof. » Ils avaient beau être mignon, elle ne portait plus aucun intérêt à quiconque. Elle ne se pavanait pas devant les « mecs les plus canons », en réalité, elle ne les remarquait même plus. Elle avait perdu tout sentiment attractif, perdant peu à peu de sa sociabilité.

    __ Trop, s'en était trop. Le Professeur Rogue annonça la fin du repas, et d'une traite, Eden se leva, et prit la porte en première. Elle se sentait ettoufée dans cette salle immensse. Alors qu'elle marchait, montant les escalier, son coeur se compressait dans sa poitrine. Elle ne pleurait pas, non, pas encore, mais elle avait l'impression qu'une armée d'aiguilles se plantaient dans son coeur, l'empêchant de respirer. Elle s'arrêta, se pencha en avant, tenant fermement ses cotes, puis après une trentaine de secondes écoulées, elle put à nouveau aspiré une bouché d'air. Ce genre de chose lui arrivait constament, donc n'y faisait plus vraiment attention. Elle reprit donc sa route, son chapeau poitu légèrement courbé sur sa vue, elle fixait le sol, réfléchissant à ses objectifs du moment, ses envies, et là, c'était de vomir, encore. Soudain, elle eut un haut le coeur, et le spectacle s'apprêtait à commancer. Elle arrivait au second étage, et prise de panique, elle commença à courir, porta sa main gauche à sa bouche, elle doublait quelques élèves, en bousculait d'autre, puis entra (à contre coeur) dans les toilettes de Mimi Géniarde. Elle ne fit pas attention aux deux filles qui sortaient, une était en larme. Eden avait entendu un seul mot de leur discution « Cruelle », et ne s'y attarda pas. Lorsqu'elle entra dans les toilettes, elle ne prit pas le temps de remarquer que la belle blonde du midi était présente, et s'enferma à double tour dans les premières toilettes libre.
    __ Le spectacle commança. Ecoeurée, dégoutée, elle lâchait tout. Ce n'était pas volontaire (et encore heureux), et c'était inévitable. Ca ne lui arrivait pas souvent, mais parfois, lorsqu'elle prenait trop sur elle. Il arrivait des jours où elle n'avalait rien de la journée, ce qui lui fit perdre (vraiment trop) de poids. Elle n'en était pas devennue anorexiqus, mais ses rondeurs furent liquidées en trois semaines. Je vous épargnes les bruits répugnants qu'elle faisait à ce moment précis, car l'écoute n'était pas plus agréable que la vision. Dès qu'elle eut finit (ce qui fut plutôt rapide, normal vu le temps qu'elle avait passé à rêvasser plutôt qu'à manger). Le spectacle finit, elle utilisa un sort pour se rincer la bouche sans avoir à sortir immédiatement. Ce serait trop honteux de faire face à quelqu'un si jamais on l'avait entendue. Elle s'appuya contre la porte, et se laissa glisser jusqu'à que ses fesses touchent le sol. Et sans préavis, des larmes perlèrent sur ses joues pâles. Elle ne pouvait (elles aussi) les stopper. C'était un ouragant qui se déchainait, elle ne parlait pas, ne disait encore moins son prénom, mais elle savait que l'initiale de la personne pour qui elles étaient adressées était le N.

    EDEN* « merde. »
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